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Exposition "Raphaël, Titien, Michel-Ange - Dessins italiens du Städel Museum"
- Location:
- Fondation Custodia
121, rue de Lille Hôtel Turgot 75007 Paris M° Assemblée Nationale, Invalides France Internet Site : www.fondationcustodia.fr
- Description:
- Raphaël, Titien, Michel-Ange
Dessins italiens du Städel Museum de Francfort (1430-1600)
Du 21 mars au 21 juin 2015
Horaires d'ouverture: Tous les jours sauf le lundi, de 12h à 18h
Les expositions sont exceptionnellement fermées les 5 avril, 1er mai et 24 mai
Tarifs : Plein tarif 6 € / Tarif réduit 4 €
Visites guidées
Découvrez également l'exposition Raphaël, Titien, Michel-Ange. Dessins italiens du Städel Museum de Francfort avec une guide conférencière à l'une des dates suivantes :
samedi 25 avril à 12h - mardi 12 mai à 12h - samedi 30 mai à 12h - jeudi 4 juin à 12h - samedi 13 juin à 12h
Les visites durent environ une heure et demi.
Tarif : prix d'entrée de l'exposition
Réservation obligatoire : visites@fondationcustodia.fr
La Fondation Custodia est heureuse de présenter à Paris une sélection de l'exceptionnel ensemble de dessins des maîtres italiens de la Renaissance du Städel Museum de Francfort. Durant trois mois ce printemps, le public pourra admirer près de 90 chefs-d'œuvre des XVe et XVIe siècles de Raphaël, Titien, Michel-Ange, ou encore du Corrège, qui seront exposés dans les salles de l'hôtel Lévis-Mirepoix au 121 rue de Lille à Paris.
Présenter au public français le meilleur de l'art du dessin est l'une des missions de la Fondation Custodia. La collection du Städel Museum, peu connue, fait partie de ces trésors qu'elle souhaite faire partager et ce fonds magnifique nous réserve de nombreuses surprises. Ses dessins italiens ont récemment fait l'objet de recherches approfondies et des interprétations inédites, ainsi que de nouvelles attributions, sont à découvrir dans le catalogue de l'exposition rédigé par Joachim Jacoby.
La collection provient de la donation de Johann Friedrich Städel, banquier et grand collectionneur d'art. Son testament, rédigé en 1815, fut à l'origine de la création de la plus ancienne fondation-musée d'Allemagne, le Städel Museum. L'ensemble de dessins italiens de la Renaissance fut complété, au milieu du XIXe siècle, par l'historien de l'art John David Passavant et constitue aujourd'hui une partie de la collection de tout premier ordre, illustrant les différents courants artistiques de cette époque. Avant sa venue à Paris, cette exposition a été présentée au Städel Museum de Francfort.
L'exposition proposera un large choix de dessins représentatifs de la période allant de 1430 à 1600, dont certains rarement ou jamais dévoilés au public.
En premier lieu, des feuilles du XVe siècle attireront l'attention : quatre élégantes figures gothiques, en pied, du cercle de Pisanello (vers 1430), une étude à la pointe de métal, d'après nature, pour une Crucifixion (vers 1450), le dessin vénitien d'un jeune homme regardant vers le ciel (vers 1500), ou encore l'esquisse exceptionnelle d'une scène de deuil par l'artiste Marco Zoppo (vers 1470).
Entre 1500 et 1525, l'art italien prenait une toute nouvelle direction. Cette période fut marquée par les artistes Fra Bartolommeo et Michel-Ange à Florence, Raphaël à Rome, Le Corrège à Parme et Titien à Venise, tous représentés au sein de l'exposition à la Fondation Custodia. Cette génération d'artistes travaillant dans les premières années du Cinquecento a produit des œuvres pionnières qui eurent une influence primordiale sur leur époque. Aux côtés des Têtes grotesques de Michel-Ange (vers 1525), trois dessins de Raphaël dont l'Étude d'un cavalier qui a servi à la réalisation d'une fresque en 1511/12 pour la Chambre d'Héliodore au Palais du Vatican ; Le prophète assis, du Corrège (vers 1523), ou encore l'étude tout à fait unique du Titien, préparatoire pour le retable de l'église Santi Nazaro e Celso à Brescia (vers 1519/20).
L'exposition permettra aussi de contempler des œuvres de la seconde partie du XVIe siècle provenant d'Italie centrale et du Nord, couvrant une large zone géographique allant de Gênes à Venise.
Les dessins d'Italie centrale, avec Florence et Rome, regroupent des œuvres vouées à la représentation du pouvoir et aux raffinements de la vie de cour. Ainsi, des dessins de Pontormo, Vasari, Zuccari, Poccetti et le Primatice ou encore de l'étude de Bronzino pour un plafond du Palazzo Vecchio à Florence (vers 1539/40).
La sélection consacrée à l'Italie du Nord délectera l'œil du visiteur avec ses puissants dessins : la Vénus pleurant la mort d'Adonis (vers 1560) du Gênois Luca Cambiaso, l'Adoration des Mages (vers 1527/30) et le Portrait d'homme à la sanguine du très influent Parmigianino, ainsi qu'une Étude d'après la tête du Giuliano de Medici de Michel-Ange (vers 1545/60 ?) exécutée par Tintoretto, sans doute d'après un moulage de la célèbre sculpture de la chapelle Médicis à Florence.
Seront exposés, des dessins préparatoires pour des fresques et tableaux, des études sur le motif, des paysages, ainsi que des portraits et des dessins finis, œuvres d'art autonomes, comme la représentation de Narcisse, au crayon noir, de Giuseppe Cesari, dit Cavalier d'Arpino (vers 1595/1600).
La diversité et la qualité des œuvres de cette exposition, Raphaël, Titien, Michel-Ange. Dessins italiens du Städel Museum de Francfort (1430-1600), sont l'occasion d'appréhender l'ensemble des fonctions et techniques du dessin à la Renaissance, période à laquelle cet art connaît un épanouissement sans précédent.
Catalogue
Joachim Jacoby, Raffael bis Tizian. Italienische Zeichnungen aus dem Städel Museum
Städel Museum, Frankfurt am Main, Michael Imhof Verlag, Petersberg, 2014
303 pp, 23 x 28 cm, ca. 200 pl., broché avec rabat
ISBN 978-3-941399-38-9
Prix : 34.90 €
Cette exposition est une manifestation du Städel Museum, Frankfurt am Main.
Sa présentation à Paris est rendue possible grâce au généreux soutien de la Wolfgang Ratjen Stiftung.

Pontormo, Étude de deux hommes nus se regardant dans un miroir, vers 1520
Pierre noire (?) et craie blanche, sur papier bleu, 422 x 272 mm
© Städel Museum, Frankfurt am Main
Fête nationale du Zimbabwe
- Location:
- UNLOCATED
UNLOCATED UNLOCATED UNLOCATED
- Description:
- Anniversaire de l'Indépendance
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[11:00] Lancement du Train des Impressionnistes
- Location:
- Gare Saint-Lazare
Gare de Paris-Saint-Lazare Cour de Rome 75008 Paris M° Saint-Lazare France Internet Site : www.sncf.com/fr/gare-de-paris-st-lazare-FRPSL
- Description:
- Lancement du Train des Impressionnistes
[11:00] Vernissage de Jan Kopp "Soulever le monde"
- Location:
- Centre Pompidou
Musée National d'Art Moderne - Beaubourg Place Georges Pompidou 19, rue Beaubourg 75191 Paris Cedex 04 M° Rambuteau, Hôtel de Ville, Châtelet France Phone : +33 (0)1 44 78 12 33 Fax : +33 (0)1 44 78 13 03 Internet Site : www.centrepompidou.fr
- Description:
- Jan Kopp
Soulever le monde
Une exposition-atelier
Galerie des enfants, Centre Pompidou
Inauguration samedi 18 avril à partir de 11h
Du 18 avril au 21 septembre 2015
La galerie Eva Meyer est heureuse de vous annoncer l'inauguration de Soulever le monde de Jan Kopp, le samedi 18 avril à partir de 11h sur la mezzanine de la Galerie des enfants dans le Forum du Centre Pompidou à Paris.
Jan Kopp propose « Soulever le monde », une oeuvre interactive pour les enfants de 3 à 10 ans.
Le titre donne immédiatement le ton, comme un manifeste pour engager les jeunes visiteurs à s'impliquer dans le monde, physiquement, intellectuellement. « Pour un enfant rien n'est impossible » dit Jan Kopp. « Il suffit, tout naturellement de saisir le monde à bras le corps pour le transformer. Le monde tel qu'il est peut être modifié ».
Cet engagement commence pour l'artiste dès la conception du projet, en associant les élèves d'une classe du Collège Jean Vilar de Villetaneuse (grâce à un partenariat avec le Conseil général de Seine-Saint-Denis) dans sa fabrication.

Soulever le monde, 2015
© Jan Kopp et galerie Eva Meyer
[11:30-16:30] Premier UBERBECUE
- Location:
- Berges sur Seine
Ports de Solférino, Invalides et Gros Caillou 75007 Paris M° Invalides, Assemblée Nationale, Alma - Marceau France Internet Site : lesberges.paris.fr
- Description:

[11:30] Vernissage : EXPO SIGN'ART 2015
- Location:
- Enghien-les-Bains
Enghien-les-Bains 95880 Enghien-les-Bains M° Gare SNCF d'Enghien-les-Bains, Gare SNCF de La Barre - Ormesson France Internet Site : www.ville-enghienlesbains.fr
- Description:
- 17/22 avril
Vernissage officiel le 18 avril à 11h30
Salon de la Pergola Nova - Hôtel Groupe Barrière

[12:00-20:30] Vernissage d'Ulrich Lamsfuss "Nitidezza"
- Location:
- Galerie Daniel Templon
30, rue Beaubourg 75003 Paris M° Rambuteau, Hôtel de Ville, Les Halles France Phone : +33 (0)1 42 72 14 10 Fax : +33 (0)1 42 77 45 36 Mail : info@danieltemplon.com Internet Site : www.danieltemplon.com
- Description:
- 18 AVRIL - 30 MAI 2015
VERNISSAGE LE SAMEDI 18 AVRIL 2015 DE 12H À 20H30
L'artiste appropriationniste Ulrich Lamsfuss présente Nitidezza à la Galerie Templon, une nouvelle série de peintures d'apparence hyperréaliste consacrées au désir.
Cultivant la confusion entre peinture et photographie, Ulrich Lamsfuss poursuit son travail de mise en question de la notion d'originalité. Il travaille à partir de photographies tirées d'univers variés : presse, internet, catalogues commerciaux, ouvrages techniques, histoire de l'art. En les reproduisant méticuleusement à la peinture à l'huile, il propose une nouvelle interprétation des images. Le titre italien Nitidezza fait ainsi référence à méthode d'amélioration de la précision des images et renvoie à la pratique de l'artiste, qui peut consacrer plusieurs mois à un tableau. Sa peinture impose un arrêt sur image dans une époque marquée par la vitesse, la surconsommation et les troubles du déficit de l'attention. Il propose ainsi une vision 'koonsienne' de Jeff Koons en s'attachant au détail d'une œuvre de l'artiste américain, réconcilie amour du bling-bling et de Fassbinder autour d'une publicité, reprend Wolfgang Tillmans ou feint de reprendre Juergen Teller ; pour rendre la réalité plus forte que la fiction.
Né en 1971, Ulrich Lamsfuss vit et travaille à Berlin. Il a étudié sous la direction de Georg Baselitz à l'académie des Beaux-Arts de Dusseldörf dans les années 1990. Ces dernières années il a exposé, entre autres, à la Kunsthalle Hamburg en 2005, au musée MartA Herford en Allemagne (Ad Absurdum, commissaire Jan Hoet) en 2008, au KW Institute for Contemporary Art à Berlin en 2013 (Painting Forever !) . En France son travail a été montré à l'occasion de l'exposition Viel Spass - Beaucoup de Plaisir à l'Espace Paul Ricard en 2001 et à la Galerie Templon en 2004, 2007 et 2012.

[12:00-20:30] Vernissage de l'exposition "Jules Olitski - Paintings from the 70s"
- Location:
- Galerie Daniel Templon
30, rue Beaubourg 75003 Paris M° Rambuteau, Hôtel de Ville, Les Halles France Phone : +33 (0)1 42 72 14 10 Fax : +33 (0)1 42 77 45 36 Mail : info@danieltemplon.com Internet Site : www.danieltemplon.com
- Description:
- 18 AVRIL - 30 MAI 2015
VERNISSAGE LE SAMEDI 18 AVRIL 2015 DE 12H À 20H30
La Galerie Templon présente un ensemble exceptionnel de toiles des années 70 par le maître du Color Field Painting Jules Olitski (1922-2007).
Les années 1970 représentent une période d'intense inventivité pour l'artiste. Jules Olitski, qui a mis au point le processus de pulvérisation du pigment sur la toile à l'aide d'un pistolet, y associe désormais de nouvelles techniques : la couleur est étalée au chiffon, au racloir, appliquée au rouleau, structurant la surface.
Les œuvres éthérées deviennent de plus en plus matérielles, avec des effets de texture dûs aux traces des outils ou à la peinture même, que les nouvelles versions acryliques rendent tour à tour mat ou luisante, élastique ou adhérente. Ombre et lumière jouent sur les incidents de la surface monochrome.
Né en 1922 en Russie soviétique, Jules Olitski a émigré aux Etats-Unis dès son plus jeune âge et étudié à la New York University. Il est une des figures essentielles du Color Field Painting défendu par le critique américain Clement Greenberg, dont Barnett Newman, Mark Rothko, Clyfford Still sont parmi les pionniers. Jules Olitski, Kenneth Noland, Morris Louis constituent la seconde génération, resserrée autour d'une « peinture auto-critique », centrée sur ses attributs propres (Ann Hindry).
Jules Olitksi a représenté les Etats-Unis à la Biennale de Venise en 1966, et a été le premier artiste vivant à exposer au Metropolitan Museum en 1969. Peu connue en France malgré trois expositions à la Galerie Templon dès les années 80, l'œuvre de l'artiste a été montrée dans les grandes institutions : San Francisco Museum of Art, 1967, Whitney Museum of American Art, 1971, Portland Museum of Art, 1998, Smithsonian American Art Museum, 2008. Elle est représentée dans les principales collections muséales comme celle du Museum of Modern Art et du Met Museum (New York), de la National Gallery of Art, (Washington), de la Tate Moderne (Londres).
La Galerie Templon publie à l'occasion de l'exposition un catalogue bilingue français-anglais, avec un texte de l'historienne et critique d'art Ann Hindry.

[15:00-19:00] Vernissage d'Estefanía Peñafiel Loaiza "fragments liminaires"
- Location:
- Centre Photographique d'Ile de France
CPIF 107, avenue de la République 77340 Pontault-Combault M° RER Emerainville Pontault-Combault France Phone : +33 (0)1 70 05 49 80 Fax : +33 (0)1 70 05 49 84 Mail : contact@cpif.net Internet Site : www.cpif.net
- Description:
- Commissaire Marc Lenot, Prix AICA France 2014
Présentée du 18 avril au 28 Juin 2015
Exposition personnelle d'Estefanía Peñafiel Loaiza, une artiste accueillie en 2015 en résidence de postproduction au CPIF.
Dans le cadre des Précipités #1
Navette gratuite Paris > CPIF > Paris
Départ Place de la Bastille à 14h15
[16:00-19:00] Finissage d'Ayako David Kawauchi "Les éphémères"
- Location:
- Galerie Municipale Julio Gonzalez
21, avenue Paul Doumer 94110 Arcueil M° RER B Laplace France Phone : +33 (0)1 46 15 09 75 Fax : +33 (0)1 46 15 09 72 Mail : galerie-gonzalez@mairie-arcueil.fr Internet Site : www.arcueil.fr/category/culture-loisirs/galerie-julio-gonzalez/
- Description:
- Exposition jusqu'au samedi 18 avril 2015
Concert de clôture samedi 18 avril à 16 heures
avec Mieko Miyazaki (Koto) & Franck Wolf (saxophones, soprano et ténor)
Entrée libre
Née en 1963 à Ehimé au Japon, Ayako David Kawauchi vit et travaille à Paris.
Les dessins d'Ayako sont réalisés avec du fusain, du gesso et de la pierre noire d'ampélite. Son univers est à la fois enfantin et aérien, et les traits sont délicats et vifs, à la limite de l'expressionnisme. Certains contours sont gommés et s'estompent, laissant deviner parfois la trace d'un repentir. Les sujets se dissolvent dans le fond blanc du papier. Les corps et les visages aux traits délicats flottent dans l'espace. L'évanescence du sujet liée à la technique de l'artiste renvoie le visiteur à ces instants de vie de la plus grande fragilité.
[16:00] Finissage de Idir Davaine "CAVALE"
- Location:
- Le Huit
8, boulevard Saint-Martin 75010 Paris M° Strasbourg - Saint-Denis, République France Phone : +33 (0)6 44 30 97 54 Mail : equipe.lehuit@gmail.com Internet Site : www.facebook.com/espace.huit
- Description:
- CAVALE est le nouveau livre d'Idir Davaine aux Éditions 3 fois par jour.
Sortie prévue le 3 avril 2015.
Idir Davaine : « Je suis parti deux mois, d'abord dans les champs franciliens puis au sud des Alpes. J'y ai habité seul, dans une maison, en haut de la montagne.
Chaque jour, suivant un rythme régulier, j'ai marché dans les champs, à travers la montagne, à la recherche de lieux à peindre. »
La galerie le Huit présentera du 4 au 19 avril CAVALE, la première exposition individuelle de Idir Davaine, regroupant un grand nombre de peintures présentes dans le livre ainsi que des inédits.
Vernissage et dédicace le vendredi 3 avril 2015 à partir de 18h
Samedi 18 avril 2015 à 16h :
Dédicaces des auteurs de la maison d'éditions 3 fois par jour : Idir Davaine pour Cavale, Clément Vuillier pour Nous partîmes 500, Yann Kebbi pour IMMO + et Baptiste Virot pour Walking gag.
18h : Rencontre et discussion avec Idir Davaine et Lysiane Bollenbach, graphiste du livre Cavale sur le thème : de l'image au livre, allier production plastique, graphisme et édition, animées par Sébastien Desplat.

[16:00-19:00] Vernissage d'exposition collective
- Location:
- Galerie Artitude
4, avenue Paul Dérouléde Village Suisse 75015 Paris M° La Motte-Piquet - Grenelle France Phone : +33 (0)1 45 66 66 33 Fax : +33 (0)1 45 66 66 33 Mail : lorriaux@artitudeparis.com Internet Site : www.artitudeparis.com
- Description:
- avec :
- Nicole DECOTE
www.nicole-decote.odexpo.com
- Mary CHAPLIN
www.mary-chaplin.com
- NAMI
www.nami-peintre.com
- Thierry GUEHO
www.artmajeur.com/guehisme
- Micheline MATHIEU
www.michelinemathieu.com
- Anna AMINI
www.artmajeur.com/annagueho
- MON. RAYMOND
www.monraymond.free.fr
- Muriel D'AREXY
www.murieldarexy.com

[16:00-21:00] Vernissage de Lionel Estève "a wander"
- Location:
- Galerie Emmanuel Perrotin
76, rue de Turenne 10, Impasse Saint-Claude 75003 Paris M° Saint-Sébastien - Froissart France Phone : +33 (0)1 42 16 79 79 Fax : +33 (0)1 42 16 79 74 Mail : info-paris@galerieperrotin.com Internet Site : www.galerieperrotin.com
- Description:
- Vernissage: samedi 18 avril, 16h-21h
18 avril - 30 mai 2015
Lionel Estève installait ce jour-là à Bruxelles une « Rétrospective » de ses cartons d'invitation. C'est que, dans son cas, on peut dire qu'une exposition commence par le carton : le nom, les dates, le lieu et puis un titre : « a wander » que le dictionnaire traduit par « une promenade sans but ». C'est aussi une image au dos et l'artiste adopte une position particulière : il ne s'agit pas d'une œuvre, d'un détail mais d'une photographie qu'il a prise et qui introduit de manière poétique l'exposition. Cette fois, un morceau de paysage, un arbre, une descente de coteau jusqu'au bord de la rivière et son reflet dans l'eau. C'est bucolique si ce n'est que très vite on découvre que le reflet ne correspond pas à son image et que mystérieusement, il nous donne plus à voir que la réalité ; image prise sur le vif par l'artiste lors d'une de ses promenades aux abords du parc impérial de Tokyo. C'est le grand thème du promeneur solitaire, de son contact avec la Nature dont on peut dire qu'il est omniprésent dans l'œuvre de Lionel Estève, j'y vois même le fil rouge de ce travail singulier et unique.
« Brillantes fleurs, émails des prés, ombrages frais, ruisseaux, bosquets, verdure, venez purifier mon imagination salie par tous ces hideux objets. » (1)
La Galerie Perrotin, Paris présentera d'abord deux grands paysages sur verre, puis six peintures sur un support particulier et nouveau : l'artiste a récolté différents types de végétations, mises à sécher sous presse, blanchies à l'encre et sur lesquelles il est venu peindre à l'aquarelle en suivant les structures organiques. Des fleurs de pavot, séchées, dorées à la feuille, on ne manquera pas d'y retrouver cette forme de cloche si présente dans l'œuvre. Dans une autre salle : une frise de plantes séchées, durcies, également dorées à la feuille au bas des murs. Au-dessus de la frise : plusieurs aquarelles de grand format, des nuages « aux couleurs fauves », sorte de grand ciel menaçant. Dans la dernière salle : un herbier de plantes séchées, dorées, certaines de très grande taille, disposées sur le mur, un peu comme Matisse et ses papiers découpés : « ... mais je crois que cela sera impressionnant, comme une jungle ou un été flamboyant. » (2) C'est la première exposition où le monde végétal est si présent dans les œuvres. L'occasion de pointer que l'artiste renouvelle, à chaque exposition, son corpus. Est-ce bien le Lionel Estève dont on a vu l'exposition en 2005 rue de Turenne et il y a trois ans impasse Saint Claude ? C'est un artiste qui expérimente continuellement dans son atelier et ce jour-là, c'est autour de gigantesques feuilles séchées et de la technique de la dorure à la feuille. Plutôt que de disserter sur l'apparition de l'or dans l'univers matériel et chromatique de l'artiste, on rappellera simplement que lorsque la mixtion qui va accueillir la feuille d'or est prête, on dit qu'elle est « amoureuse ». Il y a dans toutes les techniques utilisées un souvenir de l'artisanat, du bricolage, des moments que l'on passe avec les enfants. Lionel Estève réussit en partant de ces gestes simples à produire des œuvres singulières. Souvent, au départ, il y a comme un jeu, une réinterprétation du geste à accomplir: le feutre est utilisé pour « marquer», l'aquarelle va être déposée sur une flaque d'eau, la couleur sera aspirée... Les œuvres seront les plus « légères », Paul Klee insistait sur « ne dire qu'une fois les choses et de la façon la plus simple »
« C'est mon dernier film qui sort le 30 décembre. Il n'y a rien à comprendre. A prendre oui... Mais comprendre, c'est un bien grand mot (...) Quand j'entends un disque de Madonna, je ne comprends pas les paroles, ça ne veut pas dire que je ne comprends pas le disque. » (3)
On a envie de dire qu'à cette œuvre unique et singulière correspondent des méthodes uniques et singulières. Comment travaille Lionel Estève ? Ça commence en général dans ce rapport particulier à la Nature, dans la Drôme, ou en Toscane. Comme il le dit « la nature nous raconte quelque chose ». Ce dont cette exposition parle, c'est la Nature qui le dit et ce qu'elle dit est mystérieux. Il ne s'agit pas d'un rapport écologique ou mélancolique mais bien contemporain et constructif, une nouvelle façon de penser le dessin, la sculpture... Le rapport à la Nature est personnel et sera forcément complexe, il n'est pas donné, il s'apprend, il se gagne. Certes, il y a les images de liberté, de loisir, d'espace... mais il y a aussi la révélation, la perte de soi dans l'univers ou ce que Rousseau nommait « les ravissements, les douces rêveries, les chères extases. » C'est là que se tiennent les observations, expérimentations et que les projets se construisent mentalement, viendront ensuite les moments d'improvisation.
Yves Brochard
1. Jean-jacques Rousseau, "Rêveries du promeneur solitaire", Les Classiques de Poche, 2001, p.142
2. Les citations sont extraites d'entretiens, d'échanges de mails avec l'artiste et d'extraits du livre à paraître : "A very small part of infinity"
3. Jean-Luc Godard, "Documents", Editions du Centre Pompidou, Paris, 2006, p.330
A l'occasion de l'exposition, un livre de 160 pages, "A very small part of infinity" sera publié en français et en anglais.
L'exposition "Un nuage sur mes épaules" est consacrée à Lionel Estève jusqu'au 7 juin 2015 à la BlueProject Foundation, Barcelone.

[16:00-21:00] Vernissage de Mel Ziegler "Sticks and Stones May Break My Bones"
- Location:
- Galerie Emmanuel Perrotin
76, rue de Turenne 10, Impasse Saint-Claude 75003 Paris M° Saint-Sébastien - Froissart France Phone : +33 (0)1 42 16 79 79 Fax : +33 (0)1 42 16 79 74 Mail : info-paris@galerieperrotin.com Internet Site : www.galerieperrotin.com
- Description:
- Vernissage: samedi 18 avril, 16h-21h
18 avril - 30 mai 201
La Galerie Perrotin, Paris a le plaisir de présenter « Sticks and Stones May Break My Bones*», la première exposition personnelle de Mel Ziegler en France, présentant une sélection d'œuvres récentes et nouvelles de l'artiste américain. Une partie de l'exposition sera également consacrée à sa collaboration avec Kate Ericson avec quelques oeuvres historiques réalisées avant le décès prématuré d'Ericson en 1995.
Dès la fin des années 70, Kate Ericson et Mel Ziegler ont développé hors de la sphère new-yorkaise, une démarche artistique singulière proche de l'art conceptuel et du Land art. Le couple d'artistes réalisait des interventions à travers les États-Unis impliquant directement les habitants et empruntant aux iconographies locales et nationales américaines. Leurs œuvres, souvent sculpturales, sont le fruit de ces interventions. Au cours de leur collaboration, elles ont été exposées dans de nombreux musées et galeries, faisant l'objet d'une rétrospective itinérante "America Starts Here" (2005-2008) ainsi que d'une grande exposition à la Galerie Perrotin, New York en 2014. En 1992, dans sa première galerie, Emmanuel Perrotin leur avait déjà consacré une exposition personnelle, dont deux œuvres sont à nouveau ici exposées, « Vinegar of the 48 Weeds » et « Rock Jar » (1992).
Après le décès de Kate Ericson, Mel Ziegler poursuit une pratique artistique qui reste attachée aux préoccupations et aux stratégies établies lors de leur collaboration, mais dont le formalisme et la méthodologie se sont assouplis au fil du temps. Un certain côté artisanal, un nouveau degré d'humour et de découvertes apparaissent alors dans ses œuvres. Dans la première salle de la galerie, l'origine de sa pratique artistique avec Kate Ericson et une sensibilité peut-être plus sereine ressortent comme une évidence avec « Rock Hard Individualism » (2010). On voit tout d'abord une carte des États-Unis composée de diverses pierres trouvées par l'artiste. En regardant de plus près, on devine que chaque pierre peut évoquer un visage. Mel Ziegler, qui a un faible pour ces visages de pierre ramassées au hasard, s'accorde une pointe d'ironie et de malice dans sa maturité : individuellement, chaque pierre n'évoque pas forcément un visage, sauf pour Ziegler. Pourtant, ainsi rassemblées, on ne peut résister à y discerner des expressions. Plus loin, sur un autre mur, sont agencées des dizaines d'armes à feu aux couleurs vives, des jouets de fortune confectionnés par les enfants de l'artiste. Face au refus parental de leur acheter des armes factices pour des
raisons morales, les enfants ont façonné leurs propres jouets en carton, scotch et papier, s'inspirant d'images trouvées sur Internet. Tout comme « Rock Hard Individualism », cette œuvre joue avec l'esprit des précédents projets collaboratifs du couple, autant qu'il ne le déjoue, remplaçant avec ironie les communautés locales ayant participé aux œuvres telles « Give and Take » (1986), « Loaded Text » (1988) ou « Camouflaged History » (1991) par les membres de sa propre famille.
La famille, sa relation à la société, à la nation et à la politique est un thème dont est imprégnée l'œuvre « Carry a Big Stick » (2015) - mais toujours avec une dose de légèreté. Le titre de l'œuvre fait référence à la citation du président Theodore Roosevelt à propos de sa politique étrangère : « Speak softly and carry a big stick » (Une main de fer dans un gant de velours). Des caisses de munitions anciennes, dont l'intérieur a été doublé de velours pourpre, sont remplies de bâtons ramassés ces cinq dernières années par l'artiste pour jouer avec son chien. Ce Pitt Bull américain nommé Sister, avec qui Mel Ziegler joue parfois devant le Capitole à Washington, est un animal doux et affectueux, tout aussi inoffensif que les morceaux de bois disposés dans ces caisses de munitions à la doublure luxueuse.
L'exposition présente également deux nouvelles variations de la série « Stuffed » (2003), un projet in situ installé à travers la ville de Vienne, en Autriche, lors de l'exposition personnelle de Mel Ziegler au palais de la Sécession. « Stuffed » part du constat que les vitrines des musées, notamment à Vienne, sont des
éléments constitutifs de la manière de présenter non seulement l'art, mais aussi les biens de consommation de luxe, vendus dans le célèbre quartier commerçant de la ville. S'emparant d'une cinquantaine de vitrines dans les réserves de musées, Mel Ziegler les a réintroduites dans la ville, remplies de paille. Il détourne l'attention de l'observateur des objets normalement exposés à l'intérieur vers la vitrine elle-même, ainsi que le rôle qu'elle joue dans la création d'une sorte « d'aura de l'exposition ». Par l'inversion de l'objet exposant et de l'objet exposé, l'observateur est également encouragé à se pencher sur le rapport entre objets de luxe et objets d'art, présentation publique et consommation privée, ainsi que les mécanismes et les comportements sociaux, commerciaux et institutionnels contribuant à établir ces distinctions.
Enfin, l'exposition présente plusieurs photographies de la série « An American Conversation » (2013). Après la vague de sécheresse historique qui a frappé les campagnes du Midwest des États-Unis en 2012, Mel Ziegler voyage dans cette région équipé de projecteurs fixés sur une remorque. Il capture ainsi la beauté souvent singulière et changeante des champs pendant la nuit. Ces prises de vue nocturnes artificiellement illuminées attirent notre regard et focalisent notre attention sur le rythme des rangées de coton et des épis de maïs, vaste paysage agricole imposant et uniforme à la lumière du jour.
Mel Ziegler est né en 1956 en Pennsylvanie, il vit à Nashville dans le Tennessee. Son notoire travail collaboratif avec Kate Ericson (de 1978 à 1995) a été montré à l'occasion de plus d'une centaine d'expositions, collectives, individuelles et rétrospectives. Plusieurs expositions personnelles ont été consacrées à son oeuvre récente depuis le décès d'Ericson, y compris au Palais de la Sécession à Vienne (2003), au Musée National d'Art d'Osaka (2001) et à la galerie Paula Cooper à New York (2000). En été 2015, l'Utah Museum of Contemporary Art lui consacrera une grande exposition personnelle avec une sélection d'oeuvres du duo.
Son travail personnel et collaboratif figure parmi les collections permanentes du Whitney Museum Of American Art, New York ; du San Francisco MOMA; du MOCA Los Angeles ; du MOCA San Diego ; de la Albright-Knox Art Gallery, Buffalo ; du Bronx Museum, New York ; du Des Moines Art Center, Iowa et du Osaka Museum of Contemporary Art, parmi d'autres.
* Le titre est issu d'une comptine américaine populaire « Sticks and stones may break my bones, but words will never hurt me. »

Mel Ziegler
"Rock Hard Individualism" 2010
Rochers, aluminium / Rocks, aluminium
84 x 166 x 12 cm / 65 1/4 x 4 3/4 x 33 inches
Courtesy Galerie Perrotin
[17:00] Lecture de poèmes de Guy Girard et de ses amis
- Location:
- Galerie Art Complice
11, rue Petit 75019 Paris M° Laumière France Phone : +33 (0)1 40 41 97 77 Mobile : +33 (0)6 70 06 31 88 Mail : artcomplice@yahoo.fr
- Description:
- "Les coulisses du plomb"
Lecture de poèmes de Guy Girard et de ses amis
[17:30-21:30] Vernissage d'Yves Krief
- Location:
- Artclub Gallery
172, rue de Rivoli 75001 Paris M° Palais Royal - Musée du Louvre France Phone : +33 (0)1 47 03 42 20 Mail : contact@artclub.fr Internet Site : www.artclub.fr
- Description:






[18:00-21:00] Lancement du numéro #10 du magazine Code Magazine 2.0
- Location:
- Le Cœur
83, rue de Turenne 75003 Paris M° Saint-Sébastien - Froissart France Phone : +33 (0)9 83 57 25 23 Mail : charlotte@lecoeur-paris.com Internet Site : www.lecoeur-paris.com
- Description:
- Venez nombreux pour le lancement du dixième et dernier numéro de Code Magazine 2.0 au Coeur !
Dans la chaleur et la douceur de l'exposition "Spa".
Au sommaire de ce numéro : Jean-marc Avrilla, Camille Azaïs, Marie Canet, Morgan Courtois, Guillaume Constantin, Angelo Cirimele, Julien Eymeri, Jade Fourès-Varnier, Ju Hyun Lee, Loreto Martinez Troncoso, Jarmila Mitrikova & David Demjanovic, Eva Nielsen, Philippe Quesne, Florian Sumi & Dawn Makers, Céline Vaché Olivieri
Exposition "Spa" ouverte jusqu'au 13 mai, du mardi au samedi de 12h à 20h30

Numéro 10
- Printemps 2015
Les artistes: Guillaume Constantin, Morgan Courtois, Dawn Makers & Florian Sumi, Jade Fourès-Varnier, Ju Hyun Lee, Loreto Martínez Troncoso, Jarmila Mitríková & Dávid Demjanovič, Philippe Quesne, Céline Vaché-Olivieri
Les auteurs: Jean-Marc Avrilla, Camille Azaïs, Marie Canet, Angelo Cirimele, Julien Eymeri, Eva Nielsen
Devenir-Code
Finir en beauté. Tirer le bouquet final. Emporter la dernière part. User le cuivre jusqu'à la lie. Terminer joyeusement une aventure, sa formation, ses relations, c'est préférable à la politique de la terre brûlée, surtout lorsque la fin est porteuse d'autres débuts. Retournez ce magazine pour vous en convaincre ! Se réinventer. N'est-ce pas la promesse séduisante proposée par Florian Sumi & Dawn Makers dans ces pages ? « Producteurs de l'aube » : une ambition que nous leur ravirions volontiers, pour ces cinq années dévouées à l'émergence.
Cet ultime Code Magazine 2.0 privilégie à nouveau la parole des artistes, qu'ils s'expriment par l'image ou le verbe, en relation directe avec l'actualité ou à l'écart du monde. De fait, ce sommaire éclectique, vibrant plaidoyer pour la curiosité, offre le clos et le couvert à des attitudes exploratoires versées dans la botanique, la donaldologie, la stratigraphie ou l'art d'adiar. Au moment de prendre congé, chers lecteurs, nous vous souhaitons bonne chance. Pour vos découvertes, vos appétits insatiables et vos doutes à apaiser. À espera - dans l'attente - d'autres latitudes, de nouvelles habitudes et d'aurores inconnues.
[18:00-21:00] Vernissage d'Eric Duyckaerts "Terpsichore"
- Location:
- Galerie Martine Aboucaya
5, rue Sainte-Anastase 75003 Paris M° Saint-Sébastien - Froissart, Chemin Vert, Saint-Paul France Phone : +33 (0)1 42 76 92 75 Fax : +33 (0)1 42 76 92 60 Mail : info@martineaboucaya.com Internet Site : www.martineaboucaya.com
- Description:
- « Les changements profonds et désordonnés de la chorégraphie comme des interrogations sur le corps (son langage) et les moyens techniques pour capter tous ces bouleversements m'ont donné l'idée de cette exposition. Je l'ai fait à ma façon, avec une désinvolture apparente et un engagement profond. »
Éric Duyckaerts
du samedi 18 avril au samedi 6 juin 2015

[18:00-21:00] Vernissage d'Ivan Messac
- Location:
- Antibes
Antibes 06600 Antibes M° Gare SNCF d'Antibes France Internet Site : www.antibes-juanlespins.com
- Description:
- Pepper Gallery
20 Rue Thuret
04 89 68 67 80

[18:00-21:00] Vernissage de Laurent Proux "Main invisible"
- Location:
- Semiose galerie-éditions
44, rue Quincampoix fond de cour 75004 Paris M° Rambuteau, Etienne Marcel France Phone : +33 (0)9 79 26 16 38 Mail : info@semiose.com Internet Site : www.semiose.com
- Description:
- 18|04 - 23|05|2015
Une thermoformeuse (de celle qu'on utilise pour fabriquer les pots de yaourts) dégueule une farandole de bras et de jambes. Arlequin démembré venant danser une ronde à la surface de la toile. Pièces détachées d'un corps productif que Laurent Proux ne cesse de représenter dans sa peinture. On connaît les intérêts (les obsessions ?) de l'artiste : l'usine dont il photographie, avant de retranscrire sur la toile, les postes de travail désertés et les machines en sommeil ; le bureau et ses hiéroglyphes statistiques et stratégiques. Paysages d'entreprises en mutation. Galaxies économiques dont l'équilibre semble menacé de l'intérieur (du tableau). L'exposition n'emprunte pas par hasard son titre à la théorie de la « main invisible » d'Adam Smith, le père du libéralisme. Le travail de Laurent Proux semble digérer, à sa manière toute picturale, les états d'âme de l'appareil capitaliste. Et on serait tenté de lire dans l'agitation croissante de ses motifs, dans leur fragmentation répétée, un état de crise. Un désordre formel rejouant l'hystérie des marchés financiers ; ce grand carnaval d'illusions dopés à la coke qu'était Wall Street dans les années 1980.
De la même façon que cohabitent dans le travail de Laurent Proux différents registres de visibilité (figuration et abstraction) et de traitement des surfaces (fonds épais et premiers plans lisses), s'y entrechoquent des énergies opposées, des mondes sur le point de basculer. Economie réelle contre économie virtuelle. Solidité des biens de productions contre fluidité des flux monétaires et du numérique. Stabilité idéologique des vieux socialismes (ce dessin d'un manuel de l'ex-RDA montrant une ouvrière cimentée à sa tâche) contre flexibilité opportuniste des politiques néo-libérales. Grisaille du quotidien contre bleus oniriques etc. Avec le temps, l'oeuvre de Laurent Proux s'est chargée en tensions autant qu'en composantes visuelles. Une complexité qui reste pour lui le gage de la liberté du regardeur, invité à s'aventurer dans l'huile ou le dessin pour en recomposer lui-même sa propre image. Ou l'expérience artistique comme arme de libération des masses, ainsi que le suggère l'écrivain allemand Peter Weiss dans son Esthétique de la résistance, le livre de chevet de l'artiste.
Céline Piettre

[18:00] Vernissage de Pierre Riollet
- Location:
- Rueil-Malmaison
92500 Rueil-Malmaison M° RER A Rueil-Malmaison France Internet Site : www.mairie-rueilmalmaison.fr
- Description:
- Les Extraits

[18:00-21:00] Vernissage de Stefan Hoenerloh
- Location:
- Galerie Richard
Galerie Jean-Luc & Takako Richard 74, rue de Turenne 3, Impasse Saint-Claude 75003 Paris M° Saint-Sébastien - Froissart France Phone : +33 (0)1 43 25 27 22 Fax : +33 (0)1 43 25 27 23 Mail : paris@galerierichard.com Internet Site : www.galerierichard.com
- Description:
- Vernissage de Stefan Hoenerloh
[18:00-21:00] Vernissage de Wolfgang Tillmans "Lignine Duress"
- Location:
- Galerie Chantal Crousel
10, rue Charlot 75003 Paris M° Saint-Sébastien - Froissart, Filles du Calvaire France Phone : +33 (0)1 42 77 38 87 Fax : +33 (0)1 42 77 59 00 Mail : galerie@crousel.com Internet Site : www.crousel.com
- Description:
- du samedi 18 avril au samedi 23 mai 2015
[18:00-20:00] Vernissage de Yang Fudong
- Location:
- Galerie Marian Goodman
66&79, rue du Temple 75003 Paris M° Rambuteau, Arts et Métiers France Phone : +33 (0)1 48 04 70 52 Fax : +33 (0)1 40 27 81 37 Mail : parisgallery@mariangoodman.com Internet Site : www.mariangoodman.com
- Description:
- La Galerie Marian Goodman a le plaisir d'exposer les nouvelles œuvres de Yang Fudong, pour sa quatrième exposition. L'artiste présente une installation vidéo multi-écrans, The Coloured Sky: New Women II, ainsi que de deux séries de photographies. Dans la lignée de New Women, film en noir et blanc réalisé en 2013 dépeignant une image de la femme inspirée du cinéma chinois des années 1930, The Coloured Sky: New Women II s'éloigne de l'esthétique du premier opus en présentant une atmosphère colorée évoquant l'enfance. Cinq jeunes femmes en tenues de plage évoluent dans un décor de bord de mer intentionnellement factice. Tour à tour ingénues ou séductrices, elles nous invitent à découvrir leur jardin secret, entre rêve et réalité.
du samedi 18 avril au samedi 30 mai 2015

[18:00-21:00] Vernissage de l'exposition "August Wala : ecce walla"
- Location:
- Galerie Christian Berst
3-5, passage des Gravilliers (accès par le 10, rue Chapon) 75003 Paris M° Arts et Métiers, Rambuteau France Phone : +33 (0)1 53 33 01 70 Fax : +33 (0)1 53 33 01 70 Mail : contact@christianberst.com Internet Site : www.christianberst.com
- Description:
- du 18 AVRIL au 23 MAI 2015
August Walla (1936 - 2001) - considéré comme l'un des "classiques" de l'art brut - était certainement le plus polyvalent d'entre eux.
L'oeuvre peint de cet Autrichien de génie est exposé et collectionné depuis près de 40 ans.
La galerie propose de découvrir une facette plus intime de sa création polymorphe à travers une cinquantaine d'œuvres rarissimes : photographies vintages, textes dactylographiés de manifestes, manuscrits et dessins au crayon de couleur. Le tout formant un ensemble historique jamais encore réuni dans une galerie.
Un catalogue de 190 pages, avec une préface de Johann Feilacher et des portraits réalisés par
Mario del Curto est publié.
[18:00-21:00] Vernissage de l'exposition collective "DISTANCES"
- Location:
- Galerie Edouard Escougnou
anciennement Galerie See studio 7, rue Saint-Claude 75003 Paris M° Saint-Sébastien - Froissart France Mobile : +33 (0)6 27 93 76 53 Mail : edouard@galerieedouardescougnou.fr
- Description:
- du 18.04 au 16.05.15
Distance(s) :
Mesure du proche et du lointain . Condition nécessaire aux choix de la rencontre . Possibilité d'un lien . Tracer le parcours . À rebours . Sur une ligne . Renversée . La coexistence . Question du temps et de l'espace.
Une exploration subjective da la notion de distance et des potentialités liées à sa représentation.
Avec Emanuele Becheri, Jessica Boubetra, David Casini, T-Young Chung, Serena Fineschi, Muriel Joya, Giovanni Kronenberg, Marco Andrea Magni, Audrey Martin, Pia Rondé & Fabien Saleil, Enrico Vezzi, Virginia Zanetti.
Commissariat de Matteo Innocenti avec le laboratoire Deriva

[18:00-21:00] Vernissage de l'exposition collective "FISSIONS"
- Location:
- Le Pré-Saint-Gervais
Le Pré-Saint-Gervais 93310 Le Pré-Saint-Gervais M° Pré-Saint-Gervais, Hoche, Eglise de Pantin, Porte des Lilas, Mairie des Lilas France Internet Site : www.villedupre.fr
- Description:
- Galerie Louise
4 place Severine
louise.atelier@gmail.com
Sur une proposition de Fanny Lambert, l'exposition « Fissions » rassemble les oeuvres de : Charlotte Charbonnel, Nils Guadagnin, Bertrand Rigaux, Ellen Schroven et Rémi Voche.
Du 18 avril au 30 juin 2015
VERNISSAGE LE SAMEDI 18 AVRIL DE 18H A 21H
« Et sans doute notre temps ... préfère l'image à la chose, la copie à l'original, la représentation à la réalité, l'apparence à l'être ... Ce qui est sacré pour lui, ce n'est pas l'illusion, mais ce qui est profane, c'est la vérité. Mieux, le sacré grandit à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l'illusion croît, si bien que le comble de l'illusion est aussi pour lui le comble du sacré. »
Feuerbach
(Préface à la deuxième édition de L'Essence du christianisme) -
[Incipit du chapitre 1 - la séparation achevée in La Société du Spectacle de Guy Debord -]
L'exposition est une expérience, une cellule, un précipité en attente de délivrer une vision. Réunies autour d'une terminologie aux propriétés « radioactives », les œuvres rassemblées ici ont en commun la mise en situation d'une ambiguïté latente. Résistant à se donner d'emblée, issues de pratiques et de médiums aussi divers que la vidéo, la photographie, l'installation sonore, ou encore le texte sous une forme poétique et éthérée, toutes forcent en elles l'illusion à venir se loger de façon formelle entre le plan et le volume, la représentation et sa matérialité, et enfin entre réel et virtuel. Semant le trouble, avançant masquées, elles viennent rappeler l'incontournable nécessité d'en faire appel aux composants "élémentaires" qui permettent d'appréhender la matière : la nature et la science, soit leurs corrélatives physiques et chimiques.
En faisant référence au phénomène éponyme connu pour sa défragmentation d'un noyau atomique lourd, l'exposition « Fissions » revêt, elle aussi, les aspects d'une tentative d'expérimentation. « Au lieu d'essayer vainement de sortir de ce cercle, il convient de faire l'expérience de l'état-de-chose dont il s'agit lorsque, toujours à nouveau, nous nous heurtons à ce mouvement circulaire ». L'expérience conduite en miroir à cette remarque de Martin Heidegger sur l'art et l'espace voudrait que l'œuvre en tant que projet, pensée, puis objet, soit ce point d'orgue venu se substituer à cette déperdition du réel autour de laquelle notre époque serait venue s'enrouler. Celle, d'abord, décrite en 1967 par Guy Debord, et avant lui par Ludwig Feuerbach, qui, en choisissant comme incipit à La Société du spectacle cette citation du philosophe matérialiste, annonçait déjà les prémices de ce que nommera Christophe Hanna, une « philosophie du désaveuglement ».
Afin de réinjecter de la matière à cette existence a-connectée ou ultra-connectée, toutes les œuvres présentées ici invitent, chacune à leur manière, à dépasser du regard les coulisses d'une réalité sous emprise. Au hasard de directions inattendues, la ligne d'horizon semble s'être déplacée, et de loin en loin le flou la gagne, la verticalité la guette. « Il y a du nouveau sous le soleil noir, de la matière noire », écrit Sollers.
En puisant à travers la science les potentialités d'une ligne permettant de redéfinir le cadre de l'espace, et en résonance avec la définition donnée par le philosophe allemand de l'artiste censé « accomplir (cette) confrontation » avec celui-ci, Fissions souhaiterait mener l'expérience inverse que sa propre définition en livre. Partir de l'éclatement du global et recouvrir enfin un lien qui ne serait plus uniquement de l'ordre du factice ou du mode illusoire (et dont l'art se serait a priori débarrassé), mais bien, à l'épreuve de la matière, réinvesti par les multiples fractions contenues par la substance.
L'évocation de la nature comme force tellurique se retrouve à plusieurs endroits de cette proposition, notamment à travers les traces des actions réalisées en pleine nature par Rémi Voche. En face, la science hésite entre perception physique et perception visuelle chez Nils Guadagnin ou encore chez Bertrand Rigaux. Ellen Schroven convoquera la lumière pour faire émerger un réel par intermittence. Enfin, un autre sens sera chargé de court-circuiter notre entendement grâce à l'installation déroutante de Charlotte Charbonnel.
Enfin, ce ne sera pas l'allusion au sacré que nous aurons retenue ici, mais bien les mystères propagés par les pouvoirs illusoires de l'objet lorsque ce dernier n'est plus vu qu'à travers des écrans intermédiaires. En attendant, il semble bien décidé à user de subterfuges quand il ne nous tourne pas le dos, le temps que l'acuité se fasse, à nouveau, plus précise.
Fanny Lambert

[18:00-21:00] Vernissage de l'exposition collective "Sweating as Distribution"
- Location:
- Treize
24, rue Moret 75011 Paris M° Couronnes, Ménilmontant, Rue Saint-Maur France Phone : +33 (0)1 48 05 79 48 Mail : treize.galerie@gmail.com Internet Site : www.treize.site
- Description:
- Une exposition du commissariat chez Treize à Paris. Du 19 avril au 16 mai 2015.
L'espace Treize a été repensé comme un cadre de "vie de famille" pour présenter BABY DOC.
BABY DOC est un journal qui grandit à chaque nouveau numéro. Mais on dit que grandir n'est jamais facile.
Dans ce nouvel espace, une chambre parentale, une chambre d'enfant et un étroit couloir moite, deviennent les témoins des transpirations, des fuites et des échanges de cette vie sous pression. Sweating as distribution. Avoir le cœur qui bat, le cerveau qui bout, être à court de souffle, jongler avec l'argent, et puis alors, dans l'excès des mélanges, engendrer un projet. Une fois les chocs et les fantaisies révélés, tous les sexes confondus et les étranglements relâchés, les premières traces d'une sorte de "stress archive' sont dispersées au sol, tandis que BABY DOC est dans son lit.
Au fil du temps BABY DOC grossira, nourrit de commentaires et d'expériences, de la mémoire et de la régénération de ses propres ressources. BABY DOC sera toujours le même BABY DOC mais il évoluera. Chaque nouvelle forme s'annoncera par un nouveau prix comme un nouvel âge.
BABY DOC 2€ c'est un extrait d'une pièce de théâtre de Stephen Adly Guirguis, un email poli de Morgan Courtois, une histoire de Margaret Drabble racontée par Ursula K Leguin dans l'un de ses essais, une très récente et très courte histoire de Lynne Tillman, une interview de Mayo Thompson et Tom Watson du groupe Red Krayola par Julien Bécourt, un écrit de Rachel Koolen et le début de l'ontologie de l'accident par Catherine Malabou. Avec des images. Édité par Lætitia Paviani & Camilla Wills.
Le cadre de "vie de famille" présenté dans l'espace Treize est composé des œuvres de Kerstin Brätsch & Debo Eilers (KAYA), Morgan Courtois, Christophe Hamaide Pierson, Anne Speier et Maija Timonen.

[18:30] Gala de la Fédération Française de Badminton
- Location:
- Hôtel Novotel Paris Tour Eiffel
61, quai de Grenelle 75015 Paris M° Charles Michels, Bir-Hakeim France Phone : +33 (0)1 40 58 20 00 Fax : +33 (0)1 40 58 24 44 Mail : H3546-RE4@accor.com Internet Site : www.novotel.com/fr/hotel-3546-novotel-paris-tour-eiffel/index.shtml
- Description:
- Gala de la Fédération Française de Badminton
[18:30-20:30] Vernissage de Valentina Liernur "AHHHHHHH"
- Location:
- Campoli Presti
6, rue de Braque 75003 Paris M° Rambuteau France Phone : +33 (0)1 40 29 08 92 Mail : info@campolipresti.com Internet Site : www.campolipresti.com
- Description:
- Suite à sa précédente exposition chez Campoli Presti en 2014 intitulée "AHH...AH...", et utilisant le procédé d'eau de javel sur du jean pour créer des toiles, Valentina Liernur, artiste de Buenos Aires, présentera AHHHHHHH.
Vernissage le samedi 18 avril de 18h30 à 20h30
du samedi 18 avril au samedi 23 mai 2015
[21:00] After des vernissages Perrotin
- Location:
- Hôtel d'Ecquevilly, dit du Grand-Veneur
60, rue de Turenne 75003 Paris M° Chemin Vert France
- Description:
- After des vernissages Perrotin
[21:00-22:00] Clôture du META festival
- Location:
- Silencio
144, rue Montmartre 75002 Paris M° Bourse, Sentier, Grands Boulevards France Mail : contact@silencio-club.com Internet Site : www.silencio-club.com
- Description:
- Clôture du META festival
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