Galerie Karsten Greve 5, rue Debelleyme 75003 Paris M° Saint-Sébastien - Froissart, Filles du Calvaire France Phone : +33 (0)1 42 77 19 37 Fax : +33 (0)1 42 77 05 58 Mail : galerieparis@karstengreve.fr Internet Site : www.galerie-karsten-greve.com
Description:
14 octobre - 23 décembre 2017
Être un naufragé, c'est être un point au milieu d'un cercle, perpétuellement. [...] Quand vous élevez le regard, vous vous demandez parfois [...] s'il n'y aurait pas quelqu'un d'exactement comme vous qui élève lui aussi le regard, lui aussi coincé dans cette géométrie, lui aussi en train de lutter contre la peur, la rage, la folie, la désespérance et l'apathie.
L'histoire de Pi, Yann Martel
La Galerie Karsten Greve a le plaisir de présenter Perpetually at the Centre, nouvelle exposition de Claire Morgan. Plasticienne d'origine irlandaise, elle est parmi les plus recherchés et talentueux artistes de la scène internationale. Cette exposition dévoile au public les œuvres récentes de l'artiste, spécialement réalisées pour cet espace. Nourrie de préoccupations écologiques et étiques, l'exposition est constituée de quatre nouvelles installations monumentales, où domine la dynamique des corps d'animaux taxidermisés qui semblent être contenus dans des environnements étrangers, mais aussi par de récentes sculptures sous-verre où l'écriture s'ajoute au dramatisme des compositions. Un corpus de délicats dessins permet de découvrir le minutieux travail de conception de l'artiste, en contraste avec le geste ardent et instinctif de la surprenante série de toiles grand format.
Le travail de Claire Morgan explore l'ambivalence de l'être humain dans son rapport avec la nature qui l'entoure. La réflexion autour de la présence de l'homme dans le monde, qui a comme conséquence la progressive destruction de l'environnement naturel, est objectivée par l'artiste dans ses installations, où les animaux taxidermisés semblent s'adapter à un monde de gaspillage consumériste qui tente de les engloutir. Dans la suspension temporelle qui caractérise ces sculptures aériennes, où les corps sont figés dans un mouvement perpétuel, le conflit se joue entre la vie et la mort, entre l'organique et l'artificiel.
Le projet de cette exposition est né de la contemplation du pouvoir de la nature, ainsi que de l'exploration du soi, de l'égo et de la condition mortelle de l'être humain. L'immensité de la mer, des forêts et de la nuit qui se manifestent comme un abîme, ont été l'objet d'une méditation profonde jusqu'à en devenir métaphore de l'existence entière, révélant à l'homme sa vulnérabilité. Cette réflexion n'est pas sans considérer la crise humanitaire en cours en Méditerranée, où la mer peut basculer d'espoir de vie à tombeau pour des milliers de migrants, ou la récente tragédie de la Grenfell Tower où les habitants ont vu leurs appartements se transformer en vision cauchemardesque. Les extrêmes changements climatiques, signaux d'alarme de futures crises humanitaires, font aussi partie des préoccupations qui inspirent l'artiste.
Les animaux naturalisés sont aussi symbole des batailles intimes de l'artiste, ils sont témoins de la prise de conscience de ses propres passions. Le besoin de chacun d'exister est pour Claire Morgan fortement lié à la passion et à la violence, à travers lesquelles s'expriment les nécessités humaines. La lutte fait partie du paysage intérieur de l'homme : qu'elle soit physique ou psychologique, elle engendre des cas de conscience. Ces questionnements guident aussi l'organisation de l'exposition, qui se déroule en suivant des couples d'idées spécifiques: le soi et la violence, le passage du temps et la transcendance, la peur du noir et de se noyer, le feu et la mort.
Le principe même de la taxidermie, que Claire Morgan exécute de sa propre main, repose sur une contradiction, ayant pour objectif de donner une apparence vivante à ce qui est mort. Cette ambivalence est propre à toute son œuvre : dans les dessins comme dans les peintures, des résidus du processus de taxidermie sont utilisés comme matériaux graphiques. Des éléments comme les os ou le sang, ainsi que des corps entiers d'animaux, sont intégrés dans les œuvres et leur donnent alors un caractère symbolique et rituel.
Dans le travail de l'artiste la nature est stupéfiante, parfaite dans son immobilité. L'ambiguë présence vitale de ces animaux taxidermisés contraste avec les fragiles formes géométriques créées par cette « vertueuse assemblagiste » à l'aide de fils de nylon auxquels sont suspendus graines de pissenlit ou fragments de plastique. Le monde de Claire Morgan est un univers où la nature, menacée par la présence envahissante et cynique de l'être humain, résiste dans toute sa beauté. Elle s'incarne dans la perfection d'un scénario géométrique et minimaliste, mais aussi dans la fragilité de structures si légères qu'elles pourraient disparaître par le simple souffle du vent.
Claire Morgan est née en 1980 à Belfast (Irlande) et habite et travaille à Gateshead, Newcastle upon Tyne (Angleterre). Très vite, ses œuvres sont exposées à travers toute l'Europe et son travail a fait l'objet de nombreuses commissions publiques et privées. En 2010, après avoir exposé au Palais de Tokyo, Claire Morgan a inauguré sa première exposition personnelle française à la Galerie Karsten Greve. À cette occasion elle a présenté pour la première fois ses « dessins au sang », œuvres sur papier témoignant du processus de taxidermie. Depuis, son travail a été présenté aussi bien en Europe qu'aux Etats Unis, où elle a participé à des nombreuses expositions collectives. Les installations et les dessins de l'artiste ont intégré des prestigieuses collections internationales publiques et privées, parmi lesquelles figurent le Museum of Old and New Art (MONA) en Australie, la Fondation ALTANA en Allemagne et la Collection Guerlain en France. En 2017 le FRIST Center for Visual Arts à Nashville a organisé sa première exposition personnelle aux États-Unis. La fondation Francès à Senlis, en collaboration avec la Galerie Karsten Greve, dédie à Claire Morgan une exposition personnelle visible jusqu'au 23 décembre 2017.
Claire Morgan, Tine To Die, 2017, waxwing (taxidermy), dandelion seeds, nylon, in vitrine, 88 x 51,6 x 51,6 cm
To an End, 2017, Pencil and watercolour on paper, 41 x 31 cm
Lo (detail), 2017, Tawny owl (taxidermy), polythène, nylon, in vitrine, 98,5 x 71,6 x 71,5 cm
Pedestal
2011
Aigrettes de pissenlit, aigrette (taxidermie), nylon, plomb, acrylique
270 x 60 x 60 cm
CM/S 11
Galerie Bertrand Grimont 42-44, rue de Montmorency 75003 Paris M° Rambuteau, Arts et Métiers France Phone : +33 (0)1 42 71 30 87 Mobile : +33 (0)6 85 45 01 30 Mail : info@bertrandgrimont.com Internet Site : www.bertrandgrimont.com
Description:
Le projet de la Petite Collection a été initié par l'artiste Florence Lucas. En 2014 a été lancée la première édition, Quatre vingt dix artistes ont répondu présents et chaque année environ le même nombre d'artistes participent à la nouvelle édition.
Le projet consiste à confier aux artistes des cartes postales vierges sur lesquelles ils font une œuvre originale. Les cartes sont regroupées, exposées et mises en vente à un prix unique. Chaque carte vendue fait l'objet d'une édition à cent exemplaires qui reviennent à l'artiste .
Notre époque est férue de gigantisme. Contrairement à cette tendance au monumental, la carte postale réinvestit le domaine de l'intime et inviter des artistes à travailler sur de petits formats devient un challenge et questionne sur les pratiques de l'art contemporain.
La Petite Collection fait appel à des pratiques traditionnelles comme le dessin, la peinture ou l'aquarelle. Les œuvres étant destinées à être reproduites pour l'édition de cartes postales, ce que l'œuvre va perdre en authenticité, elle le gagnera en visibilité.
La troisième édition de la Petite Collection s'annonce magnifique. A découvrir à la galerie Bertrand Grimont à partir du 7 décembre 2017. On vous attend nombreux
Petite promenade sur le site www.espace-CO2.com à la page Petite Collection, troisième édition.
Carreau du Temple 3, rue Dupetit-Thouars 4, rue Eugène Spuller 75003 Paris M° Temple, Filles du Calvaire, République France Mail : accueil@carreaudutemple.org Internet Site : www.carreaudutemple.eu
Galerie Isabelle Gounod 13, rue Chapon 75003 Paris M° Arts et Métiers, Rambuteau France Phone : +33 (0)1 48 04 04 80 Fax : +33 (0)1 48 04 04 80 Mail : info@galerie-gounod.fr Internet Site : www.galerie-gounod.com
Description:
STUDIO - Galerie Isabelle Gounod
Du 7 décembre 2017 au 27 janvier 2018
Fermeture de la galerie du 24 décembre 2017 au 3 janvier 2018
Vernissage le 7 décembre 2017 de 16h à 21h
La galerie Isabelle Gounod est heureuse de présenter une sélection de dessins récents de Glen Baxter, dont certains ont été réalisés dans le cadre de la collaboration de l'artiste avec le journal Le Point (2017).
C'est après avoir découvert le surréalisme et le dadaïsme (de Chirico, Picabia, Magritte, Ernst, Beckett, Roussel...) que Glen Baxter développe une appétence pour le non-sense, l'incongru et l'ironie. Jouant avec les associations entre textes et images, il agrémente ses dessins de commentaires pour obtenir des effets de décalage, une incongruité commune du texte et de l'image, nouant un rapport intense avec la langue et ses sonorités. Au burlesque de la situation dépeinte répond le grotesque d'un commentaire énoncé le plus sérieusement du monde.
Les plus importantes expositions des dessins de Glen Baxter ont eu lieu à New York, Londres, San Francisco, Munich, Tokyo, Sydney et Paris où il a régulièrement exposé. Ses oeuvres sont aujourd'hui présentes dans les collections de la Tate Gallery, du V&A Museum à Londres ainsi que dans de nombreux musées et collections privées à travers le monde.
Glen Baxter est également l'auteur de plusieurs ouvrages, publiés en anglais et en français. Ses dessins ont par ailleurs illustrés de prestigieux magazines, tels que le The New Yorker, The Independent on Sunday, Vanity Fair ou bien encore Le Monde.
Galerie Thessa Herold 7, rue de Thorigny 75003 Paris M° Saint-Sébastien - Froissart France Phone : +33 (0)1 42 78 78 68 Fax : +33 (0)1 42 78 78 69 Mail : galherold@free.fr Internet Site : www.thessa-herold.com
Description:
Vernissage jeudi 7 décembre de 16h à 20h
Exposition jusqu'au 20 janvier 2018
Né en 1904 en Allemagne, Francis Bott commence sa carrière artistique dans les années 1930 encouragé par Oscar Kokoschka. Il se tourne progressivement vers le surréalisme grâce, entre autre, à son amitié avec Francis Picabia. Il participera en 1947 à l'Exposition Internationale du Surréalisme à la galerie Maeght organisé par André Breton et Marcel Duchamp mais il prend rapidement ses distances avec le groupe pour se consacrer à l'abstraction qui est, selon lui, « le nouveau langage universel de l'art d'avant-garde ». Sa rencontre avec Alix de Rothschild en 1952 contribue fortement à sa reconnaissance artistique. Il acquiert ainsi, durant les années 1950 et 1960, un mode d'expression personnel qui consiste à appliquer des couleurs à la spatule. Il en résulte une œuvre autonome qui associe à des thèmes abstraits, des couleurs fortes. Depuis le début des années 1960, ses travaux sont exposés dans de nombreuses galeries d'Europe.
Pour cette exposition, la galerie Thessa Herold présente un ensemble d'œuvres de Francis Bott des années 1940 à la fin des années 1980.
Pour cette occasion, un catalogue est édité comportant une préface de Mathilde Marchand, la reproduction des œuvres exposées et une biographie de l'artiste.
Galerie L.J. Lemarié-Jeudy 12, rue Commines 75003 Paris M° Filles du Calvaire France Phone : +33 (0)1 78 38 44 47 Mail : info@galerielj.com Internet Site : www.galerielj.com
Description:
Vernissage jeudi 7 décembre en présence de l'artiste
Exposition du 7 décembre 2017 au 13 janvier 2018
La Galerie LJ est très heureuse de recevoir l'artiste américain Ben Tolman pour sa toute première exposition personnelle à Paris et en Europe. On l'avait découvert à la galerie dans l'exposition collective «Urbanopolis» en décembre 2016 avec ses incroyables dessins à l'encre représentant le chaos et la densité de la vie urbaine.
Ben Tolman (né en 1980) vit et travaille à Washington DC. Dipômé du Corcoran College of Art And Design en 2005, il a été finaliste du prix de portrait Outwin Boochever au Smithsonian National Portrait Gallery à Washington en 2009. Son travail a été principalement exposé aux USA, et en Europe au HR Giger Museum à Gruyères en Suisse.Ben Tolman crée des dessins à l'encre sur papier dont la densité dépeint les drames de la vie urbaine, répartis sur une série de niveaux. A partir de nos comportements dans l'environnement architectural, il explore une vue plus large des systèmes sortant de l'ordinaire qui forment notre société.
L'artiste débute chacun de ses dessins avec un rudiment de concept spatial, par exemple un bidonville, un gratte-ciel industriel, ou une allée. Avec la précision d'un architecte et les principes d'illusion optique de Maurits E. Escher, Tolman construits des scènes à multi-étages pour mettre en scène les actions de l'Homme. Dans ses paysages urbains composés d'une large variété de constructions, souvent en ruines et tagguées, on trouve un zoo humain cachant des surprises à la façon de «Où Est Charlie». Tolman remplit les pièces et les espaces avec un sens de l'humour aigu. Ces diverses scènes représentent, au fond, les vérités excentriques des strates complexes de notre société.
Galerie du Haut-Pavé 3, quai de Montebello 75005 Paris M° Maubert - Mutualité, Saint-Michel France Phone : +33 (0)1 43 54 58 79 Mail : contact@haut-pave.org Internet Site : www.haut-pave.org
Description:
EXPOSITION événement
Sortie du catalogue 2007/2017 : 11 saisons
Petits formats des 67 artistes
EXPOSITION DU 7 AU 20 DÉCEMBRE 2017
VERNISSAGE JEUDI 7 DÉCEMBRE 2017 DE 18H A 21H
Alexia Antuofermo / Claire Barbier / Élise Beaucousin / Laurent Belloni / Maya Benkelaya / Mélanie Berger / Élise Berimont / Lucie Bitunjac / Valérie Blin-Ravenet / Jean Bonichon / Élodie Boutry / Jean Philippe Brunaud / Marjorie Brunet / Olivier Cans / Benoît Carpentier / Claude Cattelain / Marine Class / Estelle Contamin / Flavie Cournil / Olivier de Coux / Nathalie Da Silva / Sébastien Dartout / Margaret Dearing / Marine Duboscq / Anne Gaiss / Benoit Gehanne / Clarence Guéna / Lotte Günther / Sophie Hasslauer / Anne Houel / Matthieu Jacquemin / Marion Jannot / Charlotte Jankowski / Cathy Jardon / Hélène La Forge / Julien Laforge / Cédric Landivaux / Oscar Malessène / Colombe Marcasiano / Elissa Marchal / Mickaël Marchand / Maud Maris / Cécile Meynier / Hélène Milakis / Richard Negre / Laurence Nicola / David Ortsman / Laurence Papouin / Matthieu Pilaud / Sébastien Pons / Étienne Pottier / Delphine Pouillé / Boris Raux / Lydie Regnier / Anne Marie Rognon / Xavier Rognoy / Mathilde Roussel / Sivan L. Rubinstein / Lucas Ruiz / Emmanuelle Samson / Clément Santos / Julie Savoye / Julia Scalbert / Régis Sénèque / Wilson Trouvé / Sophie Truant / Cécile Wautelet
Centre Commercial vous invite à l'inauguration de sa nouvelle boutique rue Madame à partir de 18h
Centre Commercial
18h à 22h30
9 rue Madame, Paris 6ème
Partenaires :
Cocktails par The social food
Bières par Deck & Donohue
Happenings par Badass Ethical Show
Photos par Ten Days In Paris
DJ Set par We Are Gold Diggers
Hayari Parfums et Accessoires
1 cour du Commerce Saint André (entrée du passage par le 130 Boulevard Saint Germain) 75006 Paris
+33 (0) 1 46 33 12 02
Ouverture exceptionnelle de 18h à 21h
A l'occasion des fêtes de Noël
Hayari Paris vous invite à une vente privée & dégustation
Découvrez de nombreuses surprises & promotions
ainsi que notre nouvelle collection maroquinerie
Une sélection de galerie de la rue des Beaux-Arts, rue des Seine et rue Bonaparte vous accueillent pour une nocturne de 18h à 21h, ainsi que L'Hotel, La Charette et Esquisse.
Tous les premiers jeudis du mois, votre rendez-vous culturel à Saint-Germain-des-Prés !
Galerie du Passage Pierre Passebon 20/26, galerie Véro-Dodat entrée du passage au 10, rue Croix des Petits Champs 75001 Paris M° Louvre - Rivoli, Palais Royal - Musée du Louvre France Phone : +33 (0)1 42 36 01 13 Fax : +33 (0)1 40 41 98 86 Mail : mail@galeriedupassage.com Internet Site : www.galeriedupassage.com
Description:
Pierre Passebon et Henry-Jean Servat
vous invitent à la signature du livre
OBSESSION MARLENE
La collection Pierre Passebon
Editions Flammarion
EXPOSITION // du 5 au 16 décembre 2017
VERNISSAGE // jeudi 7 décembre de 18h à 21h
Du 5 au 16 décembre 2017, la jeune artiste Alexandra Riss présente l'exposition Insight à la galerie du Crous de Paris et nous fait basculer dans l'étrange réalité du rêve semi-conscient.
Un lustre luxueux aux arabesques délicates suspendu au-dessus d'un trivial tapis de billard ; une étrange vestale figurée par une couverture de survie et des pieds humains solitaires ; une inscription à double sens, « Frappez fort », scandée par des néons au-dessus d'une porte ouverte... Dès sa résidence au pavillon de l'Octroi à Tours, qu'elle obtient en 2017, Alexandra Riss travaille à créer de puissantes visions chimériques qui nous font douter de notre appréhension du réel. L'exposition Insight présentée au mois de décembre à la galerie du Crous de Paris fait suite à ce travail et poursuit l'investigation de l'état de rêve éveillé à travers la notion psychiatrique de l'« insight », qui correspond à la conscience que le patient a ou non de son état pathologique.
Confronté aux objets exposés par Alexandra Riss, le spectateur se met à douter lui aussi. Quelle fonction faut-il attribuer à ces chaussures de rugby aux fragiles crampons de porcelaine? Que penser des images qui s'agitent dans notre esprit à la vue de ces objets absurdes, qui s'adressent directement à nos souvenirs les plus intimes? Comme dans un rêve, les choses acquièrent une dimension incompréhensible, incertaine. Les « objets performatifs » proposés par l'artiste sont des invitations à nous en emparer en esprit, à interpréter ces illogismes comme on peut, sans indices réels, à partir de notre expérience du monde et du voyage intérieur. L'artiste s'est inspirée de ses propres dérives et fantasmes pour créer ces oeuvres qui semblent agir seules dans l'espace, et nous propose de dévider à notre tour notre propre fiction à partir de leur existence. Au spectateur de lire des symboles dans leur composition et d'en tirer les conclusions qu'il faut.
La principale force de ces objets réside sans doute dans leur capacité à nous plonger dans un état second, où les états de conscience se succèdent de manière incohérente. Après les avoir longuement contemplés, le réel nous semble soudain décuplé, comme si une certaine psychologie de l'objet jusqu'alors restée cachée avait été soudain décortiquée. En témoignent les chaussons de danse classique étonnamment vivants dont l'artiste a remplacé la pointe très dure, qui comprime et érafle les orteils de la danseuse, par du verre délicatement arrondi : la beauté fragile qui émane de l'objet ainsi retravaillé émeut soudain le spectateur, mais le force aussi à garder à l'esprit, entre autres, quel est le prix de la légèreté du moindre geste dansé. Jeux de textures, d'opacité, d'impossibilité pratique nous font ainsi basculer vers un nouveau régime, instable et jouissif, de compréhension des images.
L'Insight est un terme psychiatrique qui détermine « l'état de conscience d'un trouble » par le patient ; autrement dit si le patient a la capacité de reconnaître ou non qu'il souffre d'une pathologie. Il n'existe pas de définition unitaire de l'insight. Certains le caractérisent comme l'acte intrinsèque de se voir soi-même, de se ressentir, de manière intransmissible : je ne puis avoir d'insight que de moi même.
S'appuyant sur un vocabulaire psychologique, Alexandra Riss fait suite à sa résidence au pavillon de l'Octroi à Tours en 2017. Intitulée Maladaptive Daydream, l'artiste reprend alors le nom d'un trouble non reconnu par le corps médical, traduit en français par « rêveur compulsif ». Les personnes atteintes développent une intense activité de rêverie éveillée ou activité imaginaire dont elles sont conscientes mais qui occupe la majeure partie de leur temps d'éveil. Au fur et à mesure le processus devient addictif. Pris au piège de leurs propres fantasmes les sujets entretiennent une relation amour/haine avec le monde fantasmagorique qu'ils se sont créés.
Pour Alexandra Riss cet univers onirique se manifeste chez l'artiste par la réalisation de ses œuvres. [...]
Galerie &co119 119, rue Vieille du Temple 75003 Paris M° Saint-Sébastien - Froissart, Saint-Paul France Phone : +33 (0)9 70 97 59 18 Mail : contact@8co119.co Internet Site : www.8co119.co
Description:
8 Décembre 2017 - 13 Janvier 2018
Prolongation au 1er février
Vernissage / Opening reception 7 Decembre à 18h
Galerie &co119 est heureuse de présenter la première exposition personnelle en Europe du photographe Eiji Ohashi.
Une nuit de tempête, rentrant chez lui dans la neige et le blizzard, Eiji Ohashi ne put se diriger que grâce à la lumière des distributeurs automatiques de boissons qui ponctuaient sa route. Il se dit qu'elles brillaient pour lui.
De ce jour, il se mit à voyager dans tout le Japon, recherchant les distributeurs dans les lieux les plus improbables. Il se rendit compte que bien plus que de simples machines, ils étaient symboliques de la société japonaise.
Le Japon est probablement le pays où l'on trouve le plus de distributeurs automatiques. Il y en a à tous les coins de rue, dans le moindre village, et parfois au milieu de nul part. Les distributeurs automatiques contribuent très nettement à l'effort constant des japonais de rendre la vie plus pratique, plus facile. Cependant, ces machines, tout comme les hommes, doivent être rentables. Le photographe en fit la découverte en retournant dans un coin perdu qu'il avait photographié quelques mois auparavant. Une des deux machines qu'il avait vue lors de son premier passage avait disparue.
Les photographies de Ohashi remettent en cause les valeurs de la société japonaise. Il dit: "la mentalité sérieuse et très méthodique des japonais a été un facteur clef dans la prolifération des distributeurs automatiques, mais ces mêmes qualités contribuent dans le même temps à rendre la société japonaise oppressante et suffocante", ou encore "Cette recherche se poursuit en permanence, mais nous n'avons pas besoin de ce degré de facilité pour vivre. Plutôt, nous devrions rechercher quel est le fondement du bonheur, maintenant que nous avons atteint un tel degré de confort.
Pour Ohashi, les distributeurs automatiques sont très ambigus. Alors qu'ils mettent en exergue les défaut de notre société, il dit: "Un des messages que je voudrais transmettre dans mon travail, est mon rêve d'un monde où chacun pourrait briller". Finalement un peu comme les machines qu'il photographie avec tant de passion.
Galerie Patrice Trigano 4 bis, rue des Beaux-Arts 75006 Paris M° Saint-Germain-des-Prés, Odéon, Mabillon France Phone : +33 (0)1 46 34 15 01 Fax : +33 (0)1 46 34 64 02 Mail : contact@galerietrigano.com Internet Site : www.galeriepatricetrigano.com/fr
Description:
Exposition du 7 décembre au 13 janvier 2018
A l'occasion de l'exposition, Claude Mollard, à la Maison Européenne de la Photographie, la galerie présente une série de photos de l'artiste intitulée: Les visages de Meknès.
"Je n'ai cessé d'enrichir mon Musée imaginaire de milliers de visages photographiés dans mes périples à travers les continents. Et j'ai peu à peu composé, au fil des années, une Anthropologie imaginaire, comme l'écrit d'Edgar Morin, ou une réinterprétation du monde selon Tahar Ben Jelloun, contribuant à décrypter, comme d'autres auteurs ont bien voulu s'y attacher, le sens de cette quête obstinée, dévoilée lors d'expositions en France et à l'étranger. En 2009, à Meknès, à l'invitation de l'Institut français, j'ai entrepris de dresser un portrait de la médina à partir de nombreux visages captés dans les monuments, les arbres et des objets de la vie quotidienne. Dans l'espace public, aux portes de la médina, 300 photos d'Origènes de grands formats ont été exposées : des images révélant des esprits nichés au creux de réalités apparemment inertes. Leur réunion composait un portrait multiple, changeant et riche de ses différences. Quelques-unes de ces photographies sont présentées par Patrice Trigano à la croisée des peintures de Tahar Ben Jelloun." Claude Mollard
Légendes:
- à gauche : Le facteur a avalé la lettre..., 2009, détail du mur de la médina, Meknès, tirage numérique sur toile, signé et numéroté sur 3 exemplaires, 120 x 82 cm.
- à droite : L'homme derrière le moucharabieh, 2009, Grillage posé devant un garde-corps. Médina de Meknès, tirage numérique sur toile, signé et numéroté sur 3 exemplaires, 120 x 82 cm.
Galerie Couteron 16, rue Guénégaud 75006 Paris M° Odéon, Mabillon, Pont Neuf, Saint-Michel France Phone : +33 (0)1 43 25 62 49 Mobile : +33 (0)6 61 86 61 14 Mail : contact@galerie-couteron.com Internet Site : www.galerie-couteron.fr
Description:
Sculptures & dessins
EXPOSITION DU JEUDI 7 DÉCEMBRE AU SAMEDI 13 JANVIER 2018
Galerie Noelle Aleyne 18, rue Charlot 75003 Paris M° Arts et Métiers, Filles du Calvaire, Saint-Sébastien - Froissart France Phone : +33 (0)1 42 71 89 49 Fax : +33 (0)1 48 81 72 31 Mail : galerie.noelle.aleyne@gmail.com Internet Site : www.galerienoellealeyne.com
Description:
Peintures et Dessins
Le climat singulier dans lequel nous plonge à chaque exposition Colette Bréger rend compte d'une poétique picturale toujours en connexion à l'enfance et à la nature. Sa nouvelle exposition, « L'ombre des bois » en référence aux bois de cerf trouvés par des enfants en pleine nature, est une ode à la joie - moment magique de la surprise, de l'inattendu, du trophée, de la conquête !
Si la majestuosité de la nature prime ici avant tout autre chose, elle n'est pas sans éveiller la symbolique du renouveau, de la vie qui se perpétue et du passage du temps.
De cette heureuse découverte lors d'un vagabondage dans les safres, l'artiste nous propose une promenade en poésie, haute en couleur, trame d'une réjouissante exposition où nous la suivons comme toujours avec enthousiasme.
Galerie Nikki Diana Marquardt 9, place des Vosges 10, rue de Turenne 75004 Paris M° Saint-Paul, Chemin Vert, Bastille France Phone : +33 (0)1 42 78 21 00 Fax : +33 (0)1 42 78 86 73 Mail : galerie@galeriemarquardt.com Internet Site : www.galerienikkidianamarquardt.com
Description:
EXPOSITION du 06 au 12 DEC 2017
SIGNATURE le 07 DEC de 16h à 19h
VERNISSAGE le 07 DEC de 18h à 22h
FOURMI
Un Ovni graphique sans équivalent et une vraie prouesse artistique!
En illustrations uniquement réalisées en fourmis, qui racontent la soif d'aventure d'un jeune Londonien de la fin du XIX siècle.
L'album retrace son histoire, avec des illustrations tout en fourmis ( dressées par le héros!) qui accompagnent de manière poétique et artistique l'imaginaire du lecteur.
Derrière l'histoire...
C'est bien connu : la fourmi vit en colonie, et c'est donc par colonnes que Cyril Houplain les a fait avancer. Afin qu'elles tracent la route à l'aventure qu'il a créée - pour les petits comme pour les grands. En noir, en blanc, en rouge. C'est bien connu : la fourmi vit en nombre, et l'auteur, pendant des milliers d'heures, les a dessinées par milliers. Une par une. A la main. Un bateau ou une diligence, un oiseau ou une arête de poisson, un chameau ou un cheval, un cow boy ou des indiens ( Apaches), un train ou un avion, des gants ou un haut-de-forme ou encore la Reine Victoria en personne : tout est dessiné en fourmis.
Un travail d'entomologiste qui se prendrait pour un orfèvre.
Un boulot dingue. Un boulot d'artiste.
Cyril Houplain
Créateur de l'univers visuel du chanteur Matthieu Chedid, et de la comédie musicale Le Soldat Rose, Cyril Houplain a aussi signé la mise en scène de nombreux spectacles (-M, Zazie, Thomas Dutronc, Arthur H, Tété, Oxmo Puccino...).
Directeur artistique et réalisateur au sein du collectif H5, il a récemment exposé, à la Gaité-Lyrique ( exposition
« Hello »). Obstiné et infatigable, comme le sont ses amies les fourmis Cyril Houplain a fait un travail spectaculaire pour son premier album de littérature jeunesse : il a dessiné 12 fourmis par centimètre carré pour raconter l'histoire rétrofantastique de Fourmi.
En librairie depuis le 18 octobre
80 pages
34 X 34 cm
22 euros
editions Milan
Fanny His, Catherine Fontaliran, Zbigniew Niemiec et la galerie Maître Albert seraient heureux de vous retrouver autour d'un verre le jeudi 7 décembre de 18 heures à 21 heures pour le vernissage de leur exposition " Peintures Sculptures et Photos"
Un événement musical de jazz aura lieu le jeudi 14 décembre de 18h à 19h30.
Une séance de signature pour l'ouvrage poésie Ardoise et Bois de Monique Dehais et Bernadette Buffet le samedi 16 décembre de 15 heures jusqu'à 18 heures.
Jeykill, membre fondateur de Bleu Noir, nous propose une plongée dans son univers artistique à travers une série d'œuvres inspirées par l'environnement qui l'entoure, à la fois beau et sauvage, autour d'un symbole commun : le cercle.
L'océan, étendue de plaisir dont la force impose crainte et respect ; la plage, aux grains de sable éternels mais submergés par des vagues à la puissance presque divine ; le ciel, d'un bleu porteur d'espoir ou d'un gris menaçant sont les éléments dont la dualité inspire l'artiste.
Le cycle de la vie, le cercle de l'infini, fermé dans sa forme mais symbole d'ouverture en son sens profond, repose sur cette opposition et, à travers son art, Jeykill nous fait ressentir le fragile équilibre de notre planète : dessiner, peindre, sérigraphier, abîmer la matière, la déconstruire, peindre à nouveau, son processus de création instinctif pousse à la réflexion.
Bleu, jaune, or, papier détrempé, sérigraphie, dessin, spray et acrylique sont autant d'éléments qui entrent dans la composition de ses œuvres, réunies autour du symbole Mandala majeur, le cercle, dont la transposition artistique se retrouve en filigrane, éclatant ou discret, entre décomposition du support et précision des traits.
Comme un coucher de soleil, symbole circulaire suprême où nos repères s'estompent et où la nature change de forme, Jeykill nous invite à traverser cette passerelle et à voyager avec lui.
Galerie Rive Gauche - Marcel Strouk 23, rue de Seine 75006 Paris M° Mabillon, Saint-Germain-des-Prés, Odéon France Phone : +33 (0)1 56 24 42 19 Fax : +33 (0)1 56 24 09 19 Mail : art.rive.gauche@wanadoo.fr Internet Site : www.galerie-strouk.com
Description:
"( ... ) Dans les années 1980, à New-York, JonOne digère
le passé de la scène qui s'active principalement dans
le métro et dans la rue. Dans un univers cloisonné
par le style, générateur de normes, il instaure
la liberté en axis mundi. Avant le départ pour Paris,
l'invention du Freestyle délivre la lettre de sa pesanteur
et l'inscrit plus intensément dans la peinture
abstraite. Suivant les étapes nécessaires à la réalisation
du graffiti - le croquis, le remplissage, les
contours, suivis de la mise en volume -, il procède
par rétention. Ne conservant qu'un dessin sommaire,
architecture sous-jacente où il pose les bases spatiales
de sa pièce, ainsi que son flux coloré, il crée
des signes flottants, suspendus dans l'espace, substituant
au statisme de la lecture la circulation des
énergies visuelles. L'improvisation, telle qu'a pu la
développer le musicien Ornette Coleman dans son
Free jazz, joue un rôle d'importance."
Extrait " TRANSFORMATIONS " - Tom Laurent - 2012 -
Galerie Intervalle 12, rue Jouye-Rouve 75020 Paris M° Pyrénées, Belleville France Phone : +33 (0)1 43 15 94 58 Mail : contact@galerie-intervalle.com Internet Site : www.galerie-intervalle.com
Description:
Julien Mignot (1981), artiste autodidacte, collectionneur et passionné de musique, oscille la nuit entre le club Le Silencio et la Philarmonie de Paris. Le jour, on le retrouve dans les coulisses de défilés. Portraitiste pour la musique et le cinéma, il est régulièrement publié dans les magazines français et étrangers.
Entre 2009 et 2016, chaque mois pendant huit ans, Julien Mignot a volé des images au temps qui passe en sélectionnant dans son journal une photographie, un texte et un morceau de l'immense discographie qui a rythmé la période.
La série 96 months forme un puzzle intime de photographies argentiques. Tirages « Fresson » et pigmentaires.
Texte lu par Jeanne Balibar.
Playlist ordonnée par Jeanne Added.
Mixage par Olivier Lasson.
Cadre lumineux et réglette lumineuse réalisés par Ava du Parc.
Texte de présentation par Léa Chauvel-Lévy, critique d'art et directrice artistique.
« Vermeer peint vers 1668 Le Géographe. Julien Mignot ne ressemble aucunement au sujet du tableau, un homme attablé à sa table de travail, décati et gagné par le temps, mais étonnamment, il m'y a toujours fait penser. J'ai compris plus tard pourquoi. Julien a étudié la géographie avant de découvrir qu'il deviendrait photographe. En réalité, je crois qu'il n'a pas vraiment déserté les territoires de cette discipline. Ces territoires sont devenus sensibles, incarnés mais c'est toujours la terre, ses paysages et les humains qui les arpentent qu'il continue à sonder. La méthode a changé. La tonalité et la musique aussi, mais la partition est toujours la même, où vacillements du monde et ondes sismiques déploient cette fois une carte intime. La sienne, faite de lignes simples, reliées par des points personnels, comme dans ce jeu d'enfant où il faut suivre les numéros qui se succèdent, pour dessiner une forme fragile. Montagnes rougies par le soleil sur le déclin, vallons perdus et coincés dans l'inconnu, chemins vicinaux
refroidis par la neige, routes brunes vers l'infini... Le géographe a muté, s'est doté de couleurs et a repeint le monde. Pas d'instant décisif, surtout pas. Mais une narration singulière où se projeter. L'image n'est pas prise dans sa toile, proie d'une araignée qui l'y aurait jeté, au contraire elle vit encore. Regardez les pieds de cette fille endormie, ils vont bouger, elle va se réveiller. Il n'y a aucune concordance des temps à trouver dans cette écriture photographique profondément actuelle. Les images de Julien Mignot « présentent » un monde, plutôt que l' « enregistrent ». Lui rendent sa présence. Ce couple, impudique et heureux continue de s'embrasser devant nous. Comment, alors qu'il fait jour lorsque que je la guette, cette femme de dos, peut-elle scruter le noir de la nuit, cape jetée à l'aveugle sur la campagne ? Rarement, aura-t-on vu autant image en train de se faire. Se tramer sous nos yeux, s'écrire à notre vue. Celle-ci se tisse à mesure que notre regard se pose sur elle et bannit dès lors toute possibilité d'être retenue captive dans le passé. Ni araignée, ni toile, l'image vit encore, chasseuse de mort, créant ex nihilo le cadre toujours vivant de sa vie intérieure. »
Entre 2009 et 2016, soit chaque mois pendant 96 mois, Julien Mignot (1981) a sélectionné une image de ses errances photographiques. 96 months forme un puzzle intime.
Merci à Jeanne Balibar de dire le texte écrit par Julien Mignot.
Merci à Jeanne Added, qui a ordonné la playlist compilée par Julien Mignot entre 2009 et 2016.
Les tirages en édition limitée sont présentés en trois formats dans la technique « Fresson » au procédé charbon ou en tirage pigmentaire.
Un caisson lumineux de 96 diapositives (œuvre unique) présente la série complète. Une réglette lumineuse (édition de 30 exemplaires) permet de reconstituer son propre journal photographique en choisissant 12 diapositives dans la série 96 months.
Texte de présentation par Léa Chauvel-Lévy, critique d'art et directrice artistique.
Vermeer peint vers 1668 Le Géographe. Julien Mignot ne ressemble aucunement au sujet du tableau, un homme attablé à sa table de travail, décati et gagné par le temps, mais étonnamment, il m'y a toujours fait penser. J'ai compris plus tard pourquoi. Julien a étudié la géographie avant de découvrir qu'il deviendrait photographe. En réalité, je crois qu'il n'a pas vraiment déserté les territoires de cette discipline. Ces territoires sont devenus sensibles, incarnés mais c'est toujours la terre, ses paysages et les humains qui les arpentent qu'il continue à sonder. La méthode a changé. La tonalité et la musique aussi, mais la partition est toujours la même, où vacillements du monde et ondes sismiques déploient cette fois une carte intime. La sienne, faite de lignes simples, reliées par des points personnels, comme dans ce jeu d'enfant où il faut suivre les numéros qui se succèdent, pour dessiner une forme fragile. Montagnes rougies par le soleil sur le déclin, vallons perdus et coincés dans l'inconnu, chemins vicinaux
refroidis par la neige, routes brunes vers l'infini... Le géographe a muté, s'est doté de couleurs et a repeint le monde. Pas d'instant décisif, surtout pas. Mais une narration singulière où se projeter. L'image n'est pas prise dans sa toile, proie d'une araignée qui l'y aurait jeté, au contraire elle vit encore. Regardez les pieds de cette fille endormie, ils vont bouger, elle va se réveiller. Il n'y a aucune concordance des temps à trouver dans cette écriture photographique profondément actuelle. Les images de Julien Mignot « présentent » un monde, plutôt que l' « enregistrent ». Lui rendent sa présence. Ce couple, impudique et heureux continue de s'embrasser devant nous. Comment, alors qu'il fait jour lorsque que je la guette, cette femme de dos, peut-elle scruter le noir de la nuit, cape jetée à l'aveugle sur la campagne ? Rarement, aura-t-on vu autant image en train de se faire. Se tramer sous nos yeux, s'écrire à notre vue. Celle-ci se tisse à mesure que notre regard se pose sur elle et bannit dès lors toute possibilité d'être retenue captive dans le passé. Ni araignée, ni toile, l'image vit encore, chasseuse de mort, créant ex nihilo le cadre toujours vivant de sa vie intérieure.
Sobering gallery 87, rue de Turenne 75003 Paris M° Saint-Sébastien - Froissart France Phone : +33 (0)9 66 82 04 43 Mail : contact@soberinggalerie.com Internet Site : www.soberinggalerie.com
Description:
7 décembre 2017 - 3 février 2018
Vernissage le jeudi 7 décembre de 18h à 21h
Marcela Serra, née en 1983 est une artiste chilienne diplômée d'art visuel de l'université du Chili. Elle a fait de nombreuses expositions collectives comme par exemple la rencontre métropolitaine dans les arts visuels au centre culturel Las Condes, Santiago.
En 2008 Marcela Serra remporte le Prix National d'Art et de Poésie dans la catégorie « jeune » de la ville de Valparaíso. Elle a fait d'autres expositions collectives comme Corredores de large distancia dans la salle Juan Egenau de l'université du Chili en 2007 et en 2008 elle expose à la galerie Balmaceda 1215 avec son installation transmision en vivo.
En 2016 elle présente pour la première fois son travail à la Galerie Sobering à l'occasion de l'exposition collective Against the Conspiracy of Invisibilities. Elle revient à la Galerie Sobering pour son premier solo show Any Tunnel is Just a Painting du 7 décembre 2017 au 3 février 2018.
Dans le travail de Marcela Serra, une place importante est accordée à la pixellisation, au flou et à la surexposition, elle a une approche photographique de la peinture. On retrouve le vocabulaire du digital, elle réfléchie à l'impact des images dans les médias et à ce que le regard peut décrypter.
Marcela Serra propose des images communes à tous qui deviennent par là même des indicateurs significatifs d'une époque.
Son travail est une traduction picturale des images numériques dans sa condition la plus précaire, ses images sont empruntes du quotidien et de la culture populaire.
Dans la plupart de ses oeuvres, sa peinture est liée aux principes posés par la technique de la nature morte dans la peinture espagnole du XVIIème siècle qui concentre son attention sur les objets du quotidien.
Any Tunnel is Just a Picture
Le thème de l'exposition trouve son origine dans l'imaginaire des dessins animés, sujet qui est représenté d'une part comme un imaginaire nostalgique et affectif associé à l'enfance discursivement perçu comme neutre ou sans contenu idéologique.
D'un autre côté, contrairement à cette première idée, le dessin animé représente explicitement une propagande de guerre / est représenté explicitement comme une propagande de guerre.
Sa composante idéologique est destinée à être masquée sous un statut de trivial ou naïf, que l'on attribue souvent à cette catégorie de représentation.
Cette série de peintures se réfère au « painted tunnel gag », c'est à dire des personnages animés impliqués dans l'action de peindre une image avec l'intention de créer une illusion d'optique de prolongation de l'espace d'une manière réaliste et plausible dans son propre univers.
Cette stratégie auto-référentielle qui ne se rapporte et ne se réfère qu'aux dessins animés apparaît pour la première fois dans « The Road Runner Show » en 1949.
« ... Mes peintures tentent de mettre en évidence le processus initial de l'exposition c'est à dire restituer en peinture cet imaginaire des dessins animés et ouvrir à l'interprétation la problématique inhérente à la représentation picturale.
Les deux œuvres, par exemple, se réfèrent à l'arc rond qui constitue le tunnel, et à l'utilisation de la perspective schématique, éléments qui nous rappellent historiquement les principes constructifs du naturalisme installé depuis les débuts de la Renaissance... » Marcela Serra (extrait)
Galerie Béatrice Soulié 21, rue Guénégaud 75006 Paris M° Odéon, Mabillon, Pont Neuf, Saint-Michel France Phone : +33 (0)1 43 54 57 01 Mobile : +33 (0)6 63 64 22 81 Mail : contact@galeriebeatricesoulie.com Internet Site : www.galeriebeatricesoulie.com
Description:
Huile, fusain et pierre noire & Acrylique
Vernissage le jeudi 7 décembre 2017
Exposition du 8 décembre au 13 janvier 2018
Du mardi au samedi, de 14 heures à 19 heures
Carré Rive Gauche Quai Voltaire, rue des Saints-Pères, rue de l'Université, rue du Bac, rue de Lille rue de Beaune, rue de Verneuil, rue Allent 75007 Paris M° Rue du Bac, Saint-Germain-des-Prés, RER C Musée d'Orsay France Phone : +33 (0)1 42 60 70 10 Mail : info@carrerivegauche.com Internet Site : www.carrerivegauche.com
Description:
I-GALLERY.INTELLIGENCE
1 quai Voltaire
75007 Paris
07/12/17-27/01/18
« I-Gallery. Intelligence » présente du 7 décembre 2017 au 27 janvier 2018 l'exposition de Mihail Chemiakin «Les trottoirs de Paris ».
Les œuvres exposées représentent le bilan du travail minutieux de l'artiste qui, pendant quinze ans, a sillonné les rues nocturnes de Paris en prenant en photo des papiers froissés, des taches sur des pavés, des fêlures d'asphalte, de la peinture coulée, des écorces d'arbres.
Les photos prises ont servi à créer des sujets et images inattendus, engendrés par l'imagination de l'auteur.
Des photos mates ont donné naissance à des pastels et à des dessins d'encre. Un nouveau regard sur des choses discrètes a motivé une nouvelle recherche créatrice pour faire apparaître un graphisme insolite et novateur.
Une synthèse métaphysique à la base de cette série d'œuvres réunit entre eux le rythme lent de pas, des ombres nocturnes, des souvenirs et réflexions qui forment l'ensemble des associations, émotionnel et sentimental.
Même si certaines œuvres donnent lieu à des interprétations multiples, on peut y voir l'attitude philosophique propre à Chemiakin par rapport à la nature, à l'environnement, à l'histoire, aux gens, ce qui se transforme en généralisation si caractéristique pour toute l'œuvre du Maître.
Librairie-galerie Artbiblio 13, rue Bonaparte 75006 Paris M° Saint-Germain-des-Prés France Phone : +33 (0)1 42 03 20 35 Mail : librairie@artbiblio.com, galerie@artbiblio.com Internet Site : www.artbiblio.com
Description:
Visages et paysages de l'émigration russe parisienne (1965-2003)
Galerie du Passage Pierre Passebon 20/26, galerie Véro-Dodat entrée du passage au 10, rue Croix des Petits Champs 75001 Paris M° Louvre - Rivoli, Palais Royal - Musée du Louvre France Phone : +33 (0)1 42 36 01 13 Fax : +33 (0)1 40 41 98 86 Mail : mail@galeriedupassage.com Internet Site : www.galeriedupassage.com
Description:
Vernissage le jeudi 7 décembre 2017 à partir de 18h
Exposition du vendredi 8 décembre 2017 au samedi 13 janvier 2018
Philippe Morillon est un photographe d'exception témoin d'une époque toute aussi exceptionnelle. Armé de son appareil photo, il a parcouru la nuit Parisienne de la fin des années 70 au début des années 80. Son œil exercé y a capturé des moments uniques de rencontres et de vie. C'est avec plaisir que la Galerie de la Clé expose son travail couvrant entre autres des lieux mythiques tels que Le Palace, Le Sept et La Main Bleue. Andy Warhol, Karl Lagerfeld, Yves Saint-Laurent ou encore Mick Jagger et toute une galerie de noctambules discoïdes font partie des sujets photographiés par Philippe. À cette occasion, vous êtes cordialement invités à nous rejoindre lors du vernissage de l'exposition intitulée « Au Palace ce soir » Jeudi 7 Décembre à partir de 18 heures.
Galerie Hayasaki ATELIER MIRE 12-14, rue des Jardins Saint-Paul Village Saint-Paul 75004 Paris M° Saint-Paul, Sully - Morland, Pont Marie France Phone : +33 (0)1 42 71 10 29 Mobile : +33 (0)6 89 38 19 48 Mail : kayokohayasaki@gmail.com Internet Site : www.hayasaki.fr
Description:
La Galerie Hayasaki présente l'exposition des professeurs de Céramique Paris :
Anne-Claire Martin
Elisabeth Ratier
Haruko Yamamoto
Kaori Kurihara
Kayoko Hayasaki
Laurence Franceschini
Monica Degain
Shinobu Frot
Studio Galerie B&B 6, rue des Récollets 75010 Paris M° Gare de l'Est France Phone : +33 (0)1 40 38 08 88 Mail : info@studiogaleriebb.com Internet Site : www.studiogaleriebb.com
Description:
Vernissage le jeudi 7 décmbre à 18h00
Exposition du 7 décembre au 10 décembre 2017
Horaires: jeudi 14h - 21h, vendredi et samedi 10h - 21h, dimanche 10h - 20h
Les Galeries Lemétais, M Gallery et Polysémie réunies pendant 4 jours pour vous offrir le meilleur de leurs artistes, à petit prix.
Galerie Polysémie I contact@polysemie.com I +33 0607 272 558
Galerie Pol Lemétais I galerie@lemetais.com I +33 0672 956 018
Galerie M I dariaannamoldovan@gmail.com I +39 333 940 9374
Centre Wallonie-Bruxelles à Paris 46, rue Quincampoix 127-129, rue Saint-Martin 75004 Paris M° Rambuteau, Les Halles, Châtelet France Phone : +33 (0)1 53 01 96 96 Fax : +33 (0)1 48 04 90 85 Mail : info@cwb.fr Internet Site : www.cwb.fr
Description:
Du 8 décembre 2017 au 4 février 2018
Installations, peintures et dessins de Marianne Berenhaut, Sarah Kaliski, Arié Mandelbaum
Commissariat : Gérard Preszow et Lucie Duckerts-Antoine.
"L'Intime & Le Monde" met en lumière une sélection d'oeuvres de trois plasticiens contemporains bruxellois : une installatrice, Marianne Berenhaut, et deux peintres, Sarah Kaliski et Arié Mandelbaum. Par-delà leurs singularités, ils partagent des traits communs manifestes dans leur rapport au monde, leur imaginaire, leur biographie et leur quête respective. Ils jouent tous trois des incessants allers- retours de l'intime des corps souffrants et désirants aux horreurs infligées par l'Histoire. Ces trois artistes ne font pas école. Ils ne constituent pas une communauté esthétique mais un destin commun et la mémoire revisitée - la génération des enfants juifs bruxellois ayant survécu à l'extermination - les unissent et contrai-gnent chacun à rendre visible, à actualiser un temps commun fondateur de leur parcours de vie et de création. Chacun nous parle à sa manière d'un monde qu'ils partagent.
http://www.cwb.fr/programme/lintime-le-monde
EXPOSITION OUVERTE DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H À 19H. SAMEDI ET DIMANCHE DE 11H À 19H.
Galerie Sakura Marais 21, rue du Bourg Tibourg 75004 Paris M° Hôtel de Ville, Saint-Paul France Phone : +33 (0)1 73 77 45 69 Mail : contact@galerie-sakura.com Internet Site : www.galerie-sakura.com
Description:
du 7 décembre 2017 au 14 janvier 2018
100 oeuvres inédites sur Starwars
Après le succès de son "expo contre-attaque" de 2015, Sakura convie à nouveau les personnages de Star Wars à rejoindre sa galerie au centre de Paris.
Pour obtenir une invitation personnalisée par email, il faut se rendre ici :
https://invitations.galerie-sakura.com/201712-StarWars/
Pendant 1 mois (du 7 décembre 2017 au 14 janvier 2018), les réalisations (sculptures, photographies, illustrations...) de plus de 40 créateurs de renommée mondiale seront ainsi mises en scène. Contemporaines, décalées, surprenantes, intrigantes... Aucune ne laissera les visiteurs indifférents, chacun des artistes ayant eu à cœur d'exprimer sa propre vision du mythe.
C'est sans doute la plus grande franchise de l'histoire du cinéma, mais aussi l'une des plus rentables. Son infuence sur la pop culture de ces 30 dernières années est colossale et ses personnages iconiques sont profondément ancrés dans l'imaginaire collectif. Autant de raisons qui ont poussé la galerie d'art Sakura à monter une toute nouvelle exposition autour de cette saga mythique qu'est Star Wars. Une plongée dans l'univers décalé et très inspiré d'artistes internationaux de renom, à venir admirer dès le 7 décembre prochain au cœur de Paris
50 artistes réunis au coeur de Paris pour réinterpréter le mythe
Après le succès de sa précédente exposition sur le thème du tatouage, la galerie Sakura convie les personnages de Star Wars à rejoindre le centre de Paris pour un évènement qui s'annonce extraordinaire à plus d'un titre ! 100 œuvres seront exposées, dont la plupart inédites, à l'image des «mashup» en or réalisés par Travis Durden. Pendant 1 mois, les réalisations (sculptures, photographies, illustrations...) de 50 créateurs de renommée mondiale seront ainsi mises en scène dans la galerie Sakura. Contemporaines, décalées, surprenantes, intrigantes... Aucune ne laissera les visiteurs indiférents, chacun des artistes ayant eu à cœur d'exprimer sa propre vision du mythe.
Galerie Claire Corcia 323, rue Saint-Martin 75003 Paris M° Arts et Métiers, Réaumur - Sebastopol, Strasbourg - Saint-Denis France Phone : +33 (0)9 52 06 65 88 Mobile : +33 (0)6 62 84 03 74 Mail : contact@galeriecorcia.com Internet Site : www.galeriecorcia.com
Description:
Ody SABAN crée la "beauté" par strates successives. Elle peint puis dessine sur sa peinture, repeint puis redessine jusqu'à être satisfaite de l'image obtenue, sans aucune préscience de l'oeuvre à atteindre. Le vertige de la création, l'euphorie prennent le dessus. Ody SABAN immerge le spectateur au coeur d'une nature luxuriante, inquiétante, dévorante, où les êtres et la végétation se métamorphosent, parés de couleurs flamboyantes et psychédéliques. Cet univers de forêts oniriques est le lieu de toutes les éclosions, propice à l'étreinte amoureuse, à la quête spirituelle, au recueillement. Dans la forêt inondée se meuvent des bateaux qui représentent l'Inconscient humain, habités d'êtres surgissant de la mythologie personnelle de l'artiste.
Bourgeons de fêtes utopistes
Texte de Thomas Mordant - 2 février 2016
Les dernières œuvres d'Ody Saban se présentent comme une grande fête. Une ivresse lucide naît d'un savant mélange d'humour, de désirs, de mythologies fantastiques.
Ces œuvres, pleines à craquer de vie, n'ont plus assez de la surface des toiles. Elles prennent de plus en plus de volumes jusqu'à former, dans certaines œuvres, de véritables bas-reliefs minces, extrêmement touffus.
Les êtres hybrides assemblés par Ody Saban ont toutes et tous été mordus et partiellement façonnés par la douleur. Toutefois, la plupart d'entre elles et eux ont relevé la tête et décidé de s'inventer des souhaits nouveaux dans un monde neuf. Ils continuent à surgir des terres rouges et ors de la forêt magique, de ses feuillages extasiés ou de ses cours d'eaux vives, mais leurs activités et leurs liens gagnent en intensité. Là se tiennent, dans des buts précis, des assemblées de femmes. Ainsi « pour la transformation des objets magiques », « pour la construction d'un sourire aérien » ...
Des espoirs se font jour, sous les aspects les plus divers. Ainsi sous la forme d'une nageuse en plein ciel, de rayons de soleils inattendus, d'un soudain « poussin accompagné parmi les fleurs ». Des rêves phosphorescents sont extraits de lourds rouleaux de temps : « Elle pique la mémoire ».
Des conseils sont parfois donnés aux compagnes et compagnons de voyage : « ne perdez aucune de vos têtes !» Et en effet, certains personnages créés par Ody Saban ont tant de visages et de mémoires, élégamment emboîtées les unes dans les autres, qu'ils risqueraient d'en laisser traîner l'une ou l'autre ici ou là. Un tableau porte comme titre une citation de Jacques Prévert : « Si les chevaliers de l'Apocalypse arrivent... » (Ils sont là ! l'artiste vous les montre !) « ... donnez d'abord à boire aux chevaux. »
Les amoureux, à force de faire l'amour, transforment maintenant le monde autour d'eux, apprivoisent très doucement la nature, sans l'effaroucher. La volonté et la nécessité de vivre intensément, ouvertement, librement, à hauteur humaine, ont rarement été exprimées de façon aussi pleines.
Galerie Vallois 35&41, rue de Seine 75006 Paris M° Odéon, Saint-Germain-des-Prés, Mabillon France Phone : +33 (0)1 43 25 17 34 Fax : +33 (0)1 43 29 06 42 Mail : vallois35@vallois.com, vallois41@vallois.com Internet Site : www.vallois.com
Description:
Nous voici déjà au neuvième et dernier volet de cette année Paris - Cotonou - Paris, riche en découvertes : 39 artistes, de tous horizons, se sont succédé dans les deux galeries depuis le lancement de ce grand hommage au Bénin ! Ils nous ont montré la richesse et le dynamisme de ce pays et tout particulièrement du Centre Arts et Cultures de Cotonou, où beaucoup de ces artistes sont partis en résidence et y ont nourri leur inspiration de rencontres et d'échanges.
Pour clore ce beau programme, la galerie du 41 rue de Seine présentera les artistes taïwanais A-Sun Wu et Paloma Chang, qui ont rapporté de leur résidence au Centre un ensemble de tableaux et de sculptures en bois, céramique et verre, empreint de leur fascination pour l'Afrique, ses peuples, ses couleurs, sa spiritualité... Un dialogue passionnant entre l'art brut et expressionniste d'A-Sun Wu et celui tout en délicatesse de Paloma Chang.
Au 35 rue de Seine ce seront les œuvres de Bruce Clarke qui évoqueront les grandes figures de l'émancipation de l'Afrique mais aussi certains de ses plus grands drames comme le génocide des Tutsi du Rwanda. Aston quant à lui présentera des sculptures faites d'objets de récupération qui sous l'apparence enjouée de musiciens ou d'animaux dénoncent les excès de la société de consommation.
Galerie Les filles du calvaire 17, rue des Filles du Calvaire 75003 Paris M° Filles du Calvaire France Phone : +33 (0)1 42 74 47 05 Fax : +33 (0)1 42 74 47 06 Mail : paris@fillesducalvaire.com Internet Site : www.fillesducalvaire.com
Description:
Exposition du 08 décembre 2017 au 13 janvier 2018
Vernissage le 07 décembre 2017 de 18h à 21h
La galerie Les filles du calvaire a le plaisir d'annoncer l'exposition « Your brain is my bedroom », une exposition collective dont le commissariat a été confié à Ange Leccia. Avec les œuvres d'Hoël Duret, Emma Dusong, Florian Mermin, Ange Leccia & Nidgâté.
Qui pourrait croire aujourd'hui à l'existence d'une vie privée comprise comme une séparation stricte à l'égard de la sphère publique et un retrait dans la tranquillité ? Qui imagine encore sa maison ou son appartement comme le lieu de protection d'une intégrité physique et mentale ?
A travers les oeuvres de 5 artistes, Your Brain is my Bedroom joue ainsi avec la notion d'espace domestique pour mieux la fissurer.
Galerie Sophie Marcellin
20 Passage Verdeau, 75009 Paris
J'ai le plaisir de vous inviter personnellement à venir au VERNISSAGE de l'exposition collective des sculpteurs et photographe animaliers contemporains à laquelle je participerai avec quelques photos choisies, qui aura lieu le JEUDI 07 DECEMBRE prochain à partir de 18h00 à
la Galerie MARCELLIN 20, passage Verdeau 75009 PARIS
Du jeudi 7 au dimanche 10 décembre
Jeudi 7 décembre de 10h à 22h
Vendredi 8 décembre de 12h à 17h
Samedi 9 décembre de 10h à 22h
Dimanche 10 décembre de 10h à 18h
Vernissage jeudi 7 décembre à 18h
Remise des prix samedi 9 décembre à 18h
Concert samedi 9 décembre à 20h
Carreau du Temple 3, rue Dupetit-Thouars 4, rue Eugène Spuller 75003 Paris M° Temple, Filles du Calvaire, République France Mail : accueil@carreaudutemple.org Internet Site : www.carreaudutemple.eu
La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP), située au sein de l'hôtel de Lamoignon, magnifique hôtel particulier du 16e siècle au cœur du Marais, rouvre ses portes après plusieurs mois de rénovation et de travaux. La BHVP, spécialisée dans l'histoire de Paris, la littérature et le théâtre, sera de nouveau ouverte au public à partir du 11 décembre prochain !
Détentrice de trésors exceptionnels comme le manuscrit de L'Éducation sentimentale de Flaubert, la dernière lettre de Camille Desmoulins ou l'extraordinaire fonds photos de « France Soir », la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris ouvre ses portes au public après plusieurs mois de rénovation et restauration.
Avec cette rénovation et la création de nouveaux services, dont le prêt de livres anciens, la BHVP s'ouvre à un plus large public et améliore les conditions d'accueil de ses usagers. Les nouveaux espaces permettront de mettre en valeur ses nombreux trésors, comme l'immense tableau d'Eugène Bourgeois, Vue de la place de la Bastille et de ses environs en 1889.
Bruno Julliard, Premier adjoint à la Maire de Paris, chargé de la Culture et Véronique Levieux, adjointe à la Maire de Paris chargée du Patrimoine, seront présents pour rappeler leur attachement aux fonds patrimoniaux, d'une très grande richesse, qui contribuent au prestige culturel de la collectivité parisienne et participent au rayonnement de la capitale.
Personnalités présentes :
- Bruno Julliard, Premier Adjoint à la Maire de Paris chargé de la culture et des relations avec les arrondissements
- Véronique Levieux, Adjointe à la Maire de Paris chargée du Patrimoine
Le Salon H 6/8, rue de Savoie 75006 Paris M° Odéon, Saint-Michel, Pont Neuf France Mobile : +33 (0)6 80 17 65 47 Mail : contact@salonh.fr Internet Site : www.salonh.fr
Description:
Vernissage le 7 décembre de 18h30 à 21h30
Exposition du 8 décembre 2017 au 10 mars 2018
Du mardi au samedi, de 14h30 à 19h & tlj sur rendez-vous
Venez découvrir la nouvelle exposition du salon H !
Baudouin Collignon, artiste pluridisciplinaire, y expose ses photographies, dessins ainsi que ses vidéo-diptyques.
Nous vous invitons à un voyage en Grèce avec l'artiste pour guide.
Slow Galerie 5, rue Jean-Pierre Timbaud 141, rue Amelot 75011 Paris M° Filles du Calvaire, Oberkampf, République France Phone : +33 (0)1 43 55 44 68 Mail : contact@slowgalerie.com Internet Site : www.slowgalerie.com
Description:
Editions limitées
DU 7 DECEMBRE 2017 AU 13 JANVIER 2018
VERNISSAGE JEUDI 7 DECEMBRE DE 18H30 à 21H00
"FUCKING FREEDOM!" est un cri d'amour !
2017 est l'année de la parole qui se libère, l'année ou la moutarde nous monte au nez et déclenche une envie collective et irrépressible de dénoncer les injustices supportées depuis le big bang par la moitié de l'humanité. Partout dans le monde, les femmes se battent pour cette « Fucking Freedom », unies et solidaires. Avant les séismes provoquées par #metoo et #balancetonporc, quelques mois avant, les CacheteJack nous ont envoyé cette série de 20 dessins pour proposer une exposition en décembre 2017. L'exposition n'était pas prévue, le planning déjà plein, mais nous n'avons pas pu résister ! Les Cachetejack sont connues pour leur engagement, leur humour et leurs dessins forts aux aplats colorés qui raillent les travers de notre société. Pour « Fucking Freedom », elles sont en roue libre, elles exultent et ça se voit! Leur parole se déploie dans des dessins hypnotiques dont l'esthétique pop rappelle le « flower power » des années 70, ils vibrent d'énergie, d'amour et d'humour, ils clament la soif de liberté d'égalité et de respect. La femme est représentée sous toutes ses coutures, poils aux pattes et poing levé !
Réunies sous le pseudonyme de Cachetejack depuis 2011, Nuria Belliver et Raquel Fanjul, forment un duo d'illustratrices espagnoles aujourd'hui basées à Berlin. Ensemble et armées de leur humour, elles ont développé un univers personnel, puissant, très expressif, qu'elles déclinent en illustrations, peintures murales, livres, magazines, journaux et vêtements. « Fucking Freedom » est leur 2e exposition à la SLOW Galerie après « Sliding adrenaline » en septembre 2015 qui nous mettait en garde avec malice et humour, contre nos addictions aux réseaux sociaux et jeux vidéo.
Lo Spazio 52, rue Trousseau 75011 Paris M° Ledru-Rollin France Mobile : +33 (0)6 17 71 84 56 Mail : lospazio.photo@gmail.com
Description:
L'espace d'exposition LO SPAZIO vous présente la deuxième exposition de l'année :
"LA TRAVERSEE DES ALPES"
Une exposition de Cecilia Garroni Parisi
du 7 décembre au 28 janvier
ouverture les samedis de 12h à 19h
Vernissage le jeudi 7 décembre à partir de 18h30
Présentation du livre + intervention musicale + drinks & snacks
Italiens émigrants, les plus anciens sont arrivés avant la guerre ou dans l'immédiat après guerre, avec ou sans papiers, en recherche de tout ce qui n'existait plus dans leur Pays. Les plus récents sont en France depuis le début des années 2000, mus par de tout autres aspirations. Ces récits et ces visages singuliers animent le livre "La traversée des Alpes" qui sera présenté le jour du vernissage, édité chez Les Editions Contrejour.
Cecilia a recueilli leur histoire, elle les a photographiés.
Les courts textes, en version française et italienne, qui accompagnent les photographies sont leurs mots.
Le titre La traversée des Alpes est un hommage tout particulier à ceux qui ont traversé la frontière à pied et qui ont physiquement ressenti la distance avec leur patrie.
La distance est, avec le recul, ce qui unit toutes ces personnes : qu'elle pèse ou qu'elle soulage, elle ne laisse jamais indifférent.
"Le projet de Cecilia Garroni Parisi nous raconte les histoires de gens au destin et aux rêves divers qui nous rappellent notre passé, pas si lointain, de peuple de migrants.
Ses portraits semblent traduire tour à tour, la détermination, l'orgueil et la fierté de chaque réussite, les espoirs et les attentes, la nostalgie, l'assurance des couples qui ont vécu ensemble la traversée des Alpes et celle des choix solitaires".
"Les images sont directes et sensibles sans le recours à des dispositifs esthétiques envahissantes. Cecilia inspire confiance, une fois ses indications données, elle sait s'effacer et plonger ses personnages dans le rôle de protagonistes de cette saga au happy end". [...]
Laura Serani, préface du livre La Traversée des Alpes, septembre 2017
Cecilia Garroni Parisi / biographie
Auteur de ce livre (ou du livre La traversée des Alpes), d'origine romaine, elle vit à Paris depuis 1999. Après des études en philosophie et esthétique, elle s'oriente vers la photographie, comme portraitiste et reporter. Elle raconte par ses images des histoires de vie, avec un particulier intérêt pour le rapport de l'homme à son travail.
En 2004, elle publie également Life in a day. Tales from the Pietro Barbaro oil tanker, un livre sur la vie à bord d'un pétrolier. Puis, en 2006, Ragazzi di strada, un ouvrage commandé par l'Unicef et portant sur les enfants de la rue à Kinshasa.
Galerie de l'Europe 55, rue de Seine 75006 Paris M° Mabillon, Saint-Germain-des-Prés, Odéon France Phone : +33 (0)1 55 42 94 23 Fax : +33 (0)1 43 25 02 93 Mail : europe@noos.fr Internet Site : www.galerie-europe.com
Description:
Du 5 décembre au 13 janvier, La Galerie de l'Europe à Paris et les Éditions h'Artpon présentent New York in black, Photographies de Christophe Jacrot.
Ces incroyables et inquiétantes photographies de Manhattan privé d'électricité et plongé dans le noir ont été prises après le passage de l'ouragan Sandy, fin octobre 2012. Comme dans ses séries sur les villes sous la pluie et sous la neige, le photographe Christophe Jacrot magnifie ici l'émouvante vulnérabilité de New York, géant aux pieds d'argile face aux forces de la nature.
« On m'avait dit qu'il y avait des coupures d'électricité, mais ce à quoi je m'attendais était encore bien loin de la réalité. Je n'imaginais pas une mégalopole telle que New York complètement privée de lumière. Ça a été un immense choc ! Il n'y avait plus ni enseignes lumineuses, ni feux tricolores, ni éclairage public, rien ! J'étais venu traquer la fragilité de Manhattan dans les intempéries, et j'ai assisté au spectacle d'une ville dépouillée de son éclat, mise à nue et désertée. Tout le sud de Manhattan avait été plongé dans le noir complet ; vision irréelle d'un ville inquiétante, fantomatique, mais belle, comme je ne l'avais jamais vue. Le défi fut donc de photographier le noir - cette absence de lumière qui ne trouve à exister que dans son contrepoint, la lumière. Ainsi s'élèvent dans la nuit les phares des voitures, les gyrophares de police ou la lampe de poche des piétons téméraires qui cherchent leur chemin. Une autre vision de New York, rare et fragile. » Christophe Jacrot
Ces photographies de Christophe Jacrot, prises en 2012, après le passage de l'ouragan Sandy, font aujourd'hui l'objet d'un beau livre publié aux éditions h'Artpon.
Christophe Jacrot dédicacera son livre à La Galerie de L'Europe le jeudi 7 décembre lors du vernissage.
Galerie HEGOA 16, rue de Beaune 75007 Paris M° Rue du Bac France Phone : +33 (0)1 42 61 11 33 Mobile : +33 (0)6 80 15 33 12 Mail : contact@galeriehegoa.com Internet Site : www.galeriehegoa.com
Description:
Exposition du 8 décembre 2017 au 20 janvier 2018
À l'occasion de la sortie de son livre qui vient juste de paraître aux éditions IPANEMA, Genaro Bardy présente pour la première fois en galerie d'art à Paris sa série de photographies de villes désertées la nuit de Noël.
Un travail au long cours pour ce jeune photographe passionné qui a déjà immortalisé dans leur majestueuse solitude les villes de New-York, Paris, Londres et Rome. L'occasion de découvrir l'âme des capitales la nuit de Noël et de faire la connaissance d'un jeune artiste prometteur, déjà célèbre sur les réseaux sociaux !
Séance de dédicace le soir du vernissage.
Save the date ;-)
Pour les amateurs de sensations fortes, quelques tirages seront présentés en subligraphie.
Genaro Bardy - New York - 5th avenue - Thanksgiving - 2016
Galerie Art Maniak 10, rue de la Grange-Batelière 75009 Paris M° Richelieu - Drouot, Grands Boulevards, Le Peletier France Phone : +33 (0)1 42 46 94 97 Mail : clement.gombert@hotmail.fr Internet Site : www.art-maniak.com
Description:
La galerie Art Maniak, spécialisée dans le 9ème art, met à l'honneur la dessinatrice Marie-Anne BONNETERRE à l'occasion d'une exposition-vente des illustrations originales du livre « Les Contes de maman » écrit par Véronique JANNOT du 8 au 23 décembre 2017 à Paris.
Les contes de maman
Dans ce livre, qui sort en librairie le 30 novembre, Marie-Anne BONNETERRE et Véronique JANNOT s'allient pour le plus grand plaisir des petits. A travers cet ouvrage, le lecteur découvrira 10 contes aux sujets variés comme : une jeune pâquerette enlevée à sa famille, un mouton qui ne veut plus travailler ou encore un petit garçon bien triste le soir de Noël. Soutenu par les dessins frais et détaillés de Marie-Anne BONNETERRE ce livre nous apporte une dose de tendresse nécessaire.
Marie-Anne BONNETERRE
Marie-Anne est née à Paris en 1960. Elle est diplômée de l'Ecole de Nationale des Arts appliqués Duperré de Paris. Elle commence sa carrière dans le domaine du Cinéma d'animation comme animatrice puis décoratrice. Elle s'aventure ensuite vers les rivages de l'illustration de livres avec des dessins pour des manuels scolaires chez Belin, Magnard, Hachette, Nathan et Hatier. Elle illustre également la série « T'aurais pas dû » chez Hachette dans les années 2000.
Marie-Anne est aussi récompensée pour son talent. En 2015, un jeu qu'elle illustre, La Chasse au Gigamon, a été couronné par le dé d'Or du Festival des jeux de Cannes et par le trophée « jeunes éditeurs » du Festival International des Jeux de Parthenay.
Véronique JANNOT
Véronique Jannot est née en 1957 à Annecy. Elle débute à la télévision en 1972 dans « Le Jeune Fabre » de Cécile Aubry et joue dans le feuilleton « Paul et Virginie« . Le cinéma lui ouvre ses portes en 1979 dans « Le Toubib » où elle joue avec Alain Delon. En 1980, son visage est connu de toute la France grâce à la série télévisée « Pause-café« . Véronique Jannot connait aussi le succès en chanson. Elle collabore avec Laurent Voulzy, Henri Salvador, Gérard Lenorman etc. La galerie Art Maniak vous propose de découvrir aujourd'hui ses talents d'écrivaine au travers de ces contes pour enfants.
Le Pavé d'Orsay 48, rue de Lille 75007 Paris M° RER C Musée d’Orsay, Rue du Bac France Phone : +33 (0)1 42 61 13 24 Mail : lepavedorsay@gmail.com Internet Site : www.lepavedorsay.org
Description:
Vernissage le jeudi 7 décembre à partir de 18h30
Exposition du vendredi 8 au mardi 19 décembre
Ouverture : tous les jours de 13h à 18h sauf mercredi et dimanche
Pat De Caro presents Foreign Shores, an expansive collection of charcoal drawings that reflect upon our relationship to memory and time. Mounted in a narrative grid, extending throughout the gallery from floor to ceiling, the drawings surround the viewer with temporal associations. They promote meanings and metaphoric connections that change as the viewer's gaze moves across images and spaces. Composed of multiple, often fluid, points of view, De Caro's drawings release us from cartography, and encourage the viewer to navigate the waters of their own experiences. Like so much of her work, theses drawings are indicative of something familiar and mysterious situations that we fill by our own personal memories.
De Caro's imagery is inspired by these foreign shores and foreign waters; family memories and stories, passed on, shared and constructed to give expression to a collective consciousness.
De Caro says, " I was pondering that place between knowing and not knowing, when perception seems real, yet it triggers a vibration in our memory. Foreign Shores refers to the edge that defines those waters, that are both familiar and unfamiliar at the same time."
Pat De Caro nous présente Foreign Shores, une collection extensive de dessins au fusain qui évoque notre relation au souvenir et au temps. Montés en un schéma narratif qui s'étend à travers la galerie du sol au plafond, les dessins entourent le spectateur d'associations temporelles. Celles-ci impulsent des significations et des connections métaphoriques qui changent lorsque le regard traverse les images et les espaces. Composés de multiples points de vue, souvent fluides, les dessins de De Caro nous libèrent de la cartographie et encouragent le spectateur à naviguer les eaux de sa propre expérience. Comme la plupart de son travail, ces dessins évoquent des situations à la fois familières et mystérieuses que nous complétons à travers nos souvenirs personnels.
Le symbolisme de De Caro est inspiré par ces rives et ces eaux étrangères ; des souvenirs de famille racontés, transmis, partagés et construits afin de donner expression à une conscience collective. De Caro dit 'je méditais le lieu qui se situe entre savoir et ne pas savoir, quand la perception semble réelle, mais déclenche une vibration dans notre mémoire. 'Foreign Shores' se réfère au bord qui définit ces eaux à la fois familières et inconnues.
Galerie Grand E'terna 3, rue de Miromesnil 75008 Paris M° Miromesnil, Champs-Elysées - Clemenceau France Phone : +33 (0)1 42 65 14 46 Fax : +33 (0)1 42 65 20 50 Mail : k-nishikawa@jsb-g.co.jp Internet Site : www.gallery-grand-eterna.com
Galerie Wanted Paris galerie de photographie contemporaine 23, rue du Roi de Sicile 75004 Paris M° Hôtel de Ville, Saint-Paul France Phone : +33 (0)1 44 54 02 55 Fax : +33 (0)1 45 20 17 94 Mail : contact@wantedparis.com Internet Site : www.wantedparis.com
Description:
NOUVELLES AFFICHES 2017
à voir et acheter !
Venez découvrir les affiches Air poster 6 réalisées par AKATRE, ATELIER 25, ATELIER TROIS, CAMPING DESIGN, LA CASSE, CHEERI, DES SIGNES, LES GRAPHIQUANTS, GR20, IRRADIÉ, PILOTE ET CHRISTOPHE RENARD
Galerie Deux6 66, avenue de la Bourdonnais 75007 Paris M° Ecole Militaire France Phone : +33 (0)1 83 89 21 39 Mail : contact@deux6.com Internet Site : www.deux6.com
Description:
Exposition du 7 décembre 2017 au 10 janvier 2018
Artiste peintre affichiste autodidacte, Yann Penhouet vit et travaille à Paris. Passionné depuis toujours par l'art, l'histoire, les affiches anciennes et les vieux papiers, sa technique est centrée sur le collage, entre Pop Art et Street Art.
Avec ses œuvres uniques, il recherche avant tout à créer l'illusion de se retrouver face à une affiche ancienne au détour d'une ruelle, provoquant une certaine nostalgie.
Les papiers sont sélectionnés, collectionnés, rehaussés à la peinture pour être enfin collés, décollés et déchirés sur différents thèmes comme l'automobile, les pinups, le cirque, et le cinéma des années 50' et 60'.
Galerie Exit Art Contemporain 2, place Denfert-Rochereau 92100 Boulogne-Billancourt M° Boulogne - Jean Jaurès France Mobile : +33 (0)6 80 45 23 01 Mail : contact@exit-art.fr Internet Site : www.exit-art.fr
Description:
VERNISSAGE JEUDI 7 DECEMBRE DE 18H30 À 22H00
en présence des artistes
ET JUSQU'AU SAMEDI 23 DECEMBRE
Chaque année en décembre ...
La magie des fêtes envahit les murs et les espaces de la galerie avec des œuvres étonnantes, drôles, insolites, inédites ou sensationnelles ...
Vous êtes tous invités à venir découvrir la nouvelle édition de All Are Guests !
avec
Delphine Brabant, Katrin Bremermann, Patrick Bock, Jerome Btesh, Ambre Cardinal, Chanoir, Cieu, Anne Commet, Arthur Djoroukhian, Bruno Fontana, Pascal Frament, Christophe Goutal, Alice Grenier Nebout, Christine Jean, Juliette Jouannais, Erica Kaminishi, Nicolas Kuligowski, Sophie Mabille, Michel Perot, Lada Neoberdina, Alexandra Noat, Carla Querejeta Roca, Raphaël Renaud, Olivia de Saint-Luc, Vicenta Valenciano, Aurélien Vret, ...
Parc des Princes 24, rue du Commandant Guilbaud 24, rue Claude Farrère 75016 Paris M° Porte d'Auteuil, Porte de Saint-Cloud France Phone : 3275 Mail : fkallouche@psg.tm.fr Internet Site : www.leparcdesprinces.fr
Description:
Marcher concrètement sur les traces de Neymar dans les recoins les plus secrets du Parc des Princes sera bientôt possible. Le PSG a décidé de lancer à partir du 16 décembre prochain un nouveau jeu au cœur même de son stade de la porte d'Auteuil. L'ambition est d'en faire une expérience entre spectacle immersif, théâtre et jeu d'évasion.
Concrètement, les joueurs auront 90 minutes pour résoudre une énigme à l'aide d'indices disséminés à l'intérieur du stade. Des acteurs accompagneront le scénario qui plongera les participants dans une intrigue censée se dérouler le jour d'un match décisif. Un déroulement dans lequel va se glisser un grain de sable... La partie permettra aux joueurs de pénétrer dans des lieux habituellement interdits au public.
Voir le stade sous un autre angle
Le jeu emmènera en effet des salons et loges VIP aux tribunes, en passant par les vestiaires, le bord de la pelouse, les zones réservées aux médias ou dans le couloir des joueurs... « Cela n'a pas vocation à être une simple visite du stade, explique Fabien Allègre, le directeur merchandising, développement et diversification du club parisien. L'idée est de faire connaître le stade sous un autre angle. Nous voulons nous adresser aux fans du PSG mais également aux amateurs de ce type de jeux et aux curieux. L'idée est aussi de faire parler du PSG en dehors du strict domaine des terrains de foot. »
Les joueurs pourront accéder à des salles habituellement interdites au public.
Cette diversification voulue par le président Nasser Al-Khelaïfi a déjà pris corps à travers les académies implantées sur plusieurs continents, la création d'équipes d'e-sport ou des collaborations dans la mode. Avec ce nouveau format de jeu, Paris se veut tout aussi ambitieux. Jusqu'à 150 joueurs pourront se lancer toutes les demi-heures dans les entrailles du Parc des Princes, et le club espère dépasser les 90 000 inscriptions lors des 60 premiers jours d'exploitation. En cas de succès, l'expérience pourrait alors se prolonger avec un nouveau scénario.
Renseignements et inscriptions sur inside.psg.fr. Horaires : de 10 heures à 13 heures puis de 14 heures à 19 heures tous les jours sauf veille, jour et lendemain de match. Tarif : 27 € pour les adultes (22 € pour les moins de 14 ans).
Qu'est-ce-qu'un escape game ?
Inventé il y a une dizaine d'années au Japon, le concept d'escape game, ou jeu d'évasion, consiste à s'échapper d'une pièce ou à venir à bout d'un parcours dans un temps donné grâce à une série d'énigmes à résoudre ou d'épreuves. Le jeu se pratique la majeure partie du temps en équipe.
La Bellevilloise Espace dédié à la Lumière, la Nuit et la Création 19-21, rue Boyer 75020 Paris M° Gambetta France Phone : +33 (0)1 53 27 35 77 Fax : +33 (0)1 53 27 35 70 Mail : infos@labellevilloise.com Internet Site : www.labellevilloise.com
Description:
Barbi(e)turix dédie le numéro #20 de son fanzine aux fesses et à la fesse !
Vingt-quatre pages pour explorer un territoire du corps aux enjeux multiples : politique, culturel, poétique et ludique...
Du boom du bum en selfies, de l'histoire de la culotte aux fesses au cinéma, de la fétichisation à la réappropriation : articles, illustrations et portfolio mettent à l'honneur et questionnent les dimensions de cette partie de l'anatomie, hyper-visible et souvent cachée, objet de désir et incontournable lieu du sujet.
Un fanzine cul mais pas que donc...
Pour le découvrir et fêter ça, rien de tel qu'une soirée de lancement ... Et c'est à la Bellevilloise que nous avons décidé de nous installer !
PROGRAMME
- Une expo pour admirer les oeuvres des artistes qui ont participé à ce numéro feat. Britney Fierce Linda Trime Otto Zinsou CASSIE RAPTOR Iris Marchand Lie Hilai.
- Le FANZINE #20 à venir découvrir et se procurer en exclusivité mondiale.
- De la musique finement sélectionnée par les djs du collectif : RAG, CATHERIN, Nari Fshr et F/cken Chipotle.
- Un photobooth dédié à vos fesses.
- Un tirage de Queer Tarot par Luby la douce.
- Toute l'équipe aux petits soins pour te rencontrer et te cajoler.
- Une tombola avec pleins choses à gagner sans efforts.
- Le Forum de la Bellevilloise : un lieu unique.
- Des cocktails spéciaux à base de gingembre pour réchauffer les fesses et les coeurs.
Le Marais Marais 75004 Paris M° Saint-Paul, Hôtel de Ville, Rambuteau, Arts et Métiers France
Description:
Concept store Maison Martin Morel
12 rue Commines, 75003 Paris
Maison Martin Morel, la plus jeune des marques centenaires, vous invite à célébrer ce premier anniversaire autour d'un verre le 7 décembre 2017 de 19h à 21h dans sa boutique du 12 rue Commines 75003.
A cette occasion, profitez de prix tout doux sur la collection AW 17 (jusqu'à -30%).
Dégustation gratuite des produits Michel et Augustin (cookies, smoothies, biscuits apéritifs, etc.)
La célèbre marque Michel et Augustin vous propose une soirée portes ouvertes dans leur Bananeraie avec des ateliers gratuits de dégustations de leurs produits et de leurs nouveautés en avant-première !
Tour Eiffel Société d'Exploitation de la Tour Eiffel 5, avenue Anatole France Champ de Mars 75007 Paris M° RER C Champ de Mars - Tour Eiffel, Bir-Hakeim France Phone : +33 (0)1 44 11 23 33 Fax : +33 (0)1 44 11 23 22 Internet Site : www.toureiffel.paris
Maison de la Mutualité Centre des Congrés 24, rue Saint-Victor 75250 Paris Cedex 5 M° Maubert - Mutualité France Phone : +33 (0)1 40 46 12 00 Fax : +33 (0)1 40 46 12 92 Mail : congresmutualite@fmp.fr Internet Site : www.congresmutualite.eu
[Rencontre-dédicaces] A l'occasion de la parution du beau livre "LEGO DINO" dans la collection Over the pop aux éditions Glénat, rencontrez les auteurs Florent Goussard et Shobrick (Aurélien Mathieu) au Dernier Bar avant la fin du monde !
LEGODINO est la rencontre de deux géants : les Dinosaures et les LEGO !
Fruit de l'imagination débridée de deux auteurs au service d'une association inédite, Florent Goussard est Paléontologue au Muséum national d'histoire naturelle, Aurélien Mathieu (alias Shobrick) a mis son talent de photographe au service de cette aventure improbable. Cet ouvrage mélange humour et esprit ludique pour vous initier aux secrets les mieux gardés de cette époque qui fascine toujours autant petits et grands.
Photos réalisées par Shobrick en studio avec le canon 5Dmark III. Le livre comprend 6 pages de making of où toutes les étapes de créations des photos sont expliquées en détail.
Swiss Life Banque ex Banque Fideuram Wargny 7, place Vendôme 364, rue Saint-Honoré 75001 Paris M° Tuileries, Madeleine, Opéra, Pyramides France Phone : +33 (0)1 53 29 14 14
Description:
Vernissage : Anna Prasolova, Daniel Castan et Richard Orlinski
Cité Internationale des Arts 18, rue de l'Hôtel de Ville 75180 Paris Cedex 04 M° Pont Marie, Saint-Paul France Phone : +33 (0)1 42 78 71 72 Fax : +33 (0)1 42 78 40 54 Mail : contact@citedesartsparis.fr Internet Site : www.citedesartsparis.net
Description:
Sous la direction de la commissaire d'exposition Claire Luna, les étudiants du département Amérique latine IESA arts&culture présentent l'exposition "Attaches".
Dans le cadre de l'Année France-Colombie 2017, "Attaches" met pour la première fois à l'honneur la jeune scène artistique colombienne de Paris.
L'exposition collective investit la Cité internationale des arts - la Galerie, le Corridor et l'Auditorium -, en plein cœur de Paris, du 8 décembre 2017 au 13 janvier 2018 !
La double identité des artistes sélectionnés est le point d'attache de cette exposition. Appartenant tous à la même génération (nés dans les années 80), les vingt-et-un artistes incarnent le croisement de deux cultures : celles de la France et de la Colombie.
Les 21 artistes d'Attaches : Alexandra Arango - Ivan Argote - Marcos Avila Forero - Chloe Belloc - Karen Paulina Biswell - Hilda Caicedo - Violeta Cruz & Léo Lescop - Raphaël Faon & Andres Salgado - Lili garcia - Carlos Gomez Salamanca - Laura Huertas Millán - Ana Maria Lozano Rivera - Julia Maria Lopez Mesa - Guillermo Moncayo - Daniel Otero - Camilo Restrepo - Felipe Ribon - Camila Salame - Juan Soto - Ana Tamayo
On vous réserve une belle soirée de performances pour le vernissage/cocktail qui aura lieu le 7 décembre à 19h :
> 20h : performance sonore interactive, Violeta Cruz "Level 15 : Ozone friendly Lemmings" (20 min)
> 20h : perfomance Julia Maria Lopez Mesa, Tension#2 (30 min)
> 20h45 : performance Lilli Garcia Gomez, Miguel Rojo et Gaëtan Brun-Picard "All our yesterdays"
> 22h : After à Les Nautes, 1 quai des Célestins
Un grand volet de l'exposition est dédié au cinéma : retrouvez toute la programmation sur notre site : www.expositionattaches.com
Galerie Marian Goodman 66&79, rue du Temple 75003 Paris M° Rambuteau, Arts et Métiers France Phone : +33 (0)1 48 04 70 52 Fax : +33 (0)1 40 27 81 37 Mail : parisgallery@mariangoodman.com Internet Site : www.mariangoodman.com
Description:
28 octobre - 22 décembre 2017
"Si j'ai déjà une vision, mon travail est presque terminé. Le reste n'est qu'une question de technique."
Hiroshi Sugimoto
Marian Goodman présente deux expositions d'œuvres de Hiroshi Sugimoto simultanément dans ses galeries de Londres et Paris. Par la photographie, la sculpture, l'installation et plus récemment, l'architecture, Hiroshi Sugimoto témoigne de ses questionnements sur le temps, la mémoire et le progrès dont il tente de retracer les enjeux des origines à nos jours. Il s'attache également à créer un pont entre les philosophies extrême-orientales et occidentales.
La galerie de Londres présente pour la première fois le travail de Sugimoto avec Snow White, une exposition de photographies appartenant à la série Theaters initiée en 1978. Les œuvres de l'exposition figurent des salles de cinéma ou de théâtre aux Etats-Unis et en Europe. Qu'il s'agissent de théâtres abandonnés, de drive-in ou de théâtres à l'italienne, tous ces lieux sont montrés sans public.
A l'origine la série Theaters est une expérience : Hiroshi Sugimoto laisse un long temps de pose pour capturer sur un seul photogramme les milliers d'images qui composent un film (le temps de pose varie selon la durée du film). L'« après-image » de cette longue exposition est le surgissement d'un écran d'un blanc pur et lumineux, qui persiste dans notre mémoire visuelle au-delà de la projection du film proprement dite. Pour la première fois, que ce soit dans l'exposition Snow White ou dans une nouvelle publication éponyme, l'artiste révèle les titres des nombreux films qui ont été projetés et capturés pour réaliser la série.
Les Abandoned Theaters mettent en scène d'anciennes salles de concert et de cinéma délabrées après des décennies d'abandon. A la fois reflets des crises économiques successives et des changements de paradigme en matière de divertissement, ces images évoquent les dessins des ruines classiques faites par Piranèse, à moins qu'elle ne fassent ici figure de ruines modernes. Depuis 2014 Sugimoto photographie également des théâtres à l'italienne. Après avoir commencé par les plus récents, il s'intéresse depuis aux tout premiers théâtres du genre, situés en Italie et datant de la Renaissance, comme le Teatro Olimpico de Palladio à Vincenza ou le Teatro all'Antica à Sabbioneta. Ces édifices italiens classiques sont les ancêtres architecturaux - et ont inspiré le style - de la plupart des salles de spectacle aux Etats-Unis que Sugimoto avait photographiés en premier lieu.
La galerie de Paris présente Surface Tension, une exposition dédiée aux photographies de la série Seascapes débutée en 1980. Pour Sugimoto, la prise de vue et la contemplation de ces images des mers du monde relient le passé au présent, mais aussi l'histoire de ces mers aux régions où il installe son appareil. La surface de la mer en constant mouvement est le gage que chaque œuvre possède ses caractéristiques uniques, en fonction des conditions météorologiques et atmosphèriques, de la luminosité du soleil ou de la lune. L'élément unificateur propre à la série est la composition parfaitement équilibrée entre la moitié inférieure de l'image, lestée par la mer, et la moitié supérieure, aérienne, qui représente le ciel, chaque paysage marin étant divisé, exactement en son centre, par la ligne d'horizon. Les œuvres présentées à la galerie de Paris vont de celles créées dans les années 1990 aux plus récentes, avec des photographies de 2017 de la mer de Tasman.
A Paris, l'artiste présente également cinq œuvres de sa série de sculptures en verre optique, connue sous le nom de Five Elements_. Empruntant sa structure à une pagode traditionnelle, l'objet comprend cinq formes, qui ont chacune une signification distincte, relative à la doctrine cosmologique bouddhiste des Cinq Universaux. La forme carrée représente la terre, le globe l'eau, la pyramide le feu, le demi-globe l'air, et la larme au sommet signifie le vide. Une photographie de la série Seascape_ est insérée dans le globe de verre de chaque sculpture. Dans la salle voûtée au niveau inférieur de la galerie, l'une des sculptures est installée face à une photographie des Chutes de Kegon, une des destinations touristiques les plus populaires au Japon.
Le lancement de Snow White, un nouveau livre en édition limitée publié par Damiani, aura lieu en présence de l'artiste à la Librairie Marian Goodman le 28 octobre, de 17h30 à 18h00.
A PROPOS DE L'ARTISTE
Hiroshi Sugimoto (杉本博司, Sugimoto Hiroshi) (né en 1948 à Tokyo au Japon) partage son temps entre New York et Tokyo. Il a été le commissaire de plusieurs expositions de son travail mais aussi d'œuvres d'art traditionnel japonais issues de sa collection personnelle, associant parfois les deux dans une même exposition telle que dans History of History, co-organisée par la Japan Society (2005-2006) et la Freer Gallery of Art and Arthur Sackler Gallery (Smithsonian Institution) ou plus récemment en 2014, dans Aujourd'hui le monde est mort au Palais de Tokyo. Une rétrospective de son œuvre a été organisée en 2006 par le Musée Hirshhorn à Washington et le Mori Art Museum à Tokyo. Parmi les expositions muséales récentes, on peut citer Black Box, organisée par Philip Larratt-Smith et présentée à la Fundacion MAPFRE à Barcelone et à Madrid en 2016, puis à FOAM (Musée de la photographie d'Amsterdam) en 2016-2017 ; The Sea and the Mirror, une exposition de paysages marins à Château La Coste (8 mai - 3 septembre 2017) ; Le Notti Bianche à la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo à Turin (16 mai - 1er octobre 2017).
La Fondation Odawara pour les arts, créée par Hiroshi Sugimoto, a ouvert ses portes au public à Kanagawa au Japon début octobre 2017. Des informations sont disponibles sur le site www.odawara-af.com Organisée par l'artiste, The Gates of Paradise, une exposition présentant un nouveau corpus d'œuvres autour de l'implantation du christianisme au Japon et de ses relations avec l'Europe au XVIe siècle, sera présentée à la Japan Society à New York à partir du 20 octobre 2017.
Lake Superior, Cascade River, 1995
Gelatin silver print
Five Elements: Bass Strait, Table Cape 1997, 2012
Optical quality glass, black and white film
Edition of 1
N. Pacific Ocean, Ohkurosaki, 2013
Gelatin silver print
Hiroshi Sugimoto, Surface Tension. Un peu plus loin, merveille de l'exposition, une sculpture fait face à une photographie des Chutes de Kegon, l'un des destinations touristiques les plus populaires au Japon.
Hiroshi Sugimoto, N. Pacific Ocean, Ohkurosaki, 2013 Epreuve gélatino-argentique Neg. #582 Image : 47 x 58 3/4 in. (119.4 x 149.2 cm) Cadre : 60 11/16 x 71 3/4 in. (154.2 x 182.2 cm)
Une étendue d'eau, comme un épiderme marin. Hiroshi Sugimoto, Tasman Sea, Rocky Cape, 2016 Epreuve gélatino-argentique Neg. #584 Image : 47 x 58 3/4 in. (119.4 x 149.2 cm) Cadre : 60 11/16 x 71 3/4 in. (154.2 x 182.2 cm)
Hiroshi Sugimoto, Tasman Sea, Marion Bay, 2017 Epreuve gélatino-argentique Neg. #606 Image: 47 x 58 3/4 in. (119.4 x 149.2 cm) Cadre : 60 11/16 x 71 3/4 in. (154.2 x 182.2 cm) Edition de 5 No. 20198
Hiroshi Sugimoto, Surface Tension, vue d'exposition. Hiroshi Sugimoto transforme ces paysages en tableaux abstraits constitués de dégradés et de bandes horizontales
Les formes renvoient à la doctrine bouddhiste des Cinq Universaux : un carré (la terre), un globe (l'eau), une pyramide (le feu), le demi-globe (l'air) et la larme du sommet (le vide)
Salle Principale 28, rue de Thionville 75019 Paris M° Ourcq, Crimée France Phone : +33 (0)9 72 30 98 70 Mail : gallery@salleprincipale.com Internet Site : www.salleprincipale.com
Description:
Concert: Les séparations (pour feedback)
Interprétation: Francisco Meirino
Francisco Meirino vit et travaille à Lausanne, Suisse
Né en 1975, il est actif depuis 1994 (sous le pseudonyme Phroq jusqu'en 2009) dans le domaine de la musique expérimentale et de la performance live.
Sa musique explore la tension entre le matériel programmable et son potentiel d'échec.
Son intérêt se porte d'abord sur ce qui n'est pas supposé être enregistré, la fin de vie des systèmes de son, les bruits de fond électrostatiques, les champs magnétiques et comment ces échecs sonores résultant de défaillances techniques, peuvent devenir quelque chose de plus intéressant. Le travail de Francisco Meirino est fascinant par son intensité physique et la précision de ses détails.
Ses instruments de travail sont principalement l'ordinateur, le synthétiseur modulaire (eurorack), les magnétophones à bandes, les détecteurs de champs magnétiques, les micros-contact et divers dispositifs électroacoustiques.
Francisco Meirino s'est produit en concert solo plus de 150 fois, dans différentes salles en Europe, au Japon et en Amérique du Nord et dans des festivals tels que : End Of Tymes (New York, USA) / Cable (Nantes, France) / Santander Arte Sonore (Santander, Espagne) / Activating The Medium (San Francisco, USA) / LUFF does Tokyo (Toyko, Japon) / Observatori (Valencia, Espagne) / Musica Genera (Warsaw, Pologne) / Norberg Electronic Music Festival (Norberg, Suède) / Akousma (Montréal, Canada) / Lausanne Underground Film and Music Festival (LUFF, Lausanne, Suisse) / Ertz (Bera, Espagne) etc.
Il a également collaboré avec de nombreux artistes en studio ou sur scène, entre-autres : Leif Elggren / Dave Phillips / Scott Arford / Michael Gendreau / Michael Esposito / Randy H.Y. Yau / Lasse Marhaug / Gerritt Wittmer / Kiko C. Esseiva / Jason Kahn / ILIOS / Tim Olive / Mike Shiflet
Il a créé de la musique pour la danse, des pièces radios et des installations sonores et résidences pour : Cie Greffe/Cindy Van Acker (Suisse) / Pro-Helvetia (Suisse) / Radio Airplane (Japon) / Mostra d'Art Sonor i Visual de Barcelona (Espagne) / Standard/Deluxe (Suisse) / Radio Pic-Nic (Belgique) / Résidence au GRM (France) / Galeria Valenzuela Klenner (Colombie).
Francisco Meirino a obtenu en 2003 le prix de composition de musique électronique de Pro Helvetia, ministère de la culture Suisse.
Ses travaux sont publiés par : Misanthropic Agenda / Antrifrost / Entr'acte / Firework Editions / Gerauschmanufakur / Banned Productions / Shiver Sounds / Observatoire etc.
autres informations:
www.franciscomeirino.com
dans le cadre de l'exposition :
Matthieu Saladin | Wind is insubstantial : visible and audible only through the objects in its path
du 01 décembre 2017 au 18 février 2018
vernissage le jeudi 30 novembre 2017 | de 18h à 21h
Extrait du texte d'exposition de Jean-Philippe Antoine
Le vent est sans substance (mezzo forte)
Quel est le prix d'un mètre cube d'air ?
Combien paie-t-on le vent dont on a besoin
pour passer d'Europe en Amérique, et réciproquement ?
[1]
Perçus par ceux qu'ils visitent ou bousculent comme anonymes et sans conduite d'avance appréciable, les mouvements et turbulences de l'air se manifestent comme ingouvernables ou difficilement maîtrisables, dans la jouissance de leurs effets les plus modérés comme dans la crainte ou l'horreur que suscitent leurs ravages. D'où l'effort que fait l'exposition pour s'y mesurer et les mesurer. L'échelle de Beaufort, physiquement absente de l'installation, y est pourtant partout répandue. Indirectement évoquée par la disposition des cimaises en signal de hampe de vent, elle offre un premier mode d'appréhension et l'estimation de cette peu domptable multiplicité : car c'est de plusieurs manières que se donnent à voir et à entendre les avatars d'un type insubstantiel auquel seules les habitudes qu'on lui prête invitent à donner la stabilité d'un nom.
[1] Auguste Walras, De la nature de la richesse et de l'origine de la valeur, Évreux, 1831.
Programme
projection tous les mercredis
17h47 - Film Une histoire culturelle et politique du cri (1947-1957), 2017
24h/24h - borne beacon abandonnée dans Paris
Faites comme si de rien n'était, 2017
jeudi 07 décembre 2017
19h30 - Concert : Les séparations, 2017
Interprétation : Francisco Meirino
samedi 20 janvier 2018
15h - Concert : Les rassemblements, 2017
Interprétation : Stéphane Garin
dimanche 18 février 2018
15h - Concert : Les déplacements, 2017
Interprétation : Jean-Luc Guionnet, Stéphane Rives et Bertrand Denzler
La médiathèque Marguerite Duras vous invite au vernissage de son exposition participative "Lieux du rock dans l'Est parisien".
Affiches, flyers, billets de concerts, photographies de lieux, d'acteurs de la scène rock et de concerts ... Autant de souvenirs d'événements rock qui ont pour cadre les 10e, 11e, 12e, 19e, 20e arrondissements ou les communes de banlieue limitrophe.
15:00
16:00
17:00
18:00
19:00
20:00
21:00
22:00
23:00
Description:
14 octobre - 23 décembre 2017
Être un naufragé, c'est être un point au milieu d'un cercle, perpétuellement. [...] Quand vous élevez le regard, vous vous demandez parfois [...] s'il n'y aurait pas quelqu'un d'exactement comme vous qui élève lui aussi le regard, lui aussi coincé dans cette géométrie, lui aussi en train de lutter contre la peur, la rage, la folie, la désespérance et l'apathie.
L'histoire de Pi, Yann Martel
La Galerie Karsten Greve a le plaisir de présenter Perpetually at the Centre, nouvelle exposition de Claire Morgan. Plasticienne d'origine irlandaise, elle est parmi les plus recherchés et talentueux artistes de la scène internationale. Cette exposition dévoile au public les œuvres récentes de l'artiste, spécialement réalisées pour cet espace. Nourrie de préoccupations écologiques et étiques, l'exposition est constituée de quatre nouvelles installations monumentales, où domine la dynamique des corps d'animaux taxidermisés qui semblent être contenus dans des environnements étrangers, mais aussi par de récentes sculptures sous-verre où l'écriture s'ajoute au dramatisme des compositions. Un corpus de délicats dessins permet de découvrir le minutieux travail de conception de l'artiste, en contraste avec le geste ardent et instinctif de la surprenante série de toiles grand format.
Le travail de Claire Morgan explore l'ambivalence de l'être humain dans son rapport avec la nature qui l'entoure. La réflexion autour de la présence de l'homme dans le monde, qui a comme conséquence la progressive destruction de l'environnement naturel, est objectivée par l'artiste dans ses installations, où les animaux taxidermisés semblent s'adapter à un monde de gaspillage consumériste qui tente de les engloutir. Dans la suspension temporelle qui caractérise ces sculptures aériennes, où les corps sont figés dans un mouvement perpétuel, le conflit se joue entre la vie et la mort, entre l'organique et l'artificiel.
Le projet de cette exposition est né de la contemplation du pouvoir de la nature, ainsi que de l'exploration du soi, de l'égo et de la condition mortelle de l'être humain. L'immensité de la mer, des forêts et de la nuit qui se manifestent comme un abîme, ont été l'objet d'une méditation profonde jusqu'à en devenir métaphore de l'existence entière, révélant à l'homme sa vulnérabilité. Cette réflexion n'est pas sans considérer la crise humanitaire en cours en Méditerranée, où la mer peut basculer d'espoir de vie à tombeau pour des milliers de migrants, ou la récente tragédie de la Grenfell Tower où les habitants ont vu leurs appartements se transformer en vision cauchemardesque. Les extrêmes changements climatiques, signaux d'alarme de futures crises humanitaires, font aussi partie des préoccupations qui inspirent l'artiste.
Les animaux naturalisés sont aussi symbole des batailles intimes de l'artiste, ils sont témoins de la prise de conscience de ses propres passions. Le besoin de chacun d'exister est pour Claire Morgan fortement lié à la passion et à la violence, à travers lesquelles s'expriment les nécessités humaines. La lutte fait partie du paysage intérieur de l'homme : qu'elle soit physique ou psychologique, elle engendre des cas de conscience. Ces questionnements guident aussi l'organisation de l'exposition, qui se déroule en suivant des couples d'idées spécifiques: le soi et la violence, le passage du temps et la transcendance, la peur du noir et de se noyer, le feu et la mort.
Le principe même de la taxidermie, que Claire Morgan exécute de sa propre main, repose sur une contradiction, ayant pour objectif de donner une apparence vivante à ce qui est mort. Cette ambivalence est propre à toute son œuvre : dans les dessins comme dans les peintures, des résidus du processus de taxidermie sont utilisés comme matériaux graphiques. Des éléments comme les os ou le sang, ainsi que des corps entiers d'animaux, sont intégrés dans les œuvres et leur donnent alors un caractère symbolique et rituel.
Dans le travail de l'artiste la nature est stupéfiante, parfaite dans son immobilité. L'ambiguë présence vitale de ces animaux taxidermisés contraste avec les fragiles formes géométriques créées par cette « vertueuse assemblagiste » à l'aide de fils de nylon auxquels sont suspendus graines de pissenlit ou fragments de plastique. Le monde de Claire Morgan est un univers où la nature, menacée par la présence envahissante et cynique de l'être humain, résiste dans toute sa beauté. Elle s'incarne dans la perfection d'un scénario géométrique et minimaliste, mais aussi dans la fragilité de structures si légères qu'elles pourraient disparaître par le simple souffle du vent.
Claire Morgan est née en 1980 à Belfast (Irlande) et habite et travaille à Gateshead, Newcastle upon Tyne (Angleterre). Très vite, ses œuvres sont exposées à travers toute l'Europe et son travail a fait l'objet de nombreuses commissions publiques et privées. En 2010, après avoir exposé au Palais de Tokyo, Claire Morgan a inauguré sa première exposition personnelle française à la Galerie Karsten Greve. À cette occasion elle a présenté pour la première fois ses « dessins au sang », œuvres sur papier témoignant du processus de taxidermie. Depuis, son travail a été présenté aussi bien en Europe qu'aux Etats Unis, où elle a participé à des nombreuses expositions collectives. Les installations et les dessins de l'artiste ont intégré des prestigieuses collections internationales publiques et privées, parmi lesquelles figurent le Museum of Old and New Art (MONA) en Australie, la Fondation ALTANA en Allemagne et la Collection Guerlain en France. En 2017 le FRIST Center for Visual Arts à Nashville a organisé sa première exposition personnelle aux États-Unis. La fondation Francès à Senlis, en collaboration avec la Galerie Karsten Greve, dédie à Claire Morgan une exposition personnelle visible jusqu'au 23 décembre 2017.
Claire Morgan, Tine To Die, 2017, waxwing (taxidermy), dandelion seeds, nylon, in vitrine, 88 x 51,6 x 51,6 cm
To an End, 2017, Pencil and watercolour on paper, 41 x 31 cm
Lo (detail), 2017, Tawny owl (taxidermy), polythène, nylon, in vitrine, 98,5 x 71,6 x 71,5 cm
Pedestal
2011
Aigrettes de pissenlit, aigrette (taxidermie), nylon, plomb, acrylique
270 x 60 x 60 cm
CM/S 11
Time:
12:00
Description:
Inauguration du Train du Climat
Time:
14:00-21:00
Description:
Le projet de la Petite Collection a été initié par l'artiste Florence Lucas. En 2014 a été lancée la première édition, Quatre vingt dix artistes ont répondu présents et chaque année environ le même nombre d'artistes participent à la nouvelle édition.
Le projet consiste à confier aux artistes des cartes postales vierges sur lesquelles ils font une œuvre originale. Les cartes sont regroupées, exposées et mises en vente à un prix unique. Chaque carte vendue fait l'objet d'une édition à cent exemplaires qui reviennent à l'artiste .
Notre époque est férue de gigantisme. Contrairement à cette tendance au monumental, la carte postale réinvestit le domaine de l'intime et inviter des artistes à travailler sur de petits formats devient un challenge et questionne sur les pratiques de l'art contemporain.
La Petite Collection fait appel à des pratiques traditionnelles comme le dessin, la peinture ou l'aquarelle. Les œuvres étant destinées à être reproduites pour l'édition de cartes postales, ce que l'œuvre va perdre en authenticité, elle le gagnera en visibilité.
La troisième édition de la Petite Collection s'annonce magnifique. A découvrir à la galerie Bertrand Grimont à partir du 7 décembre 2017. On vous attend nombreux
Petite promenade sur le site www.espace-CO2.com à la page Petite Collection, troisième édition.
Time:
14:00-21:00
Description:
Time:
16:00-21:00
Description:
STUDIO - Galerie Isabelle Gounod
Du 7 décembre 2017 au 27 janvier 2018
Fermeture de la galerie du 24 décembre 2017 au 3 janvier 2018
Vernissage le 7 décembre 2017 de 16h à 21h
La galerie Isabelle Gounod est heureuse de présenter une sélection de dessins récents de Glen Baxter, dont certains ont été réalisés dans le cadre de la collaboration de l'artiste avec le journal Le Point (2017).
C'est après avoir découvert le surréalisme et le dadaïsme (de Chirico, Picabia, Magritte, Ernst, Beckett, Roussel...) que Glen Baxter développe une appétence pour le non-sense, l'incongru et l'ironie. Jouant avec les associations entre textes et images, il agrémente ses dessins de commentaires pour obtenir des effets de décalage, une incongruité commune du texte et de l'image, nouant un rapport intense avec la langue et ses sonorités. Au burlesque de la situation dépeinte répond le grotesque d'un commentaire énoncé le plus sérieusement du monde.
Les plus importantes expositions des dessins de Glen Baxter ont eu lieu à New York, Londres, San Francisco, Munich, Tokyo, Sydney et Paris où il a régulièrement exposé. Ses oeuvres sont aujourd'hui présentes dans les collections de la Tate Gallery, du V&A Museum à Londres ainsi que dans de nombreux musées et collections privées à travers le monde.
Glen Baxter est également l'auteur de plusieurs ouvrages, publiés en anglais et en français. Ses dessins ont par ailleurs illustrés de prestigieux magazines, tels que le The New Yorker, The Independent on Sunday, Vanity Fair ou bien encore Le Monde.
Time:
16:00-20:00
Description:
Vernissage jeudi 7 décembre de 16h à 20h
Exposition jusqu'au 20 janvier 2018
Né en 1904 en Allemagne, Francis Bott commence sa carrière artistique dans les années 1930 encouragé par Oscar Kokoschka. Il se tourne progressivement vers le surréalisme grâce, entre autre, à son amitié avec Francis Picabia. Il participera en 1947 à l'Exposition Internationale du Surréalisme à la galerie Maeght organisé par André Breton et Marcel Duchamp mais il prend rapidement ses distances avec le groupe pour se consacrer à l'abstraction qui est, selon lui, « le nouveau langage universel de l'art d'avant-garde ». Sa rencontre avec Alix de Rothschild en 1952 contribue fortement à sa reconnaissance artistique. Il acquiert ainsi, durant les années 1950 et 1960, un mode d'expression personnel qui consiste à appliquer des couleurs à la spatule. Il en résulte une œuvre autonome qui associe à des thèmes abstraits, des couleurs fortes. Depuis le début des années 1960, ses travaux sont exposés dans de nombreuses galeries d'Europe.
Pour cette exposition, la galerie Thessa Herold présente un ensemble d'œuvres de Francis Bott des années 1940 à la fin des années 1980.
Pour cette occasion, un catalogue est édité comportant une préface de Mathilde Marchand, la reproduction des œuvres exposées et une biographie de l'artiste.
Time:
17:00-21:00
Description:
Vernissage jeudi 7 décembre en présence de l'artiste
Exposition du 7 décembre 2017 au 13 janvier 2018
La Galerie LJ est très heureuse de recevoir l'artiste américain Ben Tolman pour sa toute première exposition personnelle à Paris et en Europe. On l'avait découvert à la galerie dans l'exposition collective «Urbanopolis» en décembre 2016 avec ses incroyables dessins à l'encre représentant le chaos et la densité de la vie urbaine.
Ben Tolman (né en 1980) vit et travaille à Washington DC. Dipômé du Corcoran College of Art And Design en 2005, il a été finaliste du prix de portrait Outwin Boochever au Smithsonian National Portrait Gallery à Washington en 2009. Son travail a été principalement exposé aux USA, et en Europe au HR Giger Museum à Gruyères en Suisse.Ben Tolman crée des dessins à l'encre sur papier dont la densité dépeint les drames de la vie urbaine, répartis sur une série de niveaux. A partir de nos comportements dans l'environnement architectural, il explore une vue plus large des systèmes sortant de l'ordinaire qui forment notre société.
L'artiste débute chacun de ses dessins avec un rudiment de concept spatial, par exemple un bidonville, un gratte-ciel industriel, ou une allée. Avec la précision d'un architecte et les principes d'illusion optique de Maurits E. Escher, Tolman construits des scènes à multi-étages pour mettre en scène les actions de l'Homme. Dans ses paysages urbains composés d'une large variété de constructions, souvent en ruines et tagguées, on trouve un zoo humain cachant des surprises à la façon de «Où Est Charlie». Tolman remplit les pièces et les espaces avec un sens de l'humour aigu. Ces diverses scènes représentent, au fond, les vérités excentriques des strates complexes de notre société.
Time:
18:00-21:00
Description:
EXPOSITION événement
Sortie du catalogue 2007/2017 : 11 saisons
Petits formats des 67 artistes
EXPOSITION DU 7 AU 20 DÉCEMBRE 2017
VERNISSAGE JEUDI 7 DÉCEMBRE 2017 DE 18H A 21H
Alexia Antuofermo / Claire Barbier / Élise Beaucousin / Laurent Belloni / Maya Benkelaya / Mélanie Berger / Élise Berimont / Lucie Bitunjac / Valérie Blin-Ravenet / Jean Bonichon / Élodie Boutry / Jean Philippe Brunaud / Marjorie Brunet / Olivier Cans / Benoît Carpentier / Claude Cattelain / Marine Class / Estelle Contamin / Flavie Cournil / Olivier de Coux / Nathalie Da Silva / Sébastien Dartout / Margaret Dearing / Marine Duboscq / Anne Gaiss / Benoit Gehanne / Clarence Guéna / Lotte Günther / Sophie Hasslauer / Anne Houel / Matthieu Jacquemin / Marion Jannot / Charlotte Jankowski / Cathy Jardon / Hélène La Forge / Julien Laforge / Cédric Landivaux / Oscar Malessène / Colombe Marcasiano / Elissa Marchal / Mickaël Marchand / Maud Maris / Cécile Meynier / Hélène Milakis / Richard Negre / Laurence Nicola / David Ortsman / Laurence Papouin / Matthieu Pilaud / Sébastien Pons / Étienne Pottier / Delphine Pouillé / Boris Raux / Lydie Regnier / Anne Marie Rognon / Xavier Rognoy / Mathilde Roussel / Sivan L. Rubinstein / Lucas Ruiz / Emmanuelle Samson / Clément Santos / Julie Savoye / Julia Scalbert / Régis Sénèque / Wilson Trouvé / Sophie Truant / Cécile Wautelet
Time:
18:00-22:30
Description:
9 Rue Madame, 75006 Paris, France
Centre Commercial vous invite à l'inauguration de sa nouvelle boutique rue Madame à partir de 18h
Centre Commercial
18h à 22h30
9 rue Madame, Paris 6ème
Partenaires :
Cocktails par The social food
Bières par Deck & Donohue
Happenings par Badass Ethical Show
Photos par Ten Days In Paris
DJ Set par We Are Gold Diggers
Time:
18:00-21:00
Description:
Hayari Parfums et Accessoires
1 cour du Commerce Saint André (entrée du passage par le 130 Boulevard Saint Germain) 75006 Paris
+33 (0) 1 46 33 12 02
Ouverture exceptionnelle de 18h à 21h
A l'occasion des fêtes de Noël
Hayari Paris vous invite à une vente privée & dégustation
Découvrez de nombreuses surprises & promotions
ainsi que notre nouvelle collection maroquinerie
www.hayariparis.com
Time:
18:00-21:00
Description:
Une sélection de galerie de la rue des Beaux-Arts, rue des Seine et rue Bonaparte vous accueillent pour une nocturne de 18h à 21h, ainsi que L'Hotel, La Charette et Esquisse.
Tous les premiers jeudis du mois, votre rendez-vous culturel à Saint-Germain-des-Prés !
Time:
18:00-21:00
Description:
LE PLONGEOIR
8 RUE MANDAR
75002 PARIS
contact@leplongeoirparis.com
+33 9 87 38 38 26
COCKTAIL & YUM
BAYOU RUM + CULTURE POP
RSVP
STRICTLY INVITE ONLY
leplongeoir@rsvp.paris
#LEPLONGEOIR
Time:
18:00-21:00
Description:
Pierre Passebon et Henry-Jean Servat
vous invitent à la signature du livre
OBSESSION MARLENE
La collection Pierre Passebon
Editions Flammarion
Time:
18:00-21:00
Description:
EXPOSITION // du 5 au 16 décembre 2017
VERNISSAGE // jeudi 7 décembre de 18h à 21h
Du 5 au 16 décembre 2017, la jeune artiste Alexandra Riss présente l'exposition Insight à la galerie du Crous de Paris et nous fait basculer dans l'étrange réalité du rêve semi-conscient.
Un lustre luxueux aux arabesques délicates suspendu au-dessus d'un trivial tapis de billard ; une étrange vestale figurée par une couverture de survie et des pieds humains solitaires ; une inscription à double sens, « Frappez fort », scandée par des néons au-dessus d'une porte ouverte... Dès sa résidence au pavillon de l'Octroi à Tours, qu'elle obtient en 2017, Alexandra Riss travaille à créer de puissantes visions chimériques qui nous font douter de notre appréhension du réel. L'exposition Insight présentée au mois de décembre à la galerie du Crous de Paris fait suite à ce travail et poursuit l'investigation de l'état de rêve éveillé à travers la notion psychiatrique de l'« insight », qui correspond à la conscience que le patient a ou non de son état pathologique.
Confronté aux objets exposés par Alexandra Riss, le spectateur se met à douter lui aussi. Quelle fonction faut-il attribuer à ces chaussures de rugby aux fragiles crampons de porcelaine? Que penser des images qui s'agitent dans notre esprit à la vue de ces objets absurdes, qui s'adressent directement à nos souvenirs les plus intimes? Comme dans un rêve, les choses acquièrent une dimension incompréhensible, incertaine. Les « objets performatifs » proposés par l'artiste sont des invitations à nous en emparer en esprit, à interpréter ces illogismes comme on peut, sans indices réels, à partir de notre expérience du monde et du voyage intérieur. L'artiste s'est inspirée de ses propres dérives et fantasmes pour créer ces oeuvres qui semblent agir seules dans l'espace, et nous propose de dévider à notre tour notre propre fiction à partir de leur existence. Au spectateur de lire des symboles dans leur composition et d'en tirer les conclusions qu'il faut.
La principale force de ces objets réside sans doute dans leur capacité à nous plonger dans un état second, où les états de conscience se succèdent de manière incohérente. Après les avoir longuement contemplés, le réel nous semble soudain décuplé, comme si une certaine psychologie de l'objet jusqu'alors restée cachée avait été soudain décortiquée. En témoignent les chaussons de danse classique étonnamment vivants dont l'artiste a remplacé la pointe très dure, qui comprime et érafle les orteils de la danseuse, par du verre délicatement arrondi : la beauté fragile qui émane de l'objet ainsi retravaillé émeut soudain le spectateur, mais le force aussi à garder à l'esprit, entre autres, quel est le prix de la légèreté du moindre geste dansé. Jeux de textures, d'opacité, d'impossibilité pratique nous font ainsi basculer vers un nouveau régime, instable et jouissif, de compréhension des images.
L'Insight est un terme psychiatrique qui détermine « l'état de conscience d'un trouble » par le patient ; autrement dit si le patient a la capacité de reconnaître ou non qu'il souffre d'une pathologie. Il n'existe pas de définition unitaire de l'insight. Certains le caractérisent comme l'acte intrinsèque de se voir soi-même, de se ressentir, de manière intransmissible : je ne puis avoir d'insight que de moi même.
S'appuyant sur un vocabulaire psychologique, Alexandra Riss fait suite à sa résidence au pavillon de l'Octroi à Tours en 2017. Intitulée Maladaptive Daydream, l'artiste reprend alors le nom d'un trouble non reconnu par le corps médical, traduit en français par « rêveur compulsif ». Les personnes atteintes développent une intense activité de rêverie éveillée ou activité imaginaire dont elles sont conscientes mais qui occupe la majeure partie de leur temps d'éveil. Au fur et à mesure le processus devient addictif. Pris au piège de leurs propres fantasmes les sujets entretiennent une relation amour/haine avec le monde fantasmagorique qu'ils se sont créés.
Pour Alexandra Riss cet univers onirique se manifeste chez l'artiste par la réalisation de ses œuvres. [...]
8 Décembre 2017 - 13 Janvier 2018
Prolongation au 1er février
Vernissage / Opening reception 7 Decembre à 18h
Galerie &co119 est heureuse de présenter la première exposition personnelle en Europe du photographe Eiji Ohashi.
Une nuit de tempête, rentrant chez lui dans la neige et le blizzard, Eiji Ohashi ne put se diriger que grâce à la lumière des distributeurs automatiques de boissons qui ponctuaient sa route. Il se dit qu'elles brillaient pour lui.
De ce jour, il se mit à voyager dans tout le Japon, recherchant les distributeurs dans les lieux les plus improbables. Il se rendit compte que bien plus que de simples machines, ils étaient symboliques de la société japonaise.
Le Japon est probablement le pays où l'on trouve le plus de distributeurs automatiques. Il y en a à tous les coins de rue, dans le moindre village, et parfois au milieu de nul part. Les distributeurs automatiques contribuent très nettement à l'effort constant des japonais de rendre la vie plus pratique, plus facile. Cependant, ces machines, tout comme les hommes, doivent être rentables. Le photographe en fit la découverte en retournant dans un coin perdu qu'il avait photographié quelques mois auparavant. Une des deux machines qu'il avait vue lors de son premier passage avait disparue.
Les photographies de Ohashi remettent en cause les valeurs de la société japonaise. Il dit: "la mentalité sérieuse et très méthodique des japonais a été un facteur clef dans la prolifération des distributeurs automatiques, mais ces mêmes qualités contribuent dans le même temps à rendre la société japonaise oppressante et suffocante", ou encore "Cette recherche se poursuit en permanence, mais nous n'avons pas besoin de ce degré de facilité pour vivre. Plutôt, nous devrions rechercher quel est le fondement du bonheur, maintenant que nous avons atteint un tel degré de confort.
Pour Ohashi, les distributeurs automatiques sont très ambigus. Alors qu'ils mettent en exergue les défaut de notre société, il dit: "Un des messages que je voudrais transmettre dans mon travail, est mon rêve d'un monde où chacun pourrait briller". Finalement un peu comme les machines qu'il photographie avec tant de passion.
A l'occasion de l'exposition, Claude Mollard, à la Maison Européenne de la Photographie, la galerie présente une série de photos de l'artiste intitulée: Les visages de Meknès.
"Je n'ai cessé d'enrichir mon Musée imaginaire de milliers de visages photographiés dans mes périples à travers les continents. Et j'ai peu à peu composé, au fil des années, une Anthropologie imaginaire, comme l'écrit d'Edgar Morin, ou une réinterprétation du monde selon Tahar Ben Jelloun, contribuant à décrypter, comme d'autres auteurs ont bien voulu s'y attacher, le sens de cette quête obstinée, dévoilée lors d'expositions en France et à l'étranger. En 2009, à Meknès, à l'invitation de l'Institut français, j'ai entrepris de dresser un portrait de la médina à partir de nombreux visages captés dans les monuments, les arbres et des objets de la vie quotidienne. Dans l'espace public, aux portes de la médina, 300 photos d'Origènes de grands formats ont été exposées : des images révélant des esprits nichés au creux de réalités apparemment inertes. Leur réunion composait un portrait multiple, changeant et riche de ses différences. Quelques-unes de ces photographies sont présentées par Patrice Trigano à la croisée des peintures de Tahar Ben Jelloun." Claude Mollard
Légendes:
- à gauche : Le facteur a avalé la lettre..., 2009, détail du mur de la médina, Meknès, tirage numérique sur toile, signé et numéroté sur 3 exemplaires, 120 x 82 cm.
- à droite : L'homme derrière le moucharabieh, 2009, Grillage posé devant un garde-corps. Médina de Meknès, tirage numérique sur toile, signé et numéroté sur 3 exemplaires, 120 x 82 cm.
Time:
18:00-21:00
Description:
Sculptures & dessins
EXPOSITION DU JEUDI 7 DÉCEMBRE AU SAMEDI 13 JANVIER 2018
Time:
18:00-21:00
Description:
Peintures et Dessins
Le climat singulier dans lequel nous plonge à chaque exposition Colette Bréger rend compte d'une poétique picturale toujours en connexion à l'enfance et à la nature. Sa nouvelle exposition, « L'ombre des bois » en référence aux bois de cerf trouvés par des enfants en pleine nature, est une ode à la joie - moment magique de la surprise, de l'inattendu, du trophée, de la conquête !
Si la majestuosité de la nature prime ici avant tout autre chose, elle n'est pas sans éveiller la symbolique du renouveau, de la vie qui se perpétue et du passage du temps.
De cette heureuse découverte lors d'un vagabondage dans les safres, l'artiste nous propose une promenade en poésie, haute en couleur, trame d'une réjouissante exposition où nous la suivons comme toujours avec enthousiasme.
Time:
18:00-22:00
Description:
EXPOSITION du 06 au 12 DEC 2017
SIGNATURE le 07 DEC de 16h à 19h
VERNISSAGE le 07 DEC de 18h à 22h
FOURMI
Un Ovni graphique sans équivalent et une vraie prouesse artistique!
En illustrations uniquement réalisées en fourmis, qui racontent la soif d'aventure d'un jeune Londonien de la fin du XIX siècle.
L'album retrace son histoire, avec des illustrations tout en fourmis ( dressées par le héros!) qui accompagnent de manière poétique et artistique l'imaginaire du lecteur.
Derrière l'histoire...
C'est bien connu : la fourmi vit en colonie, et c'est donc par colonnes que Cyril Houplain les a fait avancer. Afin qu'elles tracent la route à l'aventure qu'il a créée - pour les petits comme pour les grands. En noir, en blanc, en rouge. C'est bien connu : la fourmi vit en nombre, et l'auteur, pendant des milliers d'heures, les a dessinées par milliers. Une par une. A la main. Un bateau ou une diligence, un oiseau ou une arête de poisson, un chameau ou un cheval, un cow boy ou des indiens ( Apaches), un train ou un avion, des gants ou un haut-de-forme ou encore la Reine Victoria en personne : tout est dessiné en fourmis.
Un travail d'entomologiste qui se prendrait pour un orfèvre.
Un boulot dingue. Un boulot d'artiste.
Cyril Houplain
Créateur de l'univers visuel du chanteur Matthieu Chedid, et de la comédie musicale Le Soldat Rose, Cyril Houplain a aussi signé la mise en scène de nombreux spectacles (-M, Zazie, Thomas Dutronc, Arthur H, Tété, Oxmo Puccino...).
Directeur artistique et réalisateur au sein du collectif H5, il a récemment exposé, à la Gaité-Lyrique ( exposition
« Hello »). Obstiné et infatigable, comme le sont ses amies les fourmis Cyril Houplain a fait un travail spectaculaire pour son premier album de littérature jeunesse : il a dessiné 12 fourmis par centimètre carré pour raconter l'histoire rétrofantastique de Fourmi.
En librairie depuis le 18 octobre
80 pages
34 X 34 cm
22 euros
editions Milan
Time:
18:00-21:00
Description:
Fanny His, Catherine Fontaliran, Zbigniew Niemiec et la galerie Maître Albert seraient heureux de vous retrouver autour d'un verre le jeudi 7 décembre de 18 heures à 21 heures pour le vernissage de leur exposition " Peintures Sculptures et Photos"
Un événement musical de jazz aura lieu le jeudi 14 décembre de 18h à 19h30.
Une séance de signature pour l'ouvrage poésie Ardoise et Bois de Monique Dehais et Bernadette Buffet le samedi 16 décembre de 15 heures jusqu'à 18 heures.
Time:
18:00-22:00
Description:
Bleu Noir
25 rue Durantin
75018 Paris
Jeykill, membre fondateur de Bleu Noir, nous propose une plongée dans son univers artistique à travers une série d'œuvres inspirées par l'environnement qui l'entoure, à la fois beau et sauvage, autour d'un symbole commun : le cercle.
L'océan, étendue de plaisir dont la force impose crainte et respect ; la plage, aux grains de sable éternels mais submergés par des vagues à la puissance presque divine ; le ciel, d'un bleu porteur d'espoir ou d'un gris menaçant sont les éléments dont la dualité inspire l'artiste.
Le cycle de la vie, le cercle de l'infini, fermé dans sa forme mais symbole d'ouverture en son sens profond, repose sur cette opposition et, à travers son art, Jeykill nous fait ressentir le fragile équilibre de notre planète : dessiner, peindre, sérigraphier, abîmer la matière, la déconstruire, peindre à nouveau, son processus de création instinctif pousse à la réflexion.
Bleu, jaune, or, papier détrempé, sérigraphie, dessin, spray et acrylique sont autant d'éléments qui entrent dans la composition de ses œuvres, réunies autour du symbole Mandala majeur, le cercle, dont la transposition artistique se retrouve en filigrane, éclatant ou discret, entre décomposition du support et précision des traits.
Comme un coucher de soleil, symbole circulaire suprême où nos repères s'estompent et où la nature change de forme, Jeykill nous invite à traverser cette passerelle et à voyager avec lui.
Time:
18:00-21:00
Description:
"( ... ) Dans les années 1980, à New-York, JonOne digère
le passé de la scène qui s'active principalement dans
le métro et dans la rue. Dans un univers cloisonné
par le style, générateur de normes, il instaure
la liberté en axis mundi. Avant le départ pour Paris,
l'invention du Freestyle délivre la lettre de sa pesanteur
et l'inscrit plus intensément dans la peinture
abstraite. Suivant les étapes nécessaires à la réalisation
du graffiti - le croquis, le remplissage, les
contours, suivis de la mise en volume -, il procède
par rétention. Ne conservant qu'un dessin sommaire,
architecture sous-jacente où il pose les bases spatiales
de sa pièce, ainsi que son flux coloré, il crée
des signes flottants, suspendus dans l'espace, substituant
au statisme de la lecture la circulation des
énergies visuelles. L'improvisation, telle qu'a pu la
développer le musicien Ornette Coleman dans son
Free jazz, joue un rôle d'importance."
Extrait " TRANSFORMATIONS " - Tom Laurent - 2012 -
Time:
18:00-22:00
Description:
Julien Mignot (1981), artiste autodidacte, collectionneur et passionné de musique, oscille la nuit entre le club Le Silencio et la Philarmonie de Paris. Le jour, on le retrouve dans les coulisses de défilés. Portraitiste pour la musique et le cinéma, il est régulièrement publié dans les magazines français et étrangers.
Entre 2009 et 2016, chaque mois pendant huit ans, Julien Mignot a volé des images au temps qui passe en sélectionnant dans son journal une photographie, un texte et un morceau de l'immense discographie qui a rythmé la période.
La série 96 months forme un puzzle intime de photographies argentiques. Tirages « Fresson » et pigmentaires.
Texte lu par Jeanne Balibar.
Playlist ordonnée par Jeanne Added.
Mixage par Olivier Lasson.
Cadre lumineux et réglette lumineuse réalisés par Ava du Parc.
Texte de présentation par Léa Chauvel-Lévy, critique d'art et directrice artistique.
« Vermeer peint vers 1668 Le Géographe. Julien Mignot ne ressemble aucunement au sujet du tableau, un homme attablé à sa table de travail, décati et gagné par le temps, mais étonnamment, il m'y a toujours fait penser. J'ai compris plus tard pourquoi. Julien a étudié la géographie avant de découvrir qu'il deviendrait photographe. En réalité, je crois qu'il n'a pas vraiment déserté les territoires de cette discipline. Ces territoires sont devenus sensibles, incarnés mais c'est toujours la terre, ses paysages et les humains qui les arpentent qu'il continue à sonder. La méthode a changé. La tonalité et la musique aussi, mais la partition est toujours la même, où vacillements du monde et ondes sismiques déploient cette fois une carte intime. La sienne, faite de lignes simples, reliées par des points personnels, comme dans ce jeu d'enfant où il faut suivre les numéros qui se succèdent, pour dessiner une forme fragile. Montagnes rougies par le soleil sur le déclin, vallons perdus et coincés dans l'inconnu, chemins vicinaux
refroidis par la neige, routes brunes vers l'infini... Le géographe a muté, s'est doté de couleurs et a repeint le monde. Pas d'instant décisif, surtout pas. Mais une narration singulière où se projeter. L'image n'est pas prise dans sa toile, proie d'une araignée qui l'y aurait jeté, au contraire elle vit encore. Regardez les pieds de cette fille endormie, ils vont bouger, elle va se réveiller. Il n'y a aucune concordance des temps à trouver dans cette écriture photographique profondément actuelle. Les images de Julien Mignot « présentent » un monde, plutôt que l' « enregistrent ». Lui rendent sa présence. Ce couple, impudique et heureux continue de s'embrasser devant nous. Comment, alors qu'il fait jour lorsque que je la guette, cette femme de dos, peut-elle scruter le noir de la nuit, cape jetée à l'aveugle sur la campagne ? Rarement, aura-t-on vu autant image en train de se faire. Se tramer sous nos yeux, s'écrire à notre vue. Celle-ci se tisse à mesure que notre regard se pose sur elle et bannit dès lors toute possibilité d'être retenue captive dans le passé. Ni araignée, ni toile, l'image vit encore, chasseuse de mort, créant ex nihilo le cadre toujours vivant de sa vie intérieure. »
Entre 2009 et 2016, soit chaque mois pendant 96 mois, Julien Mignot (1981) a sélectionné une image de ses errances photographiques. 96 months forme un puzzle intime.
Merci à Jeanne Balibar de dire le texte écrit par Julien Mignot.
Merci à Jeanne Added, qui a ordonné la playlist compilée par Julien Mignot entre 2009 et 2016.
Les tirages en édition limitée sont présentés en trois formats dans la technique « Fresson » au procédé charbon ou en tirage pigmentaire.
Un caisson lumineux de 96 diapositives (œuvre unique) présente la série complète. Une réglette lumineuse (édition de 30 exemplaires) permet de reconstituer son propre journal photographique en choisissant 12 diapositives dans la série 96 months.
Texte de présentation par Léa Chauvel-Lévy, critique d'art et directrice artistique.
Vermeer peint vers 1668 Le Géographe. Julien Mignot ne ressemble aucunement au sujet du tableau, un homme attablé à sa table de travail, décati et gagné par le temps, mais étonnamment, il m'y a toujours fait penser. J'ai compris plus tard pourquoi. Julien a étudié la géographie avant de découvrir qu'il deviendrait photographe. En réalité, je crois qu'il n'a pas vraiment déserté les territoires de cette discipline. Ces territoires sont devenus sensibles, incarnés mais c'est toujours la terre, ses paysages et les humains qui les arpentent qu'il continue à sonder. La méthode a changé. La tonalité et la musique aussi, mais la partition est toujours la même, où vacillements du monde et ondes sismiques déploient cette fois une carte intime. La sienne, faite de lignes simples, reliées par des points personnels, comme dans ce jeu d'enfant où il faut suivre les numéros qui se succèdent, pour dessiner une forme fragile. Montagnes rougies par le soleil sur le déclin, vallons perdus et coincés dans l'inconnu, chemins vicinaux
refroidis par la neige, routes brunes vers l'infini... Le géographe a muté, s'est doté de couleurs et a repeint le monde. Pas d'instant décisif, surtout pas. Mais une narration singulière où se projeter. L'image n'est pas prise dans sa toile, proie d'une araignée qui l'y aurait jeté, au contraire elle vit encore. Regardez les pieds de cette fille endormie, ils vont bouger, elle va se réveiller. Il n'y a aucune concordance des temps à trouver dans cette écriture photographique profondément actuelle. Les images de Julien Mignot « présentent » un monde, plutôt que l' « enregistrent ». Lui rendent sa présence. Ce couple, impudique et heureux continue de s'embrasser devant nous. Comment, alors qu'il fait jour lorsque que je la guette, cette femme de dos, peut-elle scruter le noir de la nuit, cape jetée à l'aveugle sur la campagne ? Rarement, aura-t-on vu autant image en train de se faire. Se tramer sous nos yeux, s'écrire à notre vue. Celle-ci se tisse à mesure que notre regard se pose sur elle et bannit dès lors toute possibilité d'être retenue captive dans le passé. Ni araignée, ni toile, l'image vit encore, chasseuse de mort, créant ex nihilo le cadre toujours vivant de sa vie intérieure.
Time:
18:00-21:00
Description:
7 décembre 2017 - 3 février 2018
Vernissage le jeudi 7 décembre de 18h à 21h
Marcela Serra, née en 1983 est une artiste chilienne diplômée d'art visuel de l'université du Chili. Elle a fait de nombreuses expositions collectives comme par exemple la rencontre métropolitaine dans les arts visuels au centre culturel Las Condes, Santiago.
En 2008 Marcela Serra remporte le Prix National d'Art et de Poésie dans la catégorie « jeune » de la ville de Valparaíso. Elle a fait d'autres expositions collectives comme Corredores de large distancia dans la salle Juan Egenau de l'université du Chili en 2007 et en 2008 elle expose à la galerie Balmaceda 1215 avec son installation transmision en vivo.
En 2016 elle présente pour la première fois son travail à la Galerie Sobering à l'occasion de l'exposition collective Against the Conspiracy of Invisibilities. Elle revient à la Galerie Sobering pour son premier solo show Any Tunnel is Just a Painting du 7 décembre 2017 au 3 février 2018.
Dans le travail de Marcela Serra, une place importante est accordée à la pixellisation, au flou et à la surexposition, elle a une approche photographique de la peinture. On retrouve le vocabulaire du digital, elle réfléchie à l'impact des images dans les médias et à ce que le regard peut décrypter.
Marcela Serra propose des images communes à tous qui deviennent par là même des indicateurs significatifs d'une époque.
Son travail est une traduction picturale des images numériques dans sa condition la plus précaire, ses images sont empruntes du quotidien et de la culture populaire.
Dans la plupart de ses oeuvres, sa peinture est liée aux principes posés par la technique de la nature morte dans la peinture espagnole du XVIIème siècle qui concentre son attention sur les objets du quotidien.
Any Tunnel is Just a Picture
Le thème de l'exposition trouve son origine dans l'imaginaire des dessins animés, sujet qui est représenté d'une part comme un imaginaire nostalgique et affectif associé à l'enfance discursivement perçu comme neutre ou sans contenu idéologique.
D'un autre côté, contrairement à cette première idée, le dessin animé représente explicitement une propagande de guerre / est représenté explicitement comme une propagande de guerre.
Sa composante idéologique est destinée à être masquée sous un statut de trivial ou naïf, que l'on attribue souvent à cette catégorie de représentation.
Cette série de peintures se réfère au « painted tunnel gag », c'est à dire des personnages animés impliqués dans l'action de peindre une image avec l'intention de créer une illusion d'optique de prolongation de l'espace d'une manière réaliste et plausible dans son propre univers.
Cette stratégie auto-référentielle qui ne se rapporte et ne se réfère qu'aux dessins animés apparaît pour la première fois dans « The Road Runner Show » en 1949.
« ... Mes peintures tentent de mettre en évidence le processus initial de l'exposition c'est à dire restituer en peinture cet imaginaire des dessins animés et ouvrir à l'interprétation la problématique inhérente à la représentation picturale.
Les deux œuvres, par exemple, se réfèrent à l'arc rond qui constitue le tunnel, et à l'utilisation de la perspective schématique, éléments qui nous rappellent historiquement les principes constructifs du naturalisme installé depuis les débuts de la Renaissance... » Marcela Serra (extrait)
Time:
18:00-21:00
Description:
Huile, fusain et pierre noire & Acrylique
Vernissage le jeudi 7 décembre 2017
Exposition du 8 décembre au 13 janvier 2018
Du mardi au samedi, de 14 heures à 19 heures
I-GALLERY.INTELLIGENCE
1 quai Voltaire
75007 Paris
07/12/17-27/01/18
« I-Gallery. Intelligence » présente du 7 décembre 2017 au 27 janvier 2018 l'exposition de Mihail Chemiakin «Les trottoirs de Paris ».
Les œuvres exposées représentent le bilan du travail minutieux de l'artiste qui, pendant quinze ans, a sillonné les rues nocturnes de Paris en prenant en photo des papiers froissés, des taches sur des pavés, des fêlures d'asphalte, de la peinture coulée, des écorces d'arbres.
Les photos prises ont servi à créer des sujets et images inattendus, engendrés par l'imagination de l'auteur.
Des photos mates ont donné naissance à des pastels et à des dessins d'encre. Un nouveau regard sur des choses discrètes a motivé une nouvelle recherche créatrice pour faire apparaître un graphisme insolite et novateur.
Une synthèse métaphysique à la base de cette série d'œuvres réunit entre eux le rythme lent de pas, des ombres nocturnes, des souvenirs et réflexions qui forment l'ensemble des associations, émotionnel et sentimental.
Même si certaines œuvres donnent lieu à des interprétations multiples, on peut y voir l'attitude philosophique propre à Chemiakin par rapport à la nature, à l'environnement, à l'histoire, aux gens, ce qui se transforme en généralisation si caractéristique pour toute l'œuvre du Maître.
Time:
18:00-21:00
Description:
Visages et paysages de l'émigration russe parisienne (1965-2003)
Exposition du 8 décembre au 30 décembre 2017
Corbeaux au-dessus du Kremlin
Trois clochards au Kremlin-Bicêtre
Les lumières de la ville
Time:
18:00-21:00
Description:
Vernissage le jeudi 7 décembre 2017 à partir de 18h
Exposition du vendredi 8 décembre 2017 au samedi 13 janvier 2018
Time:
18:00-22:00
Description:
Philippe Morillon est un photographe d'exception témoin d'une époque toute aussi exceptionnelle. Armé de son appareil photo, il a parcouru la nuit Parisienne de la fin des années 70 au début des années 80. Son œil exercé y a capturé des moments uniques de rencontres et de vie. C'est avec plaisir que la Galerie de la Clé expose son travail couvrant entre autres des lieux mythiques tels que Le Palace, Le Sept et La Main Bleue. Andy Warhol, Karl Lagerfeld, Yves Saint-Laurent ou encore Mick Jagger et toute une galerie de noctambules discoïdes font partie des sujets photographiés par Philippe. À cette occasion, vous êtes cordialement invités à nous rejoindre lors du vernissage de l'exposition intitulée « Au Palace ce soir » Jeudi 7 Décembre à partir de 18 heures.
Time:
18:00-21:00
Description:
La Galerie Hayasaki présente l'exposition des professeurs de Céramique Paris :
Anne-Claire Martin
Elisabeth Ratier
Haruko Yamamoto
Kaori Kurihara
Kayoko Hayasaki
Laurence Franceschini
Monica Degain
Shinobu Frot
Time:
18:00-21:00
Description:
Vernissage le jeudi 7 décmbre à 18h00
Exposition du 7 décembre au 10 décembre 2017
Horaires: jeudi 14h - 21h, vendredi et samedi 10h - 21h, dimanche 10h - 20h
Les Galeries Lemétais, M Gallery et Polysémie réunies pendant 4 jours pour vous offrir le meilleur de leurs artistes, à petit prix.
Galerie Polysémie I contact@polysemie.com I +33 0607 272 558
Galerie Pol Lemétais I galerie@lemetais.com I +33 0672 956 018
Galerie M I dariaannamoldovan@gmail.com I +39 333 940 9374
Time:
18:00-20:00
Description:
Du 8 décembre 2017 au 4 février 2018
Installations, peintures et dessins de Marianne Berenhaut, Sarah Kaliski, Arié Mandelbaum
Commissariat : Gérard Preszow et Lucie Duckerts-Antoine.
"L'Intime & Le Monde" met en lumière une sélection d'oeuvres de trois plasticiens contemporains bruxellois : une installatrice, Marianne Berenhaut, et deux peintres, Sarah Kaliski et Arié Mandelbaum. Par-delà leurs singularités, ils partagent des traits communs manifestes dans leur rapport au monde, leur imaginaire, leur biographie et leur quête respective. Ils jouent tous trois des incessants allers- retours de l'intime des corps souffrants et désirants aux horreurs infligées par l'Histoire. Ces trois artistes ne font pas école. Ils ne constituent pas une communauté esthétique mais un destin commun et la mémoire revisitée - la génération des enfants juifs bruxellois ayant survécu à l'extermination - les unissent et contrai-gnent chacun à rendre visible, à actualiser un temps commun fondateur de leur parcours de vie et de création. Chacun nous parle à sa manière d'un monde qu'ils partagent.
http://www.cwb.fr/programme/lintime-le-monde
EXPOSITION OUVERTE DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H À 19H. SAMEDI ET DIMANCHE DE 11H À 19H.
Time:
18:00-22:00
Description:
du 7 décembre 2017 au 14 janvier 2018
100 oeuvres inédites sur Starwars
Après le succès de son "expo contre-attaque" de 2015, Sakura convie à nouveau les personnages de Star Wars à rejoindre sa galerie au centre de Paris.
Pour obtenir une invitation personnalisée par email, il faut se rendre ici :
https://invitations.galerie-sakura.com/201712-StarWars/
Pendant 1 mois (du 7 décembre 2017 au 14 janvier 2018), les réalisations (sculptures, photographies, illustrations...) de plus de 40 créateurs de renommée mondiale seront ainsi mises en scène. Contemporaines, décalées, surprenantes, intrigantes... Aucune ne laissera les visiteurs indifférents, chacun des artistes ayant eu à cœur d'exprimer sa propre vision du mythe.
C'est sans doute la plus grande franchise de l'histoire du cinéma, mais aussi l'une des plus rentables. Son infuence sur la pop culture de ces 30 dernières années est colossale et ses personnages iconiques sont profondément ancrés dans l'imaginaire collectif. Autant de raisons qui ont poussé la galerie d'art Sakura à monter une toute nouvelle exposition autour de cette saga mythique qu'est Star Wars. Une plongée dans l'univers décalé et très inspiré d'artistes internationaux de renom, à venir admirer dès le 7 décembre prochain au cœur de Paris
50 artistes réunis au coeur de Paris pour réinterpréter le mythe
Après le succès de sa précédente exposition sur le thème du tatouage, la galerie Sakura convie les personnages de Star Wars à rejoindre le centre de Paris pour un évènement qui s'annonce extraordinaire à plus d'un titre ! 100 œuvres seront exposées, dont la plupart inédites, à l'image des «mashup» en or réalisés par Travis Durden. Pendant 1 mois, les réalisations (sculptures, photographies, illustrations...) de 50 créateurs de renommée mondiale seront ainsi mises en scène dans la galerie Sakura. Contemporaines, décalées, surprenantes, intrigantes... Aucune ne laissera les visiteurs indiférents, chacun des artistes ayant eu à cœur d'exprimer sa propre vision du mythe.
Ody SABAN crée la "beauté" par strates successives. Elle peint puis dessine sur sa peinture, repeint puis redessine jusqu'à être satisfaite de l'image obtenue, sans aucune préscience de l'oeuvre à atteindre. Le vertige de la création, l'euphorie prennent le dessus. Ody SABAN immerge le spectateur au coeur d'une nature luxuriante, inquiétante, dévorante, où les êtres et la végétation se métamorphosent, parés de couleurs flamboyantes et psychédéliques. Cet univers de forêts oniriques est le lieu de toutes les éclosions, propice à l'étreinte amoureuse, à la quête spirituelle, au recueillement. Dans la forêt inondée se meuvent des bateaux qui représentent l'Inconscient humain, habités d'êtres surgissant de la mythologie personnelle de l'artiste.
Bourgeons de fêtes utopistes
Texte de Thomas Mordant - 2 février 2016
Les dernières œuvres d'Ody Saban se présentent comme une grande fête. Une ivresse lucide naît d'un savant mélange d'humour, de désirs, de mythologies fantastiques.
Ces œuvres, pleines à craquer de vie, n'ont plus assez de la surface des toiles. Elles prennent de plus en plus de volumes jusqu'à former, dans certaines œuvres, de véritables bas-reliefs minces, extrêmement touffus.
Les êtres hybrides assemblés par Ody Saban ont toutes et tous été mordus et partiellement façonnés par la douleur. Toutefois, la plupart d'entre elles et eux ont relevé la tête et décidé de s'inventer des souhaits nouveaux dans un monde neuf. Ils continuent à surgir des terres rouges et ors de la forêt magique, de ses feuillages extasiés ou de ses cours d'eaux vives, mais leurs activités et leurs liens gagnent en intensité. Là se tiennent, dans des buts précis, des assemblées de femmes. Ainsi « pour la transformation des objets magiques », « pour la construction d'un sourire aérien » ...
Des espoirs se font jour, sous les aspects les plus divers. Ainsi sous la forme d'une nageuse en plein ciel, de rayons de soleils inattendus, d'un soudain « poussin accompagné parmi les fleurs ». Des rêves phosphorescents sont extraits de lourds rouleaux de temps : « Elle pique la mémoire ».
Des conseils sont parfois donnés aux compagnes et compagnons de voyage : « ne perdez aucune de vos têtes !» Et en effet, certains personnages créés par Ody Saban ont tant de visages et de mémoires, élégamment emboîtées les unes dans les autres, qu'ils risqueraient d'en laisser traîner l'une ou l'autre ici ou là. Un tableau porte comme titre une citation de Jacques Prévert : « Si les chevaliers de l'Apocalypse arrivent... » (Ils sont là ! l'artiste vous les montre !) « ... donnez d'abord à boire aux chevaux. »
Les amoureux, à force de faire l'amour, transforment maintenant le monde autour d'eux, apprivoisent très doucement la nature, sans l'effaroucher. La volonté et la nécessité de vivre intensément, ouvertement, librement, à hauteur humaine, ont rarement été exprimées de façon aussi pleines.
Time:
18:00-21:00
Description:
Nous voici déjà au neuvième et dernier volet de cette année Paris - Cotonou - Paris, riche en découvertes : 39 artistes, de tous horizons, se sont succédé dans les deux galeries depuis le lancement de ce grand hommage au Bénin ! Ils nous ont montré la richesse et le dynamisme de ce pays et tout particulièrement du Centre Arts et Cultures de Cotonou, où beaucoup de ces artistes sont partis en résidence et y ont nourri leur inspiration de rencontres et d'échanges.
Pour clore ce beau programme, la galerie du 41 rue de Seine présentera les artistes taïwanais A-Sun Wu et Paloma Chang, qui ont rapporté de leur résidence au Centre un ensemble de tableaux et de sculptures en bois, céramique et verre, empreint de leur fascination pour l'Afrique, ses peuples, ses couleurs, sa spiritualité... Un dialogue passionnant entre l'art brut et expressionniste d'A-Sun Wu et celui tout en délicatesse de Paloma Chang.
Au 35 rue de Seine ce seront les œuvres de Bruce Clarke qui évoqueront les grandes figures de l'émancipation de l'Afrique mais aussi certains de ses plus grands drames comme le génocide des Tutsi du Rwanda. Aston quant à lui présentera des sculptures faites d'objets de récupération qui sous l'apparence enjouée de musiciens ou d'animaux dénoncent les excès de la société de consommation.
Time:
18:00-21:00
Description:
Exposition du 08 décembre 2017 au 13 janvier 2018
Vernissage le 07 décembre 2017 de 18h à 21h
La galerie Les filles du calvaire a le plaisir d'annoncer l'exposition « Your brain is my bedroom », une exposition collective dont le commissariat a été confié à Ange Leccia. Avec les œuvres d'Hoël Duret, Emma Dusong, Florian Mermin, Ange Leccia & Nidgâté.
Qui pourrait croire aujourd'hui à l'existence d'une vie privée comprise comme une séparation stricte à l'égard de la sphère publique et un retrait dans la tranquillité ? Qui imagine encore sa maison ou son appartement comme le lieu de protection d'une intégrité physique et mentale ?
A travers les oeuvres de 5 artistes, Your Brain is my Bedroom joue ainsi avec la notion d'espace domestique pour mieux la fissurer.
Du 08/12/2017 au 01/01/2018
Time:
18:00-22:00
Description:
Galerie Sophie Marcellin
20 Passage Verdeau, 75009 Paris
J'ai le plaisir de vous inviter personnellement à venir au VERNISSAGE de l'exposition collective des sculpteurs et photographe animaliers contemporains à laquelle je participerai avec quelques photos choisies, qui aura lieu le JEUDI 07 DECEMBRE prochain à partir de 18h00 à
la Galerie MARCELLIN 20, passage Verdeau 75009 PARIS
Time:
18:00-22:00
Description:
par la Société Nationale des Beaux Arts
Du jeudi 7 au dimanche 10 décembre
Jeudi 7 décembre de 10h à 22h
Vendredi 8 décembre de 12h à 17h
Samedi 9 décembre de 10h à 22h
Dimanche 10 décembre de 10h à 18h
Vernissage jeudi 7 décembre à 18h
Remise des prix samedi 9 décembre à 18h
Concert samedi 9 décembre à 20h
Time:
18:00-22:00
Description:
Time:
18:30-21:00
Description:
La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP), située au sein de l'hôtel de Lamoignon, magnifique hôtel particulier du 16e siècle au cœur du Marais, rouvre ses portes après plusieurs mois de rénovation et de travaux. La BHVP, spécialisée dans l'histoire de Paris, la littérature et le théâtre, sera de nouveau ouverte au public à partir du 11 décembre prochain !
Détentrice de trésors exceptionnels comme le manuscrit de L'Éducation sentimentale de Flaubert, la dernière lettre de Camille Desmoulins ou l'extraordinaire fonds photos de « France Soir », la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris ouvre ses portes au public après plusieurs mois de rénovation et restauration.
Avec cette rénovation et la création de nouveaux services, dont le prêt de livres anciens, la BHVP s'ouvre à un plus large public et améliore les conditions d'accueil de ses usagers. Les nouveaux espaces permettront de mettre en valeur ses nombreux trésors, comme l'immense tableau d'Eugène Bourgeois, Vue de la place de la Bastille et de ses environs en 1889.
Bruno Julliard, Premier adjoint à la Maire de Paris, chargé de la Culture et Véronique Levieux, adjointe à la Maire de Paris chargée du Patrimoine, seront présents pour rappeler leur attachement aux fonds patrimoniaux, d'une très grande richesse, qui contribuent au prestige culturel de la collectivité parisienne et participent au rayonnement de la capitale.
Personnalités présentes :
- Bruno Julliard, Premier Adjoint à la Maire de Paris chargé de la culture et des relations avec les arrondissements
- Véronique Levieux, Adjointe à la Maire de Paris chargée du Patrimoine
Time:
18:30-21:30
Description:
Duo show Emma VIDAL | Wenjing LU
7 - 30 dec. 2017
Time:
18:30-21:30
Description:
Vernissage le 7 décembre de 18h30 à 21h30
Exposition du 8 décembre 2017 au 10 mars 2018
Du mardi au samedi, de 14h30 à 19h & tlj sur rendez-vous
Venez découvrir la nouvelle exposition du salon H !
Baudouin Collignon, artiste pluridisciplinaire, y expose ses photographies, dessins ainsi que ses vidéo-diptyques.
Nous vous invitons à un voyage en Grèce avec l'artiste pour guide.
Time:
18:30-21:30
Description:
Editions limitées
DU 7 DECEMBRE 2017 AU 13 JANVIER 2018
VERNISSAGE JEUDI 7 DECEMBRE DE 18H30 à 21H00
"FUCKING FREEDOM!" est un cri d'amour !
2017 est l'année de la parole qui se libère, l'année ou la moutarde nous monte au nez et déclenche une envie collective et irrépressible de dénoncer les injustices supportées depuis le big bang par la moitié de l'humanité. Partout dans le monde, les femmes se battent pour cette « Fucking Freedom », unies et solidaires. Avant les séismes provoquées par #metoo et #balancetonporc, quelques mois avant, les CacheteJack nous ont envoyé cette série de 20 dessins pour proposer une exposition en décembre 2017. L'exposition n'était pas prévue, le planning déjà plein, mais nous n'avons pas pu résister ! Les Cachetejack sont connues pour leur engagement, leur humour et leurs dessins forts aux aplats colorés qui raillent les travers de notre société. Pour « Fucking Freedom », elles sont en roue libre, elles exultent et ça se voit! Leur parole se déploie dans des dessins hypnotiques dont l'esthétique pop rappelle le « flower power » des années 70, ils vibrent d'énergie, d'amour et d'humour, ils clament la soif de liberté d'égalité et de respect. La femme est représentée sous toutes ses coutures, poils aux pattes et poing levé !
Réunies sous le pseudonyme de Cachetejack depuis 2011, Nuria Belliver et Raquel Fanjul, forment un duo d'illustratrices espagnoles aujourd'hui basées à Berlin. Ensemble et armées de leur humour, elles ont développé un univers personnel, puissant, très expressif, qu'elles déclinent en illustrations, peintures murales, livres, magazines, journaux et vêtements. « Fucking Freedom » est leur 2e exposition à la SLOW Galerie après « Sliding adrenaline » en septembre 2015 qui nous mettait en garde avec malice et humour, contre nos addictions aux réseaux sociaux et jeux vidéo.
Time:
18:30-21:00
Description:
L'espace d'exposition LO SPAZIO vous présente la deuxième exposition de l'année :
"LA TRAVERSEE DES ALPES"
Une exposition de Cecilia Garroni Parisi
du 7 décembre au 28 janvier
ouverture les samedis de 12h à 19h
Vernissage le jeudi 7 décembre à partir de 18h30
Présentation du livre + intervention musicale + drinks & snacks
Italiens émigrants, les plus anciens sont arrivés avant la guerre ou dans l'immédiat après guerre, avec ou sans papiers, en recherche de tout ce qui n'existait plus dans leur Pays. Les plus récents sont en France depuis le début des années 2000, mus par de tout autres aspirations. Ces récits et ces visages singuliers animent le livre "La traversée des Alpes" qui sera présenté le jour du vernissage, édité chez Les Editions Contrejour.
Cecilia a recueilli leur histoire, elle les a photographiés.
Les courts textes, en version française et italienne, qui accompagnent les photographies sont leurs mots.
Le titre La traversée des Alpes est un hommage tout particulier à ceux qui ont traversé la frontière à pied et qui ont physiquement ressenti la distance avec leur patrie.
La distance est, avec le recul, ce qui unit toutes ces personnes : qu'elle pèse ou qu'elle soulage, elle ne laisse jamais indifférent.
"Le projet de Cecilia Garroni Parisi nous raconte les histoires de gens au destin et aux rêves divers qui nous rappellent notre passé, pas si lointain, de peuple de migrants.
Ses portraits semblent traduire tour à tour, la détermination, l'orgueil et la fierté de chaque réussite, les espoirs et les attentes, la nostalgie, l'assurance des couples qui ont vécu ensemble la traversée des Alpes et celle des choix solitaires".
"Les images sont directes et sensibles sans le recours à des dispositifs esthétiques envahissantes. Cecilia inspire confiance, une fois ses indications données, elle sait s'effacer et plonger ses personnages dans le rôle de protagonistes de cette saga au happy end". [...]
Laura Serani, préface du livre La Traversée des Alpes, septembre 2017
Cecilia Garroni Parisi / biographie
Auteur de ce livre (ou du livre La traversée des Alpes), d'origine romaine, elle vit à Paris depuis 1999. Après des études en philosophie et esthétique, elle s'oriente vers la photographie, comme portraitiste et reporter. Elle raconte par ses images des histoires de vie, avec un particulier intérêt pour le rapport de l'homme à son travail.
En 2004, elle publie également Life in a day. Tales from the Pietro Barbaro oil tanker, un livre sur la vie à bord d'un pétrolier. Puis, en 2006, Ragazzi di strada, un ouvrage commandé par l'Unicef et portant sur les enfants de la rue à Kinshasa.
Time:
18:30-21:30
Description:
Du 5 décembre au 13 janvier, La Galerie de l'Europe à Paris et les Éditions h'Artpon présentent New York in black, Photographies de Christophe Jacrot.
Ces incroyables et inquiétantes photographies de Manhattan privé d'électricité et plongé dans le noir ont été prises après le passage de l'ouragan Sandy, fin octobre 2012. Comme dans ses séries sur les villes sous la pluie et sous la neige, le photographe Christophe Jacrot magnifie ici l'émouvante vulnérabilité de New York, géant aux pieds d'argile face aux forces de la nature.
« On m'avait dit qu'il y avait des coupures d'électricité, mais ce à quoi je m'attendais était encore bien loin de la réalité. Je n'imaginais pas une mégalopole telle que New York complètement privée de lumière. Ça a été un immense choc ! Il n'y avait plus ni enseignes lumineuses, ni feux tricolores, ni éclairage public, rien ! J'étais venu traquer la fragilité de Manhattan dans les intempéries, et j'ai assisté au spectacle d'une ville dépouillée de son éclat, mise à nue et désertée. Tout le sud de Manhattan avait été plongé dans le noir complet ; vision irréelle d'un ville inquiétante, fantomatique, mais belle, comme je ne l'avais jamais vue. Le défi fut donc de photographier le noir - cette absence de lumière qui ne trouve à exister que dans son contrepoint, la lumière. Ainsi s'élèvent dans la nuit les phares des voitures, les gyrophares de police ou la lampe de poche des piétons téméraires qui cherchent leur chemin. Une autre vision de New York, rare et fragile. » Christophe Jacrot
Ces photographies de Christophe Jacrot, prises en 2012, après le passage de l'ouragan Sandy, font aujourd'hui l'objet d'un beau livre publié aux éditions h'Artpon.
Christophe Jacrot dédicacera son livre à La Galerie de L'Europe le jeudi 7 décembre lors du vernissage.
À l'occasion de la sortie de son livre qui vient juste de paraître aux éditions IPANEMA, Genaro Bardy présente pour la première fois en galerie d'art à Paris sa série de photographies de villes désertées la nuit de Noël.
Un travail au long cours pour ce jeune photographe passionné qui a déjà immortalisé dans leur majestueuse solitude les villes de New-York, Paris, Londres et Rome. L'occasion de découvrir l'âme des capitales la nuit de Noël et de faire la connaissance d'un jeune artiste prometteur, déjà célèbre sur les réseaux sociaux !
Séance de dédicace le soir du vernissage.
Save the date ;-)
Pour les amateurs de sensations fortes, quelques tirages seront présentés en subligraphie.
Genaro Bardy - New York - 5th avenue - Thanksgiving - 2016
Time:
18:30-22:00
Description:
La galerie Art Maniak, spécialisée dans le 9ème art, met à l'honneur la dessinatrice Marie-Anne BONNETERRE à l'occasion d'une exposition-vente des illustrations originales du livre « Les Contes de maman » écrit par Véronique JANNOT du 8 au 23 décembre 2017 à Paris.
Les contes de maman
Dans ce livre, qui sort en librairie le 30 novembre, Marie-Anne BONNETERRE et Véronique JANNOT s'allient pour le plus grand plaisir des petits. A travers cet ouvrage, le lecteur découvrira 10 contes aux sujets variés comme : une jeune pâquerette enlevée à sa famille, un mouton qui ne veut plus travailler ou encore un petit garçon bien triste le soir de Noël. Soutenu par les dessins frais et détaillés de Marie-Anne BONNETERRE ce livre nous apporte une dose de tendresse nécessaire.
Marie-Anne BONNETERRE
Marie-Anne est née à Paris en 1960. Elle est diplômée de l'Ecole de Nationale des Arts appliqués Duperré de Paris. Elle commence sa carrière dans le domaine du Cinéma d'animation comme animatrice puis décoratrice. Elle s'aventure ensuite vers les rivages de l'illustration de livres avec des dessins pour des manuels scolaires chez Belin, Magnard, Hachette, Nathan et Hatier. Elle illustre également la série « T'aurais pas dû » chez Hachette dans les années 2000.
Marie-Anne est aussi récompensée pour son talent. En 2015, un jeu qu'elle illustre, La Chasse au Gigamon, a été couronné par le dé d'Or du Festival des jeux de Cannes et par le trophée « jeunes éditeurs » du Festival International des Jeux de Parthenay.
Véronique JANNOT
Véronique Jannot est née en 1957 à Annecy. Elle débute à la télévision en 1972 dans « Le Jeune Fabre » de Cécile Aubry et joue dans le feuilleton « Paul et Virginie« . Le cinéma lui ouvre ses portes en 1979 dans « Le Toubib » où elle joue avec Alain Delon. En 1980, son visage est connu de toute la France grâce à la série télévisée « Pause-café« . Véronique Jannot connait aussi le succès en chanson. Elle collabore avec Laurent Voulzy, Henri Salvador, Gérard Lenorman etc. La galerie Art Maniak vous propose de découvrir aujourd'hui ses talents d'écrivaine au travers de ces contes pour enfants.
Time:
18:30-21:00
Description:
Vernissage le jeudi 7 décembre à partir de 18h30
Exposition du vendredi 8 au mardi 19 décembre
Ouverture : tous les jours de 13h à 18h sauf mercredi et dimanche
Pat De Caro presents Foreign Shores, an expansive collection of charcoal drawings that reflect upon our relationship to memory and time. Mounted in a narrative grid, extending throughout the gallery from floor to ceiling, the drawings surround the viewer with temporal associations. They promote meanings and metaphoric connections that change as the viewer's gaze moves across images and spaces. Composed of multiple, often fluid, points of view, De Caro's drawings release us from cartography, and encourage the viewer to navigate the waters of their own experiences. Like so much of her work, theses drawings are indicative of something familiar and mysterious situations that we fill by our own personal memories.
De Caro's imagery is inspired by these foreign shores and foreign waters; family memories and stories, passed on, shared and constructed to give expression to a collective consciousness.
De Caro says, " I was pondering that place between knowing and not knowing, when perception seems real, yet it triggers a vibration in our memory. Foreign Shores refers to the edge that defines those waters, that are both familiar and unfamiliar at the same time."
Pat De Caro nous présente Foreign Shores, une collection extensive de dessins au fusain qui évoque notre relation au souvenir et au temps. Montés en un schéma narratif qui s'étend à travers la galerie du sol au plafond, les dessins entourent le spectateur d'associations temporelles. Celles-ci impulsent des significations et des connections métaphoriques qui changent lorsque le regard traverse les images et les espaces. Composés de multiples points de vue, souvent fluides, les dessins de De Caro nous libèrent de la cartographie et encouragent le spectateur à naviguer les eaux de sa propre expérience. Comme la plupart de son travail, ces dessins évoquent des situations à la fois familières et mystérieuses que nous complétons à travers nos souvenirs personnels.
Le symbolisme de De Caro est inspiré par ces rives et ces eaux étrangères ; des souvenirs de famille racontés, transmis, partagés et construits afin de donner expression à une conscience collective. De Caro dit 'je méditais le lieu qui se situe entre savoir et ne pas savoir, quand la perception semble réelle, mais déclenche une vibration dans notre mémoire. 'Foreign Shores' se réfère au bord qui définit ces eaux à la fois familières et inconnues.
Venez découvrir les affiches Air poster 6 réalisées par AKATRE, ATELIER 25, ATELIER TROIS, CAMPING DESIGN, LA CASSE, CHEERI, DES SIGNES, LES GRAPHIQUANTS, GR20, IRRADIÉ, PILOTE ET CHRISTOPHE RENARD
Time:
18:30-21:00
Description:
Exposition du 7 décembre 2017 au 10 janvier 2018
Artiste peintre affichiste autodidacte, Yann Penhouet vit et travaille à Paris. Passionné depuis toujours par l'art, l'histoire, les affiches anciennes et les vieux papiers, sa technique est centrée sur le collage, entre Pop Art et Street Art.
Avec ses œuvres uniques, il recherche avant tout à créer l'illusion de se retrouver face à une affiche ancienne au détour d'une ruelle, provoquant une certaine nostalgie.
Les papiers sont sélectionnés, collectionnés, rehaussés à la peinture pour être enfin collés, décollés et déchirés sur différents thèmes comme l'automobile, les pinups, le cirque, et le cinéma des années 50' et 60'.
Time:
18:30-22:00
Description:
VERNISSAGE JEUDI 7 DECEMBRE DE 18H30 À 22H00
en présence des artistes
ET JUSQU'AU SAMEDI 23 DECEMBRE
Chaque année en décembre ...
La magie des fêtes envahit les murs et les espaces de la galerie avec des œuvres étonnantes, drôles, insolites, inédites ou sensationnelles ...
Vous êtes tous invités à venir découvrir la nouvelle édition de All Are Guests !
avec
Delphine Brabant, Katrin Bremermann, Patrick Bock, Jerome Btesh, Ambre Cardinal, Chanoir, Cieu, Anne Commet, Arthur Djoroukhian, Bruno Fontana, Pascal Frament, Christophe Goutal, Alice Grenier Nebout, Christine Jean, Juliette Jouannais, Erica Kaminishi, Nicolas Kuligowski, Sophie Mabille, Michel Perot, Lada Neoberdina, Alexandra Noat, Carla Querejeta Roca, Raphaël Renaud, Olivia de Saint-Luc, Vicenta Valenciano, Aurélien Vret, ...
Time:
19:00
Description:
Marcher concrètement sur les traces de Neymar dans les recoins les plus secrets du Parc des Princes sera bientôt possible. Le PSG a décidé de lancer à partir du 16 décembre prochain un nouveau jeu au cœur même de son stade de la porte d'Auteuil. L'ambition est d'en faire une expérience entre spectacle immersif, théâtre et jeu d'évasion.
Concrètement, les joueurs auront 90 minutes pour résoudre une énigme à l'aide d'indices disséminés à l'intérieur du stade. Des acteurs accompagneront le scénario qui plongera les participants dans une intrigue censée se dérouler le jour d'un match décisif. Un déroulement dans lequel va se glisser un grain de sable... La partie permettra aux joueurs de pénétrer dans des lieux habituellement interdits au public.
Voir le stade sous un autre angle
Le jeu emmènera en effet des salons et loges VIP aux tribunes, en passant par les vestiaires, le bord de la pelouse, les zones réservées aux médias ou dans le couloir des joueurs... « Cela n'a pas vocation à être une simple visite du stade, explique Fabien Allègre, le directeur merchandising, développement et diversification du club parisien. L'idée est de faire connaître le stade sous un autre angle. Nous voulons nous adresser aux fans du PSG mais également aux amateurs de ce type de jeux et aux curieux. L'idée est aussi de faire parler du PSG en dehors du strict domaine des terrains de foot. »
Les joueurs pourront accéder à des salles habituellement interdites au public.
Cette diversification voulue par le président Nasser Al-Khelaïfi a déjà pris corps à travers les académies implantées sur plusieurs continents, la création d'équipes d'e-sport ou des collaborations dans la mode. Avec ce nouveau format de jeu, Paris se veut tout aussi ambitieux. Jusqu'à 150 joueurs pourront se lancer toutes les demi-heures dans les entrailles du Parc des Princes, et le club espère dépasser les 90 000 inscriptions lors des 60 premiers jours d'exploitation. En cas de succès, l'expérience pourrait alors se prolonger avec un nouveau scénario.
Renseignements et inscriptions sur inside.psg.fr. Horaires : de 10 heures à 13 heures puis de 14 heures à 19 heures tous les jours sauf veille, jour et lendemain de match. Tarif : 27 € pour les adultes (22 € pour les moins de 14 ans).
Qu'est-ce-qu'un escape game ?
Inventé il y a une dizaine d'années au Japon, le concept d'escape game, ou jeu d'évasion, consiste à s'échapper d'une pièce ou à venir à bout d'un parcours dans un temps donné grâce à une série d'énigmes à résoudre ou d'épreuves. Le jeu se pratique la majeure partie du temps en équipe.
Time:
19:00-22:00
Description:
86, avenue des Champs-Elysées
Présentation des nouveautés Pierre Hermé
Time:
19:00
Description:
Barbi(e)turix dédie le numéro #20 de son fanzine aux fesses et à la fesse !
Vingt-quatre pages pour explorer un territoire du corps aux enjeux multiples : politique, culturel, poétique et ludique...
Du boom du bum en selfies, de l'histoire de la culotte aux fesses au cinéma, de la fétichisation à la réappropriation : articles, illustrations et portfolio mettent à l'honneur et questionnent les dimensions de cette partie de l'anatomie, hyper-visible et souvent cachée, objet de désir et incontournable lieu du sujet.
Un fanzine cul mais pas que donc...
Pour le découvrir et fêter ça, rien de tel qu'une soirée de lancement ... Et c'est à la Bellevilloise que nous avons décidé de nous installer !
PROGRAMME
- Une expo pour admirer les oeuvres des artistes qui ont participé à ce numéro feat. Britney Fierce Linda Trime Otto Zinsou CASSIE RAPTOR Iris Marchand Lie Hilai.
- Le FANZINE #20 à venir découvrir et se procurer en exclusivité mondiale.
- De la musique finement sélectionnée par les djs du collectif : RAG, CATHERIN, Nari Fshr et F/cken Chipotle.
- Un photobooth dédié à vos fesses.
- Un tirage de Queer Tarot par Luby la douce.
- Toute l'équipe aux petits soins pour te rencontrer et te cajoler.
- Une tombola avec pleins choses à gagner sans efforts.
- Le Forum de la Bellevilloise : un lieu unique.
- Des cocktails spéciaux à base de gingembre pour réchauffer les fesses et les coeurs.
- Et l'entrée est libre !
Time:
19:00-21:00
Description:
Concept store Maison Martin Morel
12 rue Commines, 75003 Paris
Maison Martin Morel, la plus jeune des marques centenaires, vous invite à célébrer ce premier anniversaire autour d'un verre le 7 décembre 2017 de 19h à 21h dans sa boutique du 12 rue Commines 75003.
A cette occasion, profitez de prix tout doux sur la collection AW 17 (jusqu'à -30%).
Time:
19:00-20:30
Description:
Chaque 1er jeudi du mois
Dégustation gratuite des produits Michel et Augustin (cookies, smoothies, biscuits apéritifs, etc.)
La célèbre marque Michel et Augustin vous propose une soirée portes ouvertes dans leur Bananeraie avec des ateliers gratuits de dégustations de leurs produits et de leurs nouveautés en avant-première !
[Rencontre-dédicaces] A l'occasion de la parution du beau livre "LEGO DINO" dans la collection Over the pop aux éditions Glénat, rencontrez les auteurs Florent Goussard et Shobrick (Aurélien Mathieu) au Dernier Bar avant la fin du monde !
LEGODINO est la rencontre de deux géants : les Dinosaures et les LEGO !
Fruit de l'imagination débridée de deux auteurs au service d'une association inédite, Florent Goussard est Paléontologue au Muséum national d'histoire naturelle, Aurélien Mathieu (alias Shobrick) a mis son talent de photographe au service de cette aventure improbable. Cet ouvrage mélange humour et esprit ludique pour vous initier aux secrets les mieux gardés de cette époque qui fascine toujours autant petits et grands.
Photos réalisées par Shobrick en studio avec le canon 5Dmark III. Le livre comprend 6 pages de making of où toutes les étapes de créations des photos sont expliquées en détail.
Time:
19:00-21:00
Description:
Vernissage : Anna Prasolova, Daniel Castan et Richard Orlinski
Time:
19:00-21:00
Description:
Sous la direction de la commissaire d'exposition Claire Luna, les étudiants du département Amérique latine IESA arts&culture présentent l'exposition "Attaches".
Dans le cadre de l'Année France-Colombie 2017, "Attaches" met pour la première fois à l'honneur la jeune scène artistique colombienne de Paris.
L'exposition collective investit la Cité internationale des arts - la Galerie, le Corridor et l'Auditorium -, en plein cœur de Paris, du 8 décembre 2017 au 13 janvier 2018 !
La double identité des artistes sélectionnés est le point d'attache de cette exposition. Appartenant tous à la même génération (nés dans les années 80), les vingt-et-un artistes incarnent le croisement de deux cultures : celles de la France et de la Colombie.
Les 21 artistes d'Attaches : Alexandra Arango - Ivan Argote - Marcos Avila Forero - Chloe Belloc - Karen Paulina Biswell - Hilda Caicedo - Violeta Cruz & Léo Lescop - Raphaël Faon & Andres Salgado - Lili garcia - Carlos Gomez Salamanca - Laura Huertas Millán - Ana Maria Lozano Rivera - Julia Maria Lopez Mesa - Guillermo Moncayo - Daniel Otero - Camilo Restrepo - Felipe Ribon - Camila Salame - Juan Soto - Ana Tamayo
On vous réserve une belle soirée de performances pour le vernissage/cocktail qui aura lieu le 7 décembre à 19h :
> 20h : performance sonore interactive, Violeta Cruz "Level 15 : Ozone friendly Lemmings" (20 min)
> 20h : perfomance Julia Maria Lopez Mesa, Tension#2 (30 min)
> 20h45 : performance Lilli Garcia Gomez, Miguel Rojo et Gaëtan Brun-Picard "All our yesterdays"
> 22h : After à Les Nautes, 1 quai des Célestins
Un grand volet de l'exposition est dédié au cinéma : retrouvez toute la programmation sur notre site : www.expositionattaches.com
Time:
19:00
Description:
twitter france
10 RUE DE LA PAIX
75002 PARIS
Time:
19:00-21:00
Description:
28 octobre - 22 décembre 2017
"Si j'ai déjà une vision, mon travail est presque terminé. Le reste n'est qu'une question de technique."
Hiroshi Sugimoto
Marian Goodman présente deux expositions d'œuvres de Hiroshi Sugimoto simultanément dans ses galeries de Londres et Paris. Par la photographie, la sculpture, l'installation et plus récemment, l'architecture, Hiroshi Sugimoto témoigne de ses questionnements sur le temps, la mémoire et le progrès dont il tente de retracer les enjeux des origines à nos jours. Il s'attache également à créer un pont entre les philosophies extrême-orientales et occidentales.
La galerie de Londres présente pour la première fois le travail de Sugimoto avec Snow White, une exposition de photographies appartenant à la série Theaters initiée en 1978. Les œuvres de l'exposition figurent des salles de cinéma ou de théâtre aux Etats-Unis et en Europe. Qu'il s'agissent de théâtres abandonnés, de drive-in ou de théâtres à l'italienne, tous ces lieux sont montrés sans public.
A l'origine la série Theaters est une expérience : Hiroshi Sugimoto laisse un long temps de pose pour capturer sur un seul photogramme les milliers d'images qui composent un film (le temps de pose varie selon la durée du film). L'« après-image » de cette longue exposition est le surgissement d'un écran d'un blanc pur et lumineux, qui persiste dans notre mémoire visuelle au-delà de la projection du film proprement dite. Pour la première fois, que ce soit dans l'exposition Snow White ou dans une nouvelle publication éponyme, l'artiste révèle les titres des nombreux films qui ont été projetés et capturés pour réaliser la série.
Les Abandoned Theaters mettent en scène d'anciennes salles de concert et de cinéma délabrées après des décennies d'abandon. A la fois reflets des crises économiques successives et des changements de paradigme en matière de divertissement, ces images évoquent les dessins des ruines classiques faites par Piranèse, à moins qu'elle ne fassent ici figure de ruines modernes. Depuis 2014 Sugimoto photographie également des théâtres à l'italienne. Après avoir commencé par les plus récents, il s'intéresse depuis aux tout premiers théâtres du genre, situés en Italie et datant de la Renaissance, comme le Teatro Olimpico de Palladio à Vincenza ou le Teatro all'Antica à Sabbioneta. Ces édifices italiens classiques sont les ancêtres architecturaux - et ont inspiré le style - de la plupart des salles de spectacle aux Etats-Unis que Sugimoto avait photographiés en premier lieu.
La galerie de Paris présente Surface Tension, une exposition dédiée aux photographies de la série Seascapes débutée en 1980. Pour Sugimoto, la prise de vue et la contemplation de ces images des mers du monde relient le passé au présent, mais aussi l'histoire de ces mers aux régions où il installe son appareil. La surface de la mer en constant mouvement est le gage que chaque œuvre possède ses caractéristiques uniques, en fonction des conditions météorologiques et atmosphèriques, de la luminosité du soleil ou de la lune. L'élément unificateur propre à la série est la composition parfaitement équilibrée entre la moitié inférieure de l'image, lestée par la mer, et la moitié supérieure, aérienne, qui représente le ciel, chaque paysage marin étant divisé, exactement en son centre, par la ligne d'horizon. Les œuvres présentées à la galerie de Paris vont de celles créées dans les années 1990 aux plus récentes, avec des photographies de 2017 de la mer de Tasman.
A Paris, l'artiste présente également cinq œuvres de sa série de sculptures en verre optique, connue sous le nom de Five Elements_. Empruntant sa structure à une pagode traditionnelle, l'objet comprend cinq formes, qui ont chacune une signification distincte, relative à la doctrine cosmologique bouddhiste des Cinq Universaux. La forme carrée représente la terre, le globe l'eau, la pyramide le feu, le demi-globe l'air, et la larme au sommet signifie le vide. Une photographie de la série Seascape_ est insérée dans le globe de verre de chaque sculpture. Dans la salle voûtée au niveau inférieur de la galerie, l'une des sculptures est installée face à une photographie des Chutes de Kegon, une des destinations touristiques les plus populaires au Japon.
Le lancement de Snow White, un nouveau livre en édition limitée publié par Damiani, aura lieu en présence de l'artiste à la Librairie Marian Goodman le 28 octobre, de 17h30 à 18h00.
A PROPOS DE L'ARTISTE
Hiroshi Sugimoto (杉本博司, Sugimoto Hiroshi) (né en 1948 à Tokyo au Japon) partage son temps entre New York et Tokyo. Il a été le commissaire de plusieurs expositions de son travail mais aussi d'œuvres d'art traditionnel japonais issues de sa collection personnelle, associant parfois les deux dans une même exposition telle que dans History of History, co-organisée par la Japan Society (2005-2006) et la Freer Gallery of Art and Arthur Sackler Gallery (Smithsonian Institution) ou plus récemment en 2014, dans Aujourd'hui le monde est mort au Palais de Tokyo. Une rétrospective de son œuvre a été organisée en 2006 par le Musée Hirshhorn à Washington et le Mori Art Museum à Tokyo. Parmi les expositions muséales récentes, on peut citer Black Box, organisée par Philip Larratt-Smith et présentée à la Fundacion MAPFRE à Barcelone et à Madrid en 2016, puis à FOAM (Musée de la photographie d'Amsterdam) en 2016-2017 ; The Sea and the Mirror, une exposition de paysages marins à Château La Coste (8 mai - 3 septembre 2017) ; Le Notti Bianche à la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo à Turin (16 mai - 1er octobre 2017).
La Fondation Odawara pour les arts, créée par Hiroshi Sugimoto, a ouvert ses portes au public à Kanagawa au Japon début octobre 2017. Des informations sont disponibles sur le site www.odawara-af.com Organisée par l'artiste, The Gates of Paradise, une exposition présentant un nouveau corpus d'œuvres autour de l'implantation du christianisme au Japon et de ses relations avec l'Europe au XVIe siècle, sera présentée à la Japan Society à New York à partir du 20 octobre 2017.
Lake Superior, Cascade River, 1995
Gelatin silver print
Five Elements: Bass Strait, Table Cape 1997, 2012
Optical quality glass, black and white film
Edition of 1
N. Pacific Ocean, Ohkurosaki, 2013
Gelatin silver print
Hiroshi Sugimoto, Surface Tension. Un peu plus loin, merveille de l'exposition, une sculpture fait face à une photographie des Chutes de Kegon, l'un des destinations touristiques les plus populaires au Japon.
Hiroshi Sugimoto, N. Pacific Ocean, Ohkurosaki, 2013 Epreuve gélatino-argentique Neg. #582 Image : 47 x 58 3/4 in. (119.4 x 149.2 cm) Cadre : 60 11/16 x 71 3/4 in. (154.2 x 182.2 cm)
Une étendue d'eau, comme un épiderme marin. Hiroshi Sugimoto, Tasman Sea, Rocky Cape, 2016 Epreuve gélatino-argentique Neg. #584 Image : 47 x 58 3/4 in. (119.4 x 149.2 cm) Cadre : 60 11/16 x 71 3/4 in. (154.2 x 182.2 cm)
Hiroshi Sugimoto, Tasman Sea, Marion Bay, 2017 Epreuve gélatino-argentique Neg. #606 Image: 47 x 58 3/4 in. (119.4 x 149.2 cm) Cadre : 60 11/16 x 71 3/4 in. (154.2 x 182.2 cm) Edition de 5 No. 20198
Hiroshi Sugimoto, Surface Tension, vue d'exposition. Hiroshi Sugimoto transforme ces paysages en tableaux abstraits constitués de dégradés et de bandes horizontales
Les formes renvoient à la doctrine bouddhiste des Cinq Universaux : un carré (la terre), un globe (l'eau), une pyramide (le feu), le demi-globe (l'air) et la larme du sommet (le vide)
Time:
19:30
Description:
Concert: Les séparations (pour feedback)
Interprétation: Francisco Meirino
Francisco Meirino vit et travaille à Lausanne, Suisse
Né en 1975, il est actif depuis 1994 (sous le pseudonyme Phroq jusqu'en 2009) dans le domaine de la musique expérimentale et de la performance live.
Sa musique explore la tension entre le matériel programmable et son potentiel d'échec.
Son intérêt se porte d'abord sur ce qui n'est pas supposé être enregistré, la fin de vie des systèmes de son, les bruits de fond électrostatiques, les champs magnétiques et comment ces échecs sonores résultant de défaillances techniques, peuvent devenir quelque chose de plus intéressant. Le travail de Francisco Meirino est fascinant par son intensité physique et la précision de ses détails.
Ses instruments de travail sont principalement l'ordinateur, le synthétiseur modulaire (eurorack), les magnétophones à bandes, les détecteurs de champs magnétiques, les micros-contact et divers dispositifs électroacoustiques.
Francisco Meirino s'est produit en concert solo plus de 150 fois, dans différentes salles en Europe, au Japon et en Amérique du Nord et dans des festivals tels que : End Of Tymes (New York, USA) / Cable (Nantes, France) / Santander Arte Sonore (Santander, Espagne) / Activating The Medium (San Francisco, USA) / LUFF does Tokyo (Toyko, Japon) / Observatori (Valencia, Espagne) / Musica Genera (Warsaw, Pologne) / Norberg Electronic Music Festival (Norberg, Suède) / Akousma (Montréal, Canada) / Lausanne Underground Film and Music Festival (LUFF, Lausanne, Suisse) / Ertz (Bera, Espagne) etc.
Il a également collaboré avec de nombreux artistes en studio ou sur scène, entre-autres : Leif Elggren / Dave Phillips / Scott Arford / Michael Gendreau / Michael Esposito / Randy H.Y. Yau / Lasse Marhaug / Gerritt Wittmer / Kiko C. Esseiva / Jason Kahn / ILIOS / Tim Olive / Mike Shiflet
Il a créé de la musique pour la danse, des pièces radios et des installations sonores et résidences pour : Cie Greffe/Cindy Van Acker (Suisse) / Pro-Helvetia (Suisse) / Radio Airplane (Japon) / Mostra d'Art Sonor i Visual de Barcelona (Espagne) / Standard/Deluxe (Suisse) / Radio Pic-Nic (Belgique) / Résidence au GRM (France) / Galeria Valenzuela Klenner (Colombie).
Francisco Meirino a obtenu en 2003 le prix de composition de musique électronique de Pro Helvetia, ministère de la culture Suisse.
Ses travaux sont publiés par : Misanthropic Agenda / Antrifrost / Entr'acte / Firework Editions / Gerauschmanufakur / Banned Productions / Shiver Sounds / Observatoire etc.
autres informations:
www.franciscomeirino.com
dans le cadre de l'exposition :
Matthieu Saladin | Wind is insubstantial : visible and audible only through the objects in its path
du 01 décembre 2017 au 18 février 2018
vernissage le jeudi 30 novembre 2017 | de 18h à 21h
Extrait du texte d'exposition de Jean-Philippe Antoine
Le vent est sans substance (mezzo forte)
Quel est le prix d'un mètre cube d'air ?
Combien paie-t-on le vent dont on a besoin
pour passer d'Europe en Amérique, et réciproquement ?
[1]
Perçus par ceux qu'ils visitent ou bousculent comme anonymes et sans conduite d'avance appréciable, les mouvements et turbulences de l'air se manifestent comme ingouvernables ou difficilement maîtrisables, dans la jouissance de leurs effets les plus modérés comme dans la crainte ou l'horreur que suscitent leurs ravages. D'où l'effort que fait l'exposition pour s'y mesurer et les mesurer. L'échelle de Beaufort, physiquement absente de l'installation, y est pourtant partout répandue. Indirectement évoquée par la disposition des cimaises en signal de hampe de vent, elle offre un premier mode d'appréhension et l'estimation de cette peu domptable multiplicité : car c'est de plusieurs manières que se donnent à voir et à entendre les avatars d'un type insubstantiel auquel seules les habitudes qu'on lui prête invitent à donner la stabilité d'un nom.
[1] Auguste Walras, De la nature de la richesse et de l'origine de la valeur, Évreux, 1831.
Programme
projection tous les mercredis
17h47 - Film Une histoire culturelle et politique du cri (1947-1957), 2017
24h/24h - borne beacon abandonnée dans Paris
Faites comme si de rien n'était, 2017
jeudi 07 décembre 2017
19h30 - Concert : Les séparations, 2017
Interprétation : Francisco Meirino
samedi 20 janvier 2018
15h - Concert : Les rassemblements, 2017
Interprétation : Stéphane Garin
dimanche 18 février 2018
15h - Concert : Les déplacements, 2017
Interprétation : Jean-Luc Guionnet, Stéphane Rives et Bertrand Denzler
La médiathèque Marguerite Duras vous invite au vernissage de son exposition participative "Lieux du rock dans l'Est parisien".
Affiches, flyers, billets de concerts, photographies de lieux, d'acteurs de la scène rock et de concerts ... Autant de souvenirs d'événements rock qui ont pour cadre les 10e, 11e, 12e, 19e, 20e arrondissements ou les communes de banlieue limitrophe.