Isabelle Hainzelin
Silvia Minni
Vernissage avec Live du musicien Franz Hospiz
Elles ont convenues que chacune choisirait celles des oeuvres de l'autre qui résonnent.
Pour leur première exposition commune, la peintre Isabelle Hainzelin et la photographe Silvia Minni explorent l'impact du monde sur les corps, la sensation, l'organisme.
Chez Isabelle Hainzelin, les harmoniques font saillir par contrastes les plans anatomiques, Coeur-monde, Petit Coeur prélevant par métonymie les endroits où l'on est atteint.
Sylvia Minni décompose et réassemble ses polaroids, étirant les corps pour donner à sentir les malaises du corps, l'hésitation sur l'identité sexuelle, -suivant les notes aiguës d'un Egon Schiele.

Objets trouvés, dépecés, charcutés, transformés en boucles hypnotiques saturées.
Séquences de machines bruitantes, irritantes et finalement calmantes, anxiolytiques.
Séance de méditation post-industrielle inconsciente.
Le surréalisme est passé par là.
Près du périphérique nord est.