13 février au 28 mars 2009
vernissage le 12 février à partir de 17h
« Qu'on y lise des griffes de tigre ou les traces d'un feu d'artifice chinois, ces biomorphes, ces fibrilles et ces calligrammes s'imposent comme les fragments d'une grotte de Lascaux intime qu'aurait découverts, au hasard d'un songe, son auteur même, encore ébloui par ces visions. »
Claude Arnaud
La galerie Di Meo a l'honneur de présenter une quinzaine d'oeuvres d'Henri Michaux des années 80 et vous invite à redécouvrir les aquarelles et encres de Chine de cet homme de plume, qui mena de front une activité littéraire et une expérience de peintre.
Né en 1899 à Namur et décédé en 1984 à Paris, Henri Michaux, d'origine belge, a été naturalisé français en 1955. D'abord écrivain et poète, Henri Michaux découvre la peinture - qu'il « jusque-là, (...) haïssait » - à travers Paul Klee, Max Ernst et Giorgio De Chirico.
Michaux a consacré son oeuvre à l'exploration des profondeurs de sa conscience. C'est toujours dans cette direction de recherche de soi et d'expérimentation qu'il ira jusqu'à utiliser la mescaline dans les années cinquante.
Michaux a eu, de son vivant, deux rétrospectives au centre Pompidou à Paris et une au Guggenheim de New York. Cet artiste qui a marqué sa génération continue d'être régulièrement exposé à travers le monde dans les musées et les galeries les plus prestigieux.
Nous avons souhaité montrer un ensemble d'encres, aquarelles et acryliques peintes durant les dernières années de sa vie.