« Tout ce contre quoi la vie urbaine nous paraît être la défense organisée, tout ce que nous haïssons, tout ce dont nous nous garantissons à si haut prix, tous ces sous-produits de la cohabitation, ici ne deviennent jamais sa limite. Ils forment plutôt le milieu naturel dont la ville a besoin pour prospérer ». Claude Lévy Strauss, Tristes Tropiques
Le regard est un langage, un langage conscient dans ce laboratoire urbain qu'est la ville où il faut sans cesse composer, conquérir, s'affronter. Un champ de forces. Un champ d'expériences.
Les portraits « pris sur le vif » que peint Ella Helman caractérisent cette volonté et ce désir de tendre vers le bonheur ; la joie de vivre est une volonté qui s'acquiert au sein de notre tribu urbaine. Ou pas.
« Il n'est pas difficile d'être malheureux ! Ce qui est difficile, c'est d'être heureux ; ce n'est pas une raison pour ne pas essayer ». Alain, Propos sur le Bonheur
Faut-il chercher le bonheur pour l'avoir comme récompense ?
Ella aime ce contraste : Buena Vista Social Club de WimWenders versus
La Grande Bellezza de Paolo Sorrentino.
Exposition du 11 au 21 septembre 2014
Vernissage vendredi 12 septembre à 18h
Ouverture du mardi au samedi de 15h à 20h, le dimanche de 10h à 15h