du 15 février au 7 avril 2007
entre la photo et la peinture, surréaliste, les images monumentales, véritables panoramas géants dévoilent leurs plus infimes détails.
On croit contempler un agrandissement de photo panoramique.
Mais pas du tout !
En s'immergeant dans ces fresques gigantesques allant jusqu'à 20 mètres de long, on réalise que l'extrêmement grand est constitué par l'imbrication de l'extrêmement petit.
« Mes hyperphotos sont la réalisation d'un vieux rêve qui m'aurait été impossible sans la technologie numérique :
voir à la fois plus large et plus près, arrêter le temps et pouvoir alors examiner tous les détails de l'image figée. », explique Jean-François Rauzier
Car chaque hyperphoto existe par l'assemblage de milliers de clichés pris au téléobjectif formant un gigantesque tableau hyperréaliste.
En effet, la fabrication d'une seule de ces images nécessite plusieurs centaines d'heures de travail.
La peinture permet à l'artiste, en s'éloignant de la réalité, de composer l'image. Le photographe, lui, fixe l'instant réel.
Mais l'hyperphoto bouleverse cet arrangement des choses :
avec ses milliers d'instants saisis, Jean-François Rauzier compose son tableau.
"Il s'appuie sur la photo mais la dépasse pour créer une peinture numérique, hyperréaliste : une hyperphoto."
Mystérieusement déserté et parfois inquiétant, des centaines de vieux réveils gisent sur une plage déserte.
Sur d'autres oeuvres les fauteuils dérivent sur l'eau avant de sombrer, d'éphémères ballons s'échappent des montants rouillés d'une grille en plein champ..."
Hyperréaliste, la « peinture » de Jean-François Rauzier l'est. Mais...
Son univers est aussi surréaliste.
Un énorme puzzle qui permet au spectateur de plonger dans un monde où le rêve et le fantastique donnent une vision idyllique de la nature.
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