huiles et pastels
du 21 septembre au 19 octobre 2007
du mardi au samedi de 14h30 à 19 et sur rendez-vous
Vernissage le jeudi 20 septembre à partir de 18h30
"L'acte de création ressemble à un sentiment fiévreux, dangereux parfois, mais nécessaire.
Celui-ci pour l'artiste est vital, organique comme l'est une respiration.
La peinture de Christelle Labourgade répond à cette impérieuse nécessité.
L'artiste part à la recherche de l'humanité là où elle se trouve. L'obscurité et les ténèbres n'échappent pas à son regard. Les yeux ouverts, il n'y a pas de concession possible, il faut tout voir.
Et le poids de ce monde se lit dans la tension extrême des couleurs que l'artiste emploie, elles disent la violence de l'humanité parfois, elles sont le gouffre qui aspire les êtres fragiles.
De ses tableaux émane une extrême douceur qui enveloppe les êtres diaphanes qui les peuplent.
Sa démarche est une oscillation permanente entre une profonde mélancolie et un espoir qui se renouvelle à l'infini. Telle une "branche de soleil tourmentée" penchée sur la terre, elle nous donne à voir, à travers sa peinture, une part de nous-même."
Gabrielle Dante
"Semblable à "La porte" de Marcel Duchamp, qui s'ouvre et qui se ferme alternativement sur deux montants mis en angle droit, les tableaux de Christelle Labourgade suggèrent un espace de transit, ouvert et clos dans le même temps.
On entre et on sort en permanence à travers un seuil d'interaction et de création : d'un côté la figure humaine, déchiffrablement présente, s'inscrivant dans l'espace qui l'entoure en le déterminant, de l'autre l'espace, qui dépose la mémoire de l'être sur les seuils lointains, là où se parle une langue plus reculée : celle de l'intemporalité de la lumière."
L. Stroszeck