Outre la présentation des étoiles, cette séquence sera ponctuée par le dévoilement de la nouvelle sélection de restaurants Étoile Verte MICHELIN qui promeut les établissements particulièrement engagés dans une approche durable de la gastronomie.
Arnaud Labelle-Rojoux
ÉTANT DAMNÉS
Un épisode de la Passion triste, avec Xavier Boussiron
22.01.2021-13.03.2021
Vernissage 21.01.2021
Est-il bien utile de préciser à quoi se réfère ce titre ? Pour qui connaît Étant donnés, l'œuvre ultime de Marcel Duchamp, la réponse ne soulève guère de doute, surtout si l'on sait que j'ai récemment consacré un petit livre au Marchand du sel. De fait, en cherchant bien toutefois, les analogies avec son « approximation démontable » existent. Mais pas seulement. Le film de Visconti ? Il s'appelle en italien « la chute des dieux ». Retenons le mot chute. Il en est question. Des dieux également d'ailleurs. L'Internationale ? Non, quoique, bien sûr, les damnés, que le chant révolutionnaire exhorte à se soulever, sont parmi ceux que ce titre inclut. Car damné, qui ne se sent pas tel dans cette période si sombre qu'elle m'évoque non seulement un enfer terrestre frappé de mille plaies rendant dérisoires celles d'Égypte, mais aussi un retour au Moyen Âge pour une société humaine que les nouveaux inquisiteurs de tout poil rendent chaque jour davantage invivable, et que la nature rebellée menace comme dans les légendes les plus terrifiantes du temps passé ? En réalité, ce pessimisme que l'époque impose, propice aux fantasmes frisant le délire, oppose toujours banalement les figures du Bien et du Mal. Duo aussi vieux que le monde. C'est peut-être ce qui s'entend dans le titre : « et tant d'années ».
RENCONTRE / DÉDICACE
le vendredi 22 janvier 2021 de 15h à 19h
à l'occasion de la sortie du livre
AMANDINE URRUTY, JE VEUX DIRE LE FANTÔME
un essai de Pacôme Thiellement
publié aux Éditions de l'Éclisse
Créatrice d'une œuvre plastique sublime et obsédante, Amandine Urruty expose dans le monde entier ses dessins peuplés de clins d'œil aux maîtres de la peinture et aux icônes de la pop culture. À travers ses nombreux essais, Pacôme Thiellement déroute la pensée contemporaine par son audace intellectuelle autant qu'il l'éclaire par son érudition iconoclaste. "Amandine Urruty, je veux dire le fantôme" est le fruit de leur rencontre.
Attention exclu ! Le prochain solo show d'Amandine à la galerie Arts Factory est prévu pour le mois d'octobre 2022. Une date encore lointaine ... mais pour patienter d'ici là, deux prints format A3 - signés et numérotés - seront mis en vente au prix bisou de 25 euros, à l'occasion de cette séance de dédicaces !
amandine urruty, je veux dire le fantôme
texte de pacôme thiellement
éditions de l'éclisse
64 pages sous couverture cartonnée
dos toilé sérigraphié
format à l'italienne : 29 x 23 cm - 23 €
Time:
10:00-18:00
Description:
23 janvier - 27 février 2021
Ouverture le 23 janvier 2021, de 10h à 18h.
Abraham Cruzvillegas présente dans sa nouvelle exposition à la Galerie Chantal Crousel un ensemble de sculptures, une série de monotypes et une œuvre vidéo. Ces sculptures, conçues pour être portées, ont été achevées dans les jours précédents l'ouverture de l'exposition par une action de l'artiste qui consiste à les déplacer sur son dos à travers Paris, vers les lieux qui lui sont chers. Ces œuvres s'inspirent d'une réflexion entamée depuis plusieurs années autour de l'histoire matérielle et culturelle du Seigneur de Las Limas, une sculpture datant de 900 - 400 av. J.-C. qui fait aujourd'hui figure d'emblème de la culture Olmèque.
Abraham Cruzvillegas, 2021. Photo : Gabriel Moraes Aquino
Time:
10:00-18:00
Description:
Opening on Saturday, January 23rd
Exhibition from January 23rd to March 6th, 2021
Pour cette première exposition personnelle à Paris, le peintre confirme sa volonté de construire une généalogie de récits urbains. Seront ainsi dévoilées, à travers une alternance entre paysages urbains et scènes de genre, une quinzaine d'huiles sur toile.
C'est dans le tableau Mère et Fils, que semble culminer la cruauté narrative tant recherchée par l'artiste, dans son inspiration zolienne. Dans une chambre aux mobiliers vieillissants, un septuagénaire est assis devant sa mère en déambulateur qui semble avoir déjà dépassé l'âge des 90 ans. Dorian Cohen évoque ici cette génération d'hommes qui, dans l'apaisement de la retraite, redeviennent les enfants de leur mère, toujours en vie, pour vivre le crépuscule de leur relation. La tristesse de cette scène actuelle est magnifiée par le velouté de la lumière crépusculaire en teintes de bleu qui se dépose avec douceur sur le mobilier de la scène.
Alors que Larissa Fassler bénéficie actuellement d'une importante exposition personnelle au Currier Museum aux États-Unis, la galerie et le Centre d'art de Noisy-le-Sec s'associent pour présenter le travail récent de l'artiste. Intitulées Ground Control et Tissus Urbains, ces deux expositions rendent compte du vaste travail mené par Larissa Fassler sur les thématiques urbaines et sociologiques à travers les grandes villes du monde. Suite à la résidence réalisée par Larissa Fassler à l'automne 2020 au Centre d'art de Noisy-le-Sec, ces deux expositions intégreront de nouvelles oeuvres sculpturales et graphiques liées à Paris, mais aussi Berlin et New-York. Ces expositions bénéficient du généreux soutient du Centre Culturel Canadien à Paris.
Larissa Fassler (née en 1975 à Vancouver, Canada) vit et travaille à Berlin depuis 1999.
Elle est lauréate de bourses et de prix du Conseil des Arts du Canada, de la Fondation Pollock-Krasner, New York, du Stiftung Kunstfonds, Allemagne, de la Mairie de Paris, France, et du Sénat de Berlin, Allemagne. Le travail de Larissa Fassler a fait l'objet d'expositions personnelles à l'échelle internationale : au Currier Museum of Art, Manchester, NH (États-Unis) ; au Bröhan-Museum, Berlin (DE) ; au Berlin Art Prize (DE), à la Esker Foundation, Calgary (CA) ; au Centre culturel canadien, Paris (FR) et au Hessen State Museum Darmstadt (DE) et à la Galerie Poggi, Paris (FR).
+ Yona Friedman
Cabinets 1 & 2
Samedi 23 janvier - Samedi 27 février 2021
En parallèle, et à l'occasion du premier anniversaire de sa mort, dans ses deux cabinets la galerie rendra hommage à l'architecte et penseur visionnaire Yona Friedman, avec lequel elle a eu la chance de réaliser plusieurs projets, dont un dialogue avec Larissa Fassler à la FIAC en 2017.
En partenariat avec le Fonds de Dotation Denise et Yona Friedman.
+ Sophie Ristelhueber
Library Room
Samedi 23 janvier - Samedi 27 février 2021
Enfin, à côté d'un rare ensemble de photographies argentiques de sa série Beyrouth (1984), deux œuvres récentes de Sophie Ristelhueber seront accrochées dans la salle de la Library Room, qui viennent de rejoindre les collections du Centre Pompidou et du Musée de l'or noir (Ryad, SA).
Time:
10:00-18:00
Description:
PBProject
Opening on Saturday, January 23rd
Exhibition from January 23rd to March 6th, 2021
Souvent détériorées par le temps, ces sculptures sont cassées, fracturées avec des membres manquants. Zhuo Qi s'est mis en tête de leur redonner vie, de les restaurer à sa manière: il va utiliser le verre soufflé pour combler le vide, la partie disparue, ainsi l'œuvre d'art préexistante devient une autre œuvre, une nouveau cycle de vie se crée rappelant les cycles de réincarnation bouddhistes. L'alchimie qui s'opère entre la forme de la sculpture de pierre originale parfois millénaire et l'aspect contemporain et délicat du verre coloré qui la porte nous conduit vers l'étrange, l'incongru, des notions chères à l'artiste pour qui l'humour et la transgression sont des formes naturelles de communication. Le contemplateur est saisi par le paradoxe qui entoure chaque œuvre de la série; A l'esthétique et à la puissance de ces sculptures de bouddhas millénaires s'ajoute celle de ces coussins de verre fragiles et colorés: tout cela est étrangement beau...
Abraham Cruzvillegas
Jean-Luc Moulène
Melik Ohanian
Rhé
23 janvier - 27 février 2021
Ouverture le 23 janvier 2021, de 10h à 18h.
La Galerie Chantal Crousel est heureuse de participer au projet Galleries Curate: RHE, une initiative artistique et amicale menée par plusieurs galeries internationales en réponse à une crise globale auquel notre monde doit faire face, au-delà du consommable. Une sélection d'œuvres d'Abraham Cruzvillegas, Jean-Luc Moulène et Melik Ohanian évoque les enjeux liés à l'Eau, sa disparition, ses débordements et sa valeur culturelle. 10% des ventes sur les œuvres seront reversées à une ONG qui œuvre pour le maintien de l'eau potable dans les régions exposées aux sécheresses.
Rhé. Panta Rei signifie en grec : tout est fluide.
Rhé est une initiative artistique et amicale menée par plusieurs galeries internationales, dont l'objectif est de mettre en commun des projets abordant certains enjeux liés à l'Eau, sa disparition, ses débordements et sa valeur culturelle.
Du 23 janvier au 27 février 2021, la Galerie Chantal Crousel présente huit œuvres dont les récits révèlent la force de cet élément indispensable.
Sous le titre Ichárhuta atonal en cientotreyntaidosavos de tono (para Luis González y González), Abraham Cruzvillegas a suspendu un canoë traditionnel - utilisé sur le lac de Pátzcuaro à Michoacán (à l'ouest du Mexique) - au dessus du sol, à une distance qui indique l'abaissement du niveau de l'eau indexé ces cinquante dernières années.
Accrochée par deux couteaux au mur, une reproduction de carte postale ancienne représente le lac de Pátzcuaro à une période où la pêche, l'artisanat local et le tourisme prospéraient.
Time:
11:00-18:00
Description:
Inauguration privée
Samedi 23 janvier de 11h à 18h >> RSVP
Exposition du mardi 26 janvier au samedi 13 mars
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 18h
L'exposition à la galerie Danysz - dont le titre est la traduction en anglais du traité sur la couleur de Schopenhauer : Ueber das Sehn und die Farben - retrace l'évolution du travail de l'artiste Tchèque Jan Kalab de ces dernières années.
Qu'ils soient ronds, ovales, déformés, déstructurés, étirés, démultipliés, Jan Kalab joue avec les cercles et leurs imperfections pour représenter des variations infinies autour de la profondeur, du temps et du mouvement. Il crée lui-même ses châssis comme des formes autonomes, et s'offre ainsi un champ infini de possibilités. Son travail sur les courbes suscite un dialogue sans cesse renouvelé entre structure et perception.
Diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Prague, Jan Kalab est un artiste tchèque connu pour ses œuvres abstraites aux formes organiques. D'abord présent et actif dans les rues où il inscrit de grands lettrages aux lignes angulaires, il a progressivement transformé et enrichi son langage plastique.
C'est dans des formes fluides aux lignes souples que s'exprime toute la force de son talent. La géométrie semble alors transcendée, et la couleur prend toute sa puissance. Les tons sont vibrants, ils irradient. Jan Kalab excelle dans l'art du dégradé, des transitions subtiles ou des contrastes puissants. Ses couleurs intenses réveillent la rétine et agissent avec nos émotions. Jan Kalab cherche-t-il à démontrer que malgré toute la théorie de la physiologie de la couleur, le ressenti du spectateur reste quelque chose d'unique et d'instinctif ? Seule certitude : cette exposition lumineuse ne peut laisser indifférent.
Time:
11:00-18:00
Description:
Du 23 janvier au 20 février 2021
Du mercredi au samedi de 14 à 18 heures
Entrée gratuite
Vernissage en présence de l'artiste le samedi 23 janvier à partir de 11 heures
Visites par créneaux d'une 1/2 heure avec une jauge d'accueil de 12 personnes >> RSVP
En plein cœur d'une pandémie frappant la planète depuis un an, on clame partout qu'il faut se réinventer, alors Jef Aérosol s'active sous les vapeurs de la bombe pour donner à voir des œuvres à façon inscrites dans notre époque. Au fil des personnalités qu'il met à l'honneur, l'artiste pluridisciplinaire nous rappelle que la musique, la lecture, la culture sont E comme Essentiels. Jef Aérosol s'exprime au travers d'une technique incomparable, où le dripping s'allie harmonieusement aux contours des matrices découpées au cordeau. Pas moins de 26 œuvres déclinant les lettres de l'alphabet latin composent cette exposition. Elles se présentent sous un format unique exclusivement vertical (80 x 60 cm) et des supports originaux constitués de châssis de bois enduits de béton, le tout minutieusement réalisé à la main. Ainsi la matière minérale incontournable de nos paysages urbains, le béton, se pare de personnages encrés sur des morceaux de murs avec un effet saisissant.
Jef Aérosol
"U comme Utopie" (2020)
Peinture aérosol et pochoir sur châssis en bois enduit de béton
80 x 60 cm
Jef Aérosol
"B comme Black" (2020)
Peinture aérosol et pochoir sur châssis en bois enduit de béton
80 x 60 cm
Time:
11:00-18:00
Description:
Pour sa toute première exposition, l'artiste peintre Victor Knipping vous invite à plonger dans sa propre représentation de la violence : une tâche, à l'image d'une gangrène qui se répand à vitesse folle. La violence grandit, croît, s'étend, tel un virus, elle s'apprête à exploser. Implacable mais aussi nécessaire. Car sans pénombre, il ne peut y avoir de lumière, comme si l'étincelle de la vie et notion de beauté n'existeraient pas sans nos pires pulsions. En passant par un panel de différentes formes et couleurs - mais toujours une tâche - l'artiste montre que même dans la violence à son état le plus brut se trouve la beauté. Et inversement.
Vernissage le 23 janvier à 11h00
Exposition jusqu'au 6 février 2021
Time:
14:00-18:00
Description:
Vernissage le 17 octobre à la galerie en présence de l'artiste
Time:
14:00-18:00
Description:
JUSQU'AU SAMEDI 27 FÉVRIER 2021
Vernissage samedi 23 janvier à partir de 14h
l'artiste sera aussi présent samedi 6 février 2021
Time:
14:00-18:00
Description:
Exposition à partir du 23 janvier 2021
Inauguration samedi 23 janvier de 14h à 18h, en présence de l'artiste
Il se fait connaître dans la rue à la fin des années 2000 sous le nom de monsieur Qui grâce à ses collages noir et blanc alors qu'il vient de quitter son sud natal pour s'installer à Paris. Au fil du temps, portraits de femmes et portraits d'animaux se complètent et dialoguent ensemble dans une narration symbolique célébrant le genre de la vanité. Dans la continuité de son travail de rue, Éric Lacan ajoute à sa palette plastique une incroyable technique, dans le champ du papier découpé comme en dessin ou en peinture. Ses compositions ont également gagné en complexité au fil des années, au service d'un romantisme toujours plus puissant, sombre et mélancolique. Son jeu trouble et ambigu du noir et blanc, progressivement rehaussé de demi-teintes, explore l'héritage des graveurs du XIXe siècle et de Gustave Doré. Le spectateur est ainsi aspiré dans un univers d'obscure clarté, fasciné par un langage poétique hors du commun.
Aujourd'hui installé à Sète, Éric Lacan dédie ses journées à son travail d'atelier afin de développer une œuvre riche, technique et complexe. Il est représenté en France par la Galerie Openspace qui lui a consacré à ce jour trois expositions personnelles : Seventeen Seconds (2013), All Monsters are Human (2014) et Beautiful Decay (2017).