La journée internationale des femmes est célébrée le 8 mars et trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle a été officialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.
C'est une journée de manifestations à travers le monde : l'occasion de revendiquer l'égalité, de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la situation des femmes, fêter les victoires et les avancées.
La création d'une « Journée internationale des femmes » a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la 2econférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s'inscrivait alors dans une perspective révolutionnaire. Dès 1911, des manifestations sont organisées en Autriche-Hongrie, au Danemark, en Suisse, en Allemagne, puis les années suivantes en France, aux Pays-Bas, en Russie et en Suède.
La date n'est tout d'abord pas fixe, et ce n'est qu'à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met définitivement en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.
Une légende veut que l'origine du 8 mars remonte à une manifestation d'ouvrières américaines du textile en 1857, événement qui n'a en réalité jamais eu lieu. Il s'agit surement d'un clin d'œil de féministes américaines qui, dans les années 1950, veulent à la fois intégrer cette journée dans le contexte états-unien et rendre un hommage à Clara Zetkin, 1857 étant sa date de naissance. L'origine de cette journée s'ancre bel et bien dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l'égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l'Europe, au début du XXe siècle.
La Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations unies en 1977, et en France en 1982.
Description:
5 rue du Pont de Lodi, Paris 6
Daniel Buren, Philippe Parreno
Simultanément, travaux in situ et en mouvement
5 décembre 2020 - 30 avril 2021
du mardi au samedi, de 11h à 19h
À l'occasion de l'ouverture du nouvel espace de la galerie au 5 rue du Pont de Lodi à Paris, Kamel Mennour est heureux de présenter la première exposition conjointe de deux artistes majeurs de la scène artistique française et internationale : Daniel Buren et Philippe Parreno.
Daniel Buren vit et travaille in situ.
Philippe Parreno vit et travaille à Paris.
Ce qui est vrai pour les nombres, la physique quantique nous dit que ce n'est pas forcément vrai pour les objets. Un objet plus un objet ne font pas toujours deux objets.
Si exposer, c'est aussi s'exposer - à un autre -, les artistes ont ici décidé d'apparaître ensemble.
Il y a l'idée d'un assemblage, d'une sympoïétique : il s'agit de l'assemblage de deux travaux constitués ensemble et connectés entre eux, qui produit quelque chose de l'ordre de l'automation.
L'exposition s'intéresse à la manière dont les choses apparaissent et disparaissent, ce qui est la définition d'un fantôme ou de n'importe quelle forme qui se manifeste. Les moines copistes parlaient de fantôme quand ils se souvenaient avoir déjà lu une phrase dans un ouvrage au moment où ils la recopiaient. Le fantôme c'était le re-lu. Il représente l'incertitude ou l'inachevé, mais aussi le ré-inventé. Ces quasiobjets possèdent une existence inachevée. Le monde n'est pas seulement hanté par des fantômes, il est également transformé en permanence par eux. On n'y échappe pas. Un objet, n'importe lequel, n'existe pas sans son exposition, il répond à un nouveau récit ou à une nouvelle mise en scène, il apparaît dans un nouveau rituel.
Il y a une suspension des frontières entre les choses, l'espace et nos interventions. Le lieu de développement du travail, ici l'espace d'une galerie, devient partie intégrante de celui-ci, qui se situe dans un jeu constant entre le site et sa transformation artistique.
C'est en fait le même problème topologique que l'on rencontre si l'on veut produire une pile voltaïque efficace qui requiert d'augmenter les points de pourcentage d'électrolytes dans un volume limité. On ne peut pas voir l'espace en un seul coup d'œil, mais plutôt à travers un parcours. Il s'agit donc plus d'un voyage linéaire qui se replie dans un espace riemannien.
Comment une forme apparaît-elle ? Comment est-il possible que quelque chose comme cela puisse apparaître ? S'interroger sur la condition de possibilité de l'art signifie parler de "l'ex-istence" d'une forme, de sa présence. Il faut que ça respire, parce qu'il faut qu'il y ait du souffle pour que la forme se forme et que le lieu ait lieu. C'est là la dimension extatique de toute chose qui vit d'apparition et de disparition, et qui cherche à échapper à son propre corps pour devenir événement et non objet.
L'espace s'ouvre et se ferme au rythme d'une forme qui elle aussi cherche à exister, à apparaître au regard, à manifester. Un espace vivant au temps de son propre dévoilement. Un espace stochastique, et donc hasardeux, composé de clignotements et d'événements. Tout est respiration et mouvement dans ce lieu qui n'en est jamais vraiment un, puisqu'il se forme et se déforme sans cesse. Répondre à la question de l'apparition d'une forme revient donc d'une certaine manière à parler de rythme.
Tout travail d'exposition devient donc aussi par la même occasion un travail d'articulation du souffle, un travail de respiration.
- Philippe Parreno
Description:
5 rue du Pont de Lodi, Paris 6
Daniel Buren, Philippe Parreno
Simultanément, travaux in situ et en mouvement
5 décembre 2020 - 30 avril 2021
du mardi au samedi, de 11h à 19h
À l'occasion de l'ouverture du nouvel espace de la galerie au 5 rue du Pont de Lodi à Paris, Kamel Mennour est heureux de présenter la première exposition conjointe de deux artistes majeurs de la scène artistique française et internationale : Daniel Buren et Philippe Parreno.
Daniel Buren vit et travaille in situ.
Philippe Parreno vit et travaille à Paris.
Ce qui est vrai pour les nombres, la physique quantique nous dit que ce n'est pas forcément vrai pour les objets. Un objet plus un objet ne font pas toujours deux objets.
Si exposer, c'est aussi s'exposer - à un autre -, les artistes ont ici décidé d'apparaître ensemble.
Il y a l'idée d'un assemblage, d'une sympoïétique : il s'agit de l'assemblage de deux travaux constitués ensemble et connectés entre eux, qui produit quelque chose de l'ordre de l'automation.
L'exposition s'intéresse à la manière dont les choses apparaissent et disparaissent, ce qui est la définition d'un fantôme ou de n'importe quelle forme qui se manifeste. Les moines copistes parlaient de fantôme quand ils se souvenaient avoir déjà lu une phrase dans un ouvrage au moment où ils la recopiaient. Le fantôme c'était le re-lu. Il représente l'incertitude ou l'inachevé, mais aussi le ré-inventé. Ces quasiobjets possèdent une existence inachevée. Le monde n'est pas seulement hanté par des fantômes, il est également transformé en permanence par eux. On n'y échappe pas. Un objet, n'importe lequel, n'existe pas sans son exposition, il répond à un nouveau récit ou à une nouvelle mise en scène, il apparaît dans un nouveau rituel.
Il y a une suspension des frontières entre les choses, l'espace et nos interventions. Le lieu de développement du travail, ici l'espace d'une galerie, devient partie intégrante de celui-ci, qui se situe dans un jeu constant entre le site et sa transformation artistique.
C'est en fait le même problème topologique que l'on rencontre si l'on veut produire une pile voltaïque efficace qui requiert d'augmenter les points de pourcentage d'électrolytes dans un volume limité. On ne peut pas voir l'espace en un seul coup d'œil, mais plutôt à travers un parcours. Il s'agit donc plus d'un voyage linéaire qui se replie dans un espace riemannien.
Comment une forme apparaît-elle ? Comment est-il possible que quelque chose comme cela puisse apparaître ? S'interroger sur la condition de possibilité de l'art signifie parler de "l'ex-istence" d'une forme, de sa présence. Il faut que ça respire, parce qu'il faut qu'il y ait du souffle pour que la forme se forme et que le lieu ait lieu. C'est là la dimension extatique de toute chose qui vit d'apparition et de disparition, et qui cherche à échapper à son propre corps pour devenir événement et non objet.
L'espace s'ouvre et se ferme au rythme d'une forme qui elle aussi cherche à exister, à apparaître au regard, à manifester. Un espace vivant au temps de son propre dévoilement. Un espace stochastique, et donc hasardeux, composé de clignotements et d'événements. Tout est respiration et mouvement dans ce lieu qui n'en est jamais vraiment un, puisqu'il se forme et se déforme sans cesse. Répondre à la question de l'apparition d'une forme revient donc d'une certaine manière à parler de rythme.
Tout travail d'exposition devient donc aussi par la même occasion un travail d'articulation du souffle, un travail de respiration.
- Philippe Parreno
Description:
5 rue du Pont de Lodi, Paris 6
Daniel Buren, Philippe Parreno
Simultanément, travaux in situ et en mouvement
5 décembre 2020 - 30 avril 2021
du mardi au samedi, de 11h à 19h
À l'occasion de l'ouverture du nouvel espace de la galerie au 5 rue du Pont de Lodi à Paris, Kamel Mennour est heureux de présenter la première exposition conjointe de deux artistes majeurs de la scène artistique française et internationale : Daniel Buren et Philippe Parreno.
Daniel Buren vit et travaille in situ.
Philippe Parreno vit et travaille à Paris.
Ce qui est vrai pour les nombres, la physique quantique nous dit que ce n'est pas forcément vrai pour les objets. Un objet plus un objet ne font pas toujours deux objets.
Si exposer, c'est aussi s'exposer - à un autre -, les artistes ont ici décidé d'apparaître ensemble.
Il y a l'idée d'un assemblage, d'une sympoïétique : il s'agit de l'assemblage de deux travaux constitués ensemble et connectés entre eux, qui produit quelque chose de l'ordre de l'automation.
L'exposition s'intéresse à la manière dont les choses apparaissent et disparaissent, ce qui est la définition d'un fantôme ou de n'importe quelle forme qui se manifeste. Les moines copistes parlaient de fantôme quand ils se souvenaient avoir déjà lu une phrase dans un ouvrage au moment où ils la recopiaient. Le fantôme c'était le re-lu. Il représente l'incertitude ou l'inachevé, mais aussi le ré-inventé. Ces quasiobjets possèdent une existence inachevée. Le monde n'est pas seulement hanté par des fantômes, il est également transformé en permanence par eux. On n'y échappe pas. Un objet, n'importe lequel, n'existe pas sans son exposition, il répond à un nouveau récit ou à une nouvelle mise en scène, il apparaît dans un nouveau rituel.
Il y a une suspension des frontières entre les choses, l'espace et nos interventions. Le lieu de développement du travail, ici l'espace d'une galerie, devient partie intégrante de celui-ci, qui se situe dans un jeu constant entre le site et sa transformation artistique.
C'est en fait le même problème topologique que l'on rencontre si l'on veut produire une pile voltaïque efficace qui requiert d'augmenter les points de pourcentage d'électrolytes dans un volume limité. On ne peut pas voir l'espace en un seul coup d'œil, mais plutôt à travers un parcours. Il s'agit donc plus d'un voyage linéaire qui se replie dans un espace riemannien.
Comment une forme apparaît-elle ? Comment est-il possible que quelque chose comme cela puisse apparaître ? S'interroger sur la condition de possibilité de l'art signifie parler de "l'ex-istence" d'une forme, de sa présence. Il faut que ça respire, parce qu'il faut qu'il y ait du souffle pour que la forme se forme et que le lieu ait lieu. C'est là la dimension extatique de toute chose qui vit d'apparition et de disparition, et qui cherche à échapper à son propre corps pour devenir événement et non objet.
L'espace s'ouvre et se ferme au rythme d'une forme qui elle aussi cherche à exister, à apparaître au regard, à manifester. Un espace vivant au temps de son propre dévoilement. Un espace stochastique, et donc hasardeux, composé de clignotements et d'événements. Tout est respiration et mouvement dans ce lieu qui n'en est jamais vraiment un, puisqu'il se forme et se déforme sans cesse. Répondre à la question de l'apparition d'une forme revient donc d'une certaine manière à parler de rythme.
Tout travail d'exposition devient donc aussi par la même occasion un travail d'articulation du souffle, un travail de respiration.
- Philippe Parreno
Time:
14:00-18:00
Description:
Vernissage d'Irene de Las Estrellas Abello, Gauthier Kriaa & Camille Pozzo di Borgo // Galerie du Crous
EXPOSITION // 11 AU 27 MARS
INAUGURATION // JEUDI 11 MARS
Carnation, issues irriguées
Ces créatures envahirent l'espace dans une longue dévastation flottée. Certaines sont si difficilement définissables qu'il m'est impossible d'en tailler ou d'en façonner la forme. En cela, nous étions perdus, hagards de fatigue, grêlés, incapables de leur donner un nom. Entre ceux que nous connaissons par coeur et ceux qui sont méconnaissables, l'étude de la plasticité du vivant a été consacrée. Ahuri au milieu du bush, en pleine furie laminaire, tout cela monte à l'acmé depuis bien longtemps. Tous les objets sont traités avec la même importance, les uns à côté des autres. L'ombre des branches fléchit au contact de leur surface, mais personne n'a eu la témérité d'y toucher. Resserrés en groupe, à travers la masse de poussière ces objets communs prennent un statut inconcevables. Le parallélépipède indéterminé et bien familier prend la forme extérieure d'un animal. A côté, le vase ordinaire devient aussi étranger que son voisin : surgissent des hélices de nulle part et des sceaux, des filets. Leur physiologie, le fait de ne pas en reconnaître un nous empêche de vraiment reconnaître les autres. Tout ce qui avait cru pouvoir encore s'accrocher subit une modification durable. On comprend maintenant que tout ce qui s'était cru lourd ne l'était pas. Des objets, c'est ce qu'ils sont et resteront, sans détournement, sans affect, mais - de la coque d'un aéroglisseur au vélichar fantôme de Léarch - innoculés de matière vivante. A coup sûr, le rythme chimique de ces objets ne vous est pas étranger.
D'après L'île du docteur Moreau, H.G. Wells, 1986 La Horde du Contrevent, Alain Damasio, 2004 Tout tire vers le large le plus proche, Louise Hallou, 2017
Description:
5 rue du Pont de Lodi, Paris 6
Daniel Buren, Philippe Parreno
Simultanément, travaux in situ et en mouvement
5 décembre 2020 - 30 avril 2021
du mardi au samedi, de 11h à 19h
À l'occasion de l'ouverture du nouvel espace de la galerie au 5 rue du Pont de Lodi à Paris, Kamel Mennour est heureux de présenter la première exposition conjointe de deux artistes majeurs de la scène artistique française et internationale : Daniel Buren et Philippe Parreno.
Daniel Buren vit et travaille in situ.
Philippe Parreno vit et travaille à Paris.
Ce qui est vrai pour les nombres, la physique quantique nous dit que ce n'est pas forcément vrai pour les objets. Un objet plus un objet ne font pas toujours deux objets.
Si exposer, c'est aussi s'exposer - à un autre -, les artistes ont ici décidé d'apparaître ensemble.
Il y a l'idée d'un assemblage, d'une sympoïétique : il s'agit de l'assemblage de deux travaux constitués ensemble et connectés entre eux, qui produit quelque chose de l'ordre de l'automation.
L'exposition s'intéresse à la manière dont les choses apparaissent et disparaissent, ce qui est la définition d'un fantôme ou de n'importe quelle forme qui se manifeste. Les moines copistes parlaient de fantôme quand ils se souvenaient avoir déjà lu une phrase dans un ouvrage au moment où ils la recopiaient. Le fantôme c'était le re-lu. Il représente l'incertitude ou l'inachevé, mais aussi le ré-inventé. Ces quasiobjets possèdent une existence inachevée. Le monde n'est pas seulement hanté par des fantômes, il est également transformé en permanence par eux. On n'y échappe pas. Un objet, n'importe lequel, n'existe pas sans son exposition, il répond à un nouveau récit ou à une nouvelle mise en scène, il apparaît dans un nouveau rituel.
Il y a une suspension des frontières entre les choses, l'espace et nos interventions. Le lieu de développement du travail, ici l'espace d'une galerie, devient partie intégrante de celui-ci, qui se situe dans un jeu constant entre le site et sa transformation artistique.
C'est en fait le même problème topologique que l'on rencontre si l'on veut produire une pile voltaïque efficace qui requiert d'augmenter les points de pourcentage d'électrolytes dans un volume limité. On ne peut pas voir l'espace en un seul coup d'œil, mais plutôt à travers un parcours. Il s'agit donc plus d'un voyage linéaire qui se replie dans un espace riemannien.
Comment une forme apparaît-elle ? Comment est-il possible que quelque chose comme cela puisse apparaître ? S'interroger sur la condition de possibilité de l'art signifie parler de "l'ex-istence" d'une forme, de sa présence. Il faut que ça respire, parce qu'il faut qu'il y ait du souffle pour que la forme se forme et que le lieu ait lieu. C'est là la dimension extatique de toute chose qui vit d'apparition et de disparition, et qui cherche à échapper à son propre corps pour devenir événement et non objet.
L'espace s'ouvre et se ferme au rythme d'une forme qui elle aussi cherche à exister, à apparaître au regard, à manifester. Un espace vivant au temps de son propre dévoilement. Un espace stochastique, et donc hasardeux, composé de clignotements et d'événements. Tout est respiration et mouvement dans ce lieu qui n'en est jamais vraiment un, puisqu'il se forme et se déforme sans cesse. Répondre à la question de l'apparition d'une forme revient donc d'une certaine manière à parler de rythme.
Tout travail d'exposition devient donc aussi par la même occasion un travail d'articulation du souffle, un travail de respiration.
- Philippe Parreno
Description:
Accession à l'Indépendance en 1968
Time:
20:00-23:00
Description:
46ème cérémonie des César 2021
Lors d'une conférence de presse jeudi 11 février, la maîtresse de cérémonie de la 46e édition des César, Marina Foïs, a annoncé qu'un "César d'anniversaire" récompenserait le travail de l'équipe du Splendid.
La décision n'a pas été prise sur un malentendu. Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel, Josiane Balasko, Gérard Jugnot, Michel Blanc et Christian Clavier vont bien recevoir un prix spécial le 12 mars prochain à l'occasion de la 46e cérémonie des César.
Comme l'indique le site AlloCiné, la maîtresse de cérémonie, Marina Foïs, a indiqué jeudi lors d'une conférence de presse que la troupe du Splendid sera récompensée par un tout nouveau "César d'anniversaire", venu remplacer le Prix du Public jusqu'ici attribué aux plus gros succès de l'année passée.
Marina Foïs indique également que la troupe sera présente au grand complet lors de la remise de prix à l'Olympia à Paris. C'est la première fois que l'équipe à l'origine des "Bronzés", du "Père Noël est une ordure" ou de "Papy fait de la résistance" recevra un César de groupe pour sa filmographie.
#César2021
Description:
5 rue du Pont de Lodi, Paris 6
Daniel Buren, Philippe Parreno
Simultanément, travaux in situ et en mouvement
5 décembre 2020 - 30 avril 2021
du mardi au samedi, de 11h à 19h
À l'occasion de l'ouverture du nouvel espace de la galerie au 5 rue du Pont de Lodi à Paris, Kamel Mennour est heureux de présenter la première exposition conjointe de deux artistes majeurs de la scène artistique française et internationale : Daniel Buren et Philippe Parreno.
Daniel Buren vit et travaille in situ.
Philippe Parreno vit et travaille à Paris.
Ce qui est vrai pour les nombres, la physique quantique nous dit que ce n'est pas forcément vrai pour les objets. Un objet plus un objet ne font pas toujours deux objets.
Si exposer, c'est aussi s'exposer - à un autre -, les artistes ont ici décidé d'apparaître ensemble.
Il y a l'idée d'un assemblage, d'une sympoïétique : il s'agit de l'assemblage de deux travaux constitués ensemble et connectés entre eux, qui produit quelque chose de l'ordre de l'automation.
L'exposition s'intéresse à la manière dont les choses apparaissent et disparaissent, ce qui est la définition d'un fantôme ou de n'importe quelle forme qui se manifeste. Les moines copistes parlaient de fantôme quand ils se souvenaient avoir déjà lu une phrase dans un ouvrage au moment où ils la recopiaient. Le fantôme c'était le re-lu. Il représente l'incertitude ou l'inachevé, mais aussi le ré-inventé. Ces quasiobjets possèdent une existence inachevée. Le monde n'est pas seulement hanté par des fantômes, il est également transformé en permanence par eux. On n'y échappe pas. Un objet, n'importe lequel, n'existe pas sans son exposition, il répond à un nouveau récit ou à une nouvelle mise en scène, il apparaît dans un nouveau rituel.
Il y a une suspension des frontières entre les choses, l'espace et nos interventions. Le lieu de développement du travail, ici l'espace d'une galerie, devient partie intégrante de celui-ci, qui se situe dans un jeu constant entre le site et sa transformation artistique.
C'est en fait le même problème topologique que l'on rencontre si l'on veut produire une pile voltaïque efficace qui requiert d'augmenter les points de pourcentage d'électrolytes dans un volume limité. On ne peut pas voir l'espace en un seul coup d'œil, mais plutôt à travers un parcours. Il s'agit donc plus d'un voyage linéaire qui se replie dans un espace riemannien.
Comment une forme apparaît-elle ? Comment est-il possible que quelque chose comme cela puisse apparaître ? S'interroger sur la condition de possibilité de l'art signifie parler de "l'ex-istence" d'une forme, de sa présence. Il faut que ça respire, parce qu'il faut qu'il y ait du souffle pour que la forme se forme et que le lieu ait lieu. C'est là la dimension extatique de toute chose qui vit d'apparition et de disparition, et qui cherche à échapper à son propre corps pour devenir événement et non objet.
L'espace s'ouvre et se ferme au rythme d'une forme qui elle aussi cherche à exister, à apparaître au regard, à manifester. Un espace vivant au temps de son propre dévoilement. Un espace stochastique, et donc hasardeux, composé de clignotements et d'événements. Tout est respiration et mouvement dans ce lieu qui n'en est jamais vraiment un, puisqu'il se forme et se déforme sans cesse. Répondre à la question de l'apparition d'une forme revient donc d'une certaine manière à parler de rythme.
Tout travail d'exposition devient donc aussi par la même occasion un travail d'articulation du souffle, un travail de respiration.
- Philippe Parreno
Time:
10:00-18:00
Description:
du 13 mars au 17 avril
vernissage le samedi 13 mars
Le travail d'Odonchimeg Davaadorj s'exprime à travers plusieurs pratiques et gestes plastiques qui s'axent autour du même intérêt de l'artiste pour son environnement direct.
Qu'ils soient issus de sa première vie rurale, dans sa Mongolie natale, ou aujourd'hui de sa vie inscrite au sein d'une ville occidentale, ces environnements, car ils sont bien multiples, sont autant de lieux d'exploration et d'études qui nourrissent son œuvre.
Pour sa seconde exposition à Backslash, une grande installation, caractéristique de son travail, relie les personnages d'abord à leur environnement, par des fils de couture, mais également entre eux. Telle une formule liminaire, elle annonce les notions de communauté et de partage, prégnantes dans cette nouvelle exposition.
Ensuite viennent les peintures qui révèlent une nouvelle approche plastique. Plusieurs portraits composent une humanité mixte et cosmopolite. Ces personnages sont intrinsèquement liés à la nature, aux êtres vivants. Davaadorj représente l'organique et le végétal à l'unisson avec les humains. Elle décrit son travail comme parfaitement conscient des problématiques de notre époque. La jeunesse, les problèmes écologiques ou encore le féminisme sont au cœur de ses œuvres.
Davaadorj revendique le vivant comme « au centre de toutes (s)es créations ». Elle conçoit ainsi pour Backslash un espace d'échange et de mouvement. L'exposition ne sera pas statique pour autant et évoluera de plusieurs façons pendant sa durée. Davaadorj rejette ici la notion figée d'un espace-temps fixe. Notamment à travers des carnets dessinés dont les pages se tourneront au fil des jours, la scénographie mouvante de ses installations contribue à cette idée de mouvement.
Ici, Davaadorj privilégie le rapport à l'autre, l'investissement et l'échange entre artiste et public. Ainsi, elle propose des actions qui privilégient des modes de relation généreux, avec des soins ou des attentions portés au visiteur. Des lectures de poésie, des massages des mains, des discussions privatisées ou encore des partages à l'heure du thé, jalonneront les samedis de l'exposition.
Par sa volonté d'échange avec le public à travers cette série de petites interactivités, Davaadorj souligne l'aspect communautaire de son art. Comme celle qui ouvre l'exposition, ces « conversations » mettent en exergue l'harmonie collective nécessaire à nos sociétés.
Touchée par une sensibilité profonde, l'artiste explique : « Je veux créer un lien qui dure au-delà de la seule journée du vernissage. Quel intérêt de présenter des œuvres figées, sacralisées, et de transformer un lieu d'exposition en sanctuaire ? » *
Née en 1990, Odonchimeg Davaadorj est diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure de Paris-Cergy. Son travail a été montré à la Galerie Premier Regard et au Salon de Montrouge en 2018, aux différentes éditons de Salo, au CAC Meymac et au Transpalette, à la Gallery 976 d'Oulan-Bator ou encore à San Francisco, à Beyrouth et à La Fondation Hermès La Verrière à Bruxelles.
En 2013, elle a réalisé une performance au Palais de Tokyo. Elle est lauréate de plusieurs prix, dont celui de l'ADAGP du Salon de Montrouge.
Odonchimeg Davaadorj est nommée au prix Drawing Now 2021. En 2020, son travail devait être exposé aux Parkview Museums de Singapour puis de Pékin (annulation due à la pandémie). Elle est récemment intervenue dans la vitrine du CAC La Traverse à Alfortville.
* interview in Point contemporain #20 (mars-avril-mai 2021).
Germinal II, 2020. Acrylique sur papier, 50 x 65 cm \ Acrylic on paper, 19.68 x 25.6 in.