Daniel Buren, Philippe Parreno
Simultanément, travaux in situ et en mouvement
5 décembre 2020 - 30 avril 2021
du mardi au samedi, de 11h à 19h
À l'occasion de l'ouverture du nouvel espace de la galerie au 5 rue du Pont de Lodi à Paris, Kamel Mennour est heureux de présenter la première exposition conjointe de deux artistes majeurs de la scène artistique française et internationale : Daniel Buren et Philippe Parreno.
Daniel Buren vit et travaille in situ.
Philippe Parreno vit et travaille à Paris.
Ce qui est vrai pour les nombres, la physique quantique nous dit que ce n'est pas forcément vrai pour les objets. Un objet plus un objet ne font pas toujours deux objets.
Si exposer, c'est aussi s'exposer - à un autre -, les artistes ont ici décidé d'apparaître ensemble.
Il y a l'idée d'un assemblage, d'une sympoïétique : il s'agit de l'assemblage de deux travaux constitués ensemble et connectés entre eux, qui produit quelque chose de l'ordre de l'automation.
L'exposition s'intéresse à la manière dont les choses apparaissent et disparaissent, ce qui est la définition d'un fantôme ou de n'importe quelle forme qui se manifeste. Les moines copistes parlaient de fantôme quand ils se souvenaient avoir déjà lu une phrase dans un ouvrage au moment où ils la recopiaient. Le fantôme c'était le re-lu. Il représente l'incertitude ou l'inachevé, mais aussi le ré-inventé. Ces quasiobjets possèdent une existence inachevée. Le monde n'est pas seulement hanté par des fantômes, il est également transformé en permanence par eux. On n'y échappe pas. Un objet, n'importe lequel, n'existe pas sans son exposition, il répond à un nouveau récit ou à une nouvelle mise en scène, il apparaît dans un nouveau rituel.
Il y a une suspension des frontières entre les choses, l'espace et nos interventions. Le lieu de développement du travail, ici l'espace d'une galerie, devient partie intégrante de celui-ci, qui se situe dans un jeu constant entre le site et sa transformation artistique.
C'est en fait le même problème topologique que l'on rencontre si l'on veut produire une pile voltaïque efficace qui requiert d'augmenter les points de pourcentage d'électrolytes dans un volume limité. On ne peut pas voir l'espace en un seul coup d'œil, mais plutôt à travers un parcours. Il s'agit donc plus d'un voyage linéaire qui se replie dans un espace riemannien.
Comment une forme apparaît-elle ? Comment est-il possible que quelque chose comme cela puisse apparaître ? S'interroger sur la condition de possibilité de l'art signifie parler de "l'ex-istence" d'une forme, de sa présence. Il faut que ça respire, parce qu'il faut qu'il y ait du souffle pour que la forme se forme et que le lieu ait lieu. C'est là la dimension extatique de toute chose qui vit d'apparition et de disparition, et qui cherche à échapper à son propre corps pour devenir événement et non objet.
L'espace s'ouvre et se ferme au rythme d'une forme qui elle aussi cherche à exister, à apparaître au regard, à manifester. Un espace vivant au temps de son propre dévoilement. Un espace stochastique, et donc hasardeux, composé de clignotements et d'événements. Tout est respiration et mouvement dans ce lieu qui n'en est jamais vraiment un, puisqu'il se forme et se déforme sans cesse. Répondre à la question de l'apparition d'une forme revient donc d'une certaine manière à parler de rythme.
Tout travail d'exposition devient donc aussi par la même occasion un travail d'articulation du souffle, un travail de respiration.
- Philippe Parreno
Description:
Proclamation de la République Islamique en 1956
Time:
14:00-18:00
Description:
du 19 mars au 01 avril 2021
remise des prix le mardi 23 mars à 16h
Description:
5 rue du Pont de Lodi, Paris 6
Daniel Buren, Philippe Parreno
Simultanément, travaux in situ et en mouvement
5 décembre 2020 - 30 avril 2021
du mardi au samedi, de 11h à 19h
À l'occasion de l'ouverture du nouvel espace de la galerie au 5 rue du Pont de Lodi à Paris, Kamel Mennour est heureux de présenter la première exposition conjointe de deux artistes majeurs de la scène artistique française et internationale : Daniel Buren et Philippe Parreno.
Daniel Buren vit et travaille in situ.
Philippe Parreno vit et travaille à Paris.
Ce qui est vrai pour les nombres, la physique quantique nous dit que ce n'est pas forcément vrai pour les objets. Un objet plus un objet ne font pas toujours deux objets.
Si exposer, c'est aussi s'exposer - à un autre -, les artistes ont ici décidé d'apparaître ensemble.
Il y a l'idée d'un assemblage, d'une sympoïétique : il s'agit de l'assemblage de deux travaux constitués ensemble et connectés entre eux, qui produit quelque chose de l'ordre de l'automation.
L'exposition s'intéresse à la manière dont les choses apparaissent et disparaissent, ce qui est la définition d'un fantôme ou de n'importe quelle forme qui se manifeste. Les moines copistes parlaient de fantôme quand ils se souvenaient avoir déjà lu une phrase dans un ouvrage au moment où ils la recopiaient. Le fantôme c'était le re-lu. Il représente l'incertitude ou l'inachevé, mais aussi le ré-inventé. Ces quasiobjets possèdent une existence inachevée. Le monde n'est pas seulement hanté par des fantômes, il est également transformé en permanence par eux. On n'y échappe pas. Un objet, n'importe lequel, n'existe pas sans son exposition, il répond à un nouveau récit ou à une nouvelle mise en scène, il apparaît dans un nouveau rituel.
Il y a une suspension des frontières entre les choses, l'espace et nos interventions. Le lieu de développement du travail, ici l'espace d'une galerie, devient partie intégrante de celui-ci, qui se situe dans un jeu constant entre le site et sa transformation artistique.
C'est en fait le même problème topologique que l'on rencontre si l'on veut produire une pile voltaïque efficace qui requiert d'augmenter les points de pourcentage d'électrolytes dans un volume limité. On ne peut pas voir l'espace en un seul coup d'œil, mais plutôt à travers un parcours. Il s'agit donc plus d'un voyage linéaire qui se replie dans un espace riemannien.
Comment une forme apparaît-elle ? Comment est-il possible que quelque chose comme cela puisse apparaître ? S'interroger sur la condition de possibilité de l'art signifie parler de "l'ex-istence" d'une forme, de sa présence. Il faut que ça respire, parce qu'il faut qu'il y ait du souffle pour que la forme se forme et que le lieu ait lieu. C'est là la dimension extatique de toute chose qui vit d'apparition et de disparition, et qui cherche à échapper à son propre corps pour devenir événement et non objet.
L'espace s'ouvre et se ferme au rythme d'une forme qui elle aussi cherche à exister, à apparaître au regard, à manifester. Un espace vivant au temps de son propre dévoilement. Un espace stochastique, et donc hasardeux, composé de clignotements et d'événements. Tout est respiration et mouvement dans ce lieu qui n'en est jamais vraiment un, puisqu'il se forme et se déforme sans cesse. Répondre à la question de l'apparition d'une forme revient donc d'une certaine manière à parler de rythme.
Tout travail d'exposition devient donc aussi par la même occasion un travail d'articulation du souffle, un travail de respiration.
- Philippe Parreno
Description:
5 rue du Pont de Lodi, Paris 6
Daniel Buren, Philippe Parreno
Simultanément, travaux in situ et en mouvement
5 décembre 2020 - 30 avril 2021
du mardi au samedi, de 11h à 19h
À l'occasion de l'ouverture du nouvel espace de la galerie au 5 rue du Pont de Lodi à Paris, Kamel Mennour est heureux de présenter la première exposition conjointe de deux artistes majeurs de la scène artistique française et internationale : Daniel Buren et Philippe Parreno.
Daniel Buren vit et travaille in situ.
Philippe Parreno vit et travaille à Paris.
Ce qui est vrai pour les nombres, la physique quantique nous dit que ce n'est pas forcément vrai pour les objets. Un objet plus un objet ne font pas toujours deux objets.
Si exposer, c'est aussi s'exposer - à un autre -, les artistes ont ici décidé d'apparaître ensemble.
Il y a l'idée d'un assemblage, d'une sympoïétique : il s'agit de l'assemblage de deux travaux constitués ensemble et connectés entre eux, qui produit quelque chose de l'ordre de l'automation.
L'exposition s'intéresse à la manière dont les choses apparaissent et disparaissent, ce qui est la définition d'un fantôme ou de n'importe quelle forme qui se manifeste. Les moines copistes parlaient de fantôme quand ils se souvenaient avoir déjà lu une phrase dans un ouvrage au moment où ils la recopiaient. Le fantôme c'était le re-lu. Il représente l'incertitude ou l'inachevé, mais aussi le ré-inventé. Ces quasiobjets possèdent une existence inachevée. Le monde n'est pas seulement hanté par des fantômes, il est également transformé en permanence par eux. On n'y échappe pas. Un objet, n'importe lequel, n'existe pas sans son exposition, il répond à un nouveau récit ou à une nouvelle mise en scène, il apparaît dans un nouveau rituel.
Il y a une suspension des frontières entre les choses, l'espace et nos interventions. Le lieu de développement du travail, ici l'espace d'une galerie, devient partie intégrante de celui-ci, qui se situe dans un jeu constant entre le site et sa transformation artistique.
C'est en fait le même problème topologique que l'on rencontre si l'on veut produire une pile voltaïque efficace qui requiert d'augmenter les points de pourcentage d'électrolytes dans un volume limité. On ne peut pas voir l'espace en un seul coup d'œil, mais plutôt à travers un parcours. Il s'agit donc plus d'un voyage linéaire qui se replie dans un espace riemannien.
Comment une forme apparaît-elle ? Comment est-il possible que quelque chose comme cela puisse apparaître ? S'interroger sur la condition de possibilité de l'art signifie parler de "l'ex-istence" d'une forme, de sa présence. Il faut que ça respire, parce qu'il faut qu'il y ait du souffle pour que la forme se forme et que le lieu ait lieu. C'est là la dimension extatique de toute chose qui vit d'apparition et de disparition, et qui cherche à échapper à son propre corps pour devenir événement et non objet.
L'espace s'ouvre et se ferme au rythme d'une forme qui elle aussi cherche à exister, à apparaître au regard, à manifester. Un espace vivant au temps de son propre dévoilement. Un espace stochastique, et donc hasardeux, composé de clignotements et d'événements. Tout est respiration et mouvement dans ce lieu qui n'en est jamais vraiment un, puisqu'il se forme et se déforme sans cesse. Répondre à la question de l'apparition d'une forme revient donc d'une certaine manière à parler de rythme.
Tout travail d'exposition devient donc aussi par la même occasion un travail d'articulation du souffle, un travail de respiration.
- Philippe Parreno
Description:
Insurrection de 1821 contre la domination ottomane.
Des Grecs du Péloponnèse réunis à la Sainte-Laure Aghia Lavra prêtent serment de se libérer de l'occupation de l'Empire ottoman. Début de la guerre d'indépendance grecque qui durera 12 ans et aboutira à l'indépendance.
Description:
Deux traités ont été signés à Rome le 25 mars 1957. On les appelle le traité de Rome (abusif) ou les traités de Rome :
- le traité instituant la Communauté européenne, signé à Rome, le 25 mars 1957, entré en vigueur le 1er janvier 1958. On l'appelait aussi le « traité CEE », aujourd'hui « traité CE ».
- le traité instituant la Communauté européenne de l'énergie atomique ou traité Euratom, signé à Rome le 25 mars 1957, entré en vigueur le 1er juillet 1967.
Ces deux traités signent l'acte de naissance symbolique de l'Union européenne. Le 50e anniversaire du traité de Rome sera célébré dans toute l'Europe. Une déclaration est prévue le 25 mars à Berlin alors que l'Allemagne préside le Conseil européen. En France, un comité d'honneur présidé par Maurice Faure, dernier signataire vivant du traité, a été mis en place et comprend une quinzaine de personnalités majeures dans le domaine européen en France : Jean-François Poncet, ancien ministre des affaires étrangères et collaborateur de Maurice Faure lors de la négociation du traité, Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne, les journalistes Christine Ockrent, Guillaume Klossa, également président de l'ONG EuropaNova, Jean Quatremer, le militant associatif Philippe Herzog, la chercheure Sylvie Goulard au titre du Mouvement européen à la tête duquel elle vient d'être nommée, ou encore Pauline Gessant présidente des jeunes Européens.
Après ratification par les six états signataires (Allemagne (RFA), Belgique, France, Italie, Luxembourg et Pays-Bas) les deux traités signés à Rome sont entrés en vigueur le premier janvier 1958.
http://www.traitederome.fr
Description:
5 rue du Pont de Lodi, Paris 6
Daniel Buren, Philippe Parreno
Simultanément, travaux in situ et en mouvement
5 décembre 2020 - 30 avril 2021
du mardi au samedi, de 11h à 19h
À l'occasion de l'ouverture du nouvel espace de la galerie au 5 rue du Pont de Lodi à Paris, Kamel Mennour est heureux de présenter la première exposition conjointe de deux artistes majeurs de la scène artistique française et internationale : Daniel Buren et Philippe Parreno.
Daniel Buren vit et travaille in situ.
Philippe Parreno vit et travaille à Paris.
Ce qui est vrai pour les nombres, la physique quantique nous dit que ce n'est pas forcément vrai pour les objets. Un objet plus un objet ne font pas toujours deux objets.
Si exposer, c'est aussi s'exposer - à un autre -, les artistes ont ici décidé d'apparaître ensemble.
Il y a l'idée d'un assemblage, d'une sympoïétique : il s'agit de l'assemblage de deux travaux constitués ensemble et connectés entre eux, qui produit quelque chose de l'ordre de l'automation.
L'exposition s'intéresse à la manière dont les choses apparaissent et disparaissent, ce qui est la définition d'un fantôme ou de n'importe quelle forme qui se manifeste. Les moines copistes parlaient de fantôme quand ils se souvenaient avoir déjà lu une phrase dans un ouvrage au moment où ils la recopiaient. Le fantôme c'était le re-lu. Il représente l'incertitude ou l'inachevé, mais aussi le ré-inventé. Ces quasiobjets possèdent une existence inachevée. Le monde n'est pas seulement hanté par des fantômes, il est également transformé en permanence par eux. On n'y échappe pas. Un objet, n'importe lequel, n'existe pas sans son exposition, il répond à un nouveau récit ou à une nouvelle mise en scène, il apparaît dans un nouveau rituel.
Il y a une suspension des frontières entre les choses, l'espace et nos interventions. Le lieu de développement du travail, ici l'espace d'une galerie, devient partie intégrante de celui-ci, qui se situe dans un jeu constant entre le site et sa transformation artistique.
C'est en fait le même problème topologique que l'on rencontre si l'on veut produire une pile voltaïque efficace qui requiert d'augmenter les points de pourcentage d'électrolytes dans un volume limité. On ne peut pas voir l'espace en un seul coup d'œil, mais plutôt à travers un parcours. Il s'agit donc plus d'un voyage linéaire qui se replie dans un espace riemannien.
Comment une forme apparaît-elle ? Comment est-il possible que quelque chose comme cela puisse apparaître ? S'interroger sur la condition de possibilité de l'art signifie parler de "l'ex-istence" d'une forme, de sa présence. Il faut que ça respire, parce qu'il faut qu'il y ait du souffle pour que la forme se forme et que le lieu ait lieu. C'est là la dimension extatique de toute chose qui vit d'apparition et de disparition, et qui cherche à échapper à son propre corps pour devenir événement et non objet.
L'espace s'ouvre et se ferme au rythme d'une forme qui elle aussi cherche à exister, à apparaître au regard, à manifester. Un espace vivant au temps de son propre dévoilement. Un espace stochastique, et donc hasardeux, composé de clignotements et d'événements. Tout est respiration et mouvement dans ce lieu qui n'en est jamais vraiment un, puisqu'il se forme et se déforme sans cesse. Répondre à la question de l'apparition d'une forme revient donc d'une certaine manière à parler de rythme.
Tout travail d'exposition devient donc aussi par la même occasion un travail d'articulation du souffle, un travail de respiration.
- Philippe Parreno
Description:
"Le Chat déambule"
Vingt statues du "chat" de Philippe Geluck exposées sur les Champs-Élysées
L'exposition "Le Chat déambule" commence vendredi 26 mars et va durer jusqu'au 9 juin sur les Champs-Élysées de Paris. Vingt statues en bronze représentant le fameux Chat de l'artiste Philippe Geluck.
Vingt "chat" vont traîner leurs pattes sur la plus belle avenue du monde pendant deux mois environ. Le dessinateur et sculpteur belge Philippe Geluck expose vingt sculptures, du 26 mars au 9 juin. Des matous en bronze, de deux mètres de hauteur et alignés tous les 20 mètres, en remontant l'avenue depuis la place de la Concorde.
Philippe Geluck dessinateur mais aussi sculpteur
Philippe Geluck avait déjà exposé une sculpture du Chat, en résine. C'était en 2003 à l'École nationale des beaux-arts. Cinq ans après, il s'essayait au bronze. Jusqu'à en accumuler plus d'une dizaine. "Je me suis dit que ça aurait de la gueule de faire 29 ans après Botero une exposition sur les Champs-Élysées avec des sculptures en bronze", explique l'artiste belge.
L'organisation de l'exposition était prête il y a un an. Elle n'était donc pas spécialement prévue pour contourner les règles sanitaires. Mais ça tombe pile poil pour Philippe Geluck et son Chat : "Aujourd'hui elle prend un autre sens. Dans une période où les musées sont fermés, où les salles de spectacles n'ouvrent plus leurs portes où les cinémas sont fermés, il n'y avait qu'une solution : que l'art descende dans la rue et soit à la disposition de tous. C'est gratuit, c'est aéré."
Sylvie et Bernard trainent devant les Chats. Ils sont venus spécialement d'Argenteuil pour ça : "Plus de musée, plus d'expo plus rien. Alors là, c'est l'idéal. Cette avenue est presque faite pour ça."
"On a largement la place, on peut se balader, confirme Houyem, qui a voulu faire découvrir le plus connu des matous belges à sa fille de 4 ans."Là, je suis à moins de 10 kilomètres de chez moi, on est bien quoi!"
Après Paris, les chats iront à Bordeaux et Caen
Après Paris, les 20 sculptures seront exposées à Bordeaux, Caen, puis dans une dizaine de villes françaises et européennes. Ensuite les chats rentreront chez eux à Bruxelles, au moment de l'inauguration du Musée du Chat et du dessin d'humour.
Le juste retour des choses de Geluck sur les Champs-Elysées à Paris : son coup de gueule contre les chauffards
Description:
Proclamation de l'Indépendance du Pakistan en 1971
Description:
5 rue du Pont de Lodi, Paris 6
Daniel Buren, Philippe Parreno
Simultanément, travaux in situ et en mouvement
5 décembre 2020 - 30 avril 2021
du mardi au samedi, de 11h à 19h
À l'occasion de l'ouverture du nouvel espace de la galerie au 5 rue du Pont de Lodi à Paris, Kamel Mennour est heureux de présenter la première exposition conjointe de deux artistes majeurs de la scène artistique française et internationale : Daniel Buren et Philippe Parreno.
Daniel Buren vit et travaille in situ.
Philippe Parreno vit et travaille à Paris.
Ce qui est vrai pour les nombres, la physique quantique nous dit que ce n'est pas forcément vrai pour les objets. Un objet plus un objet ne font pas toujours deux objets.
Si exposer, c'est aussi s'exposer - à un autre -, les artistes ont ici décidé d'apparaître ensemble.
Il y a l'idée d'un assemblage, d'une sympoïétique : il s'agit de l'assemblage de deux travaux constitués ensemble et connectés entre eux, qui produit quelque chose de l'ordre de l'automation.
L'exposition s'intéresse à la manière dont les choses apparaissent et disparaissent, ce qui est la définition d'un fantôme ou de n'importe quelle forme qui se manifeste. Les moines copistes parlaient de fantôme quand ils se souvenaient avoir déjà lu une phrase dans un ouvrage au moment où ils la recopiaient. Le fantôme c'était le re-lu. Il représente l'incertitude ou l'inachevé, mais aussi le ré-inventé. Ces quasiobjets possèdent une existence inachevée. Le monde n'est pas seulement hanté par des fantômes, il est également transformé en permanence par eux. On n'y échappe pas. Un objet, n'importe lequel, n'existe pas sans son exposition, il répond à un nouveau récit ou à une nouvelle mise en scène, il apparaît dans un nouveau rituel.
Il y a une suspension des frontières entre les choses, l'espace et nos interventions. Le lieu de développement du travail, ici l'espace d'une galerie, devient partie intégrante de celui-ci, qui se situe dans un jeu constant entre le site et sa transformation artistique.
C'est en fait le même problème topologique que l'on rencontre si l'on veut produire une pile voltaïque efficace qui requiert d'augmenter les points de pourcentage d'électrolytes dans un volume limité. On ne peut pas voir l'espace en un seul coup d'œil, mais plutôt à travers un parcours. Il s'agit donc plus d'un voyage linéaire qui se replie dans un espace riemannien.
Comment une forme apparaît-elle ? Comment est-il possible que quelque chose comme cela puisse apparaître ? S'interroger sur la condition de possibilité de l'art signifie parler de "l'ex-istence" d'une forme, de sa présence. Il faut que ça respire, parce qu'il faut qu'il y ait du souffle pour que la forme se forme et que le lieu ait lieu. C'est là la dimension extatique de toute chose qui vit d'apparition et de disparition, et qui cherche à échapper à son propre corps pour devenir événement et non objet.
L'espace s'ouvre et se ferme au rythme d'une forme qui elle aussi cherche à exister, à apparaître au regard, à manifester. Un espace vivant au temps de son propre dévoilement. Un espace stochastique, et donc hasardeux, composé de clignotements et d'événements. Tout est respiration et mouvement dans ce lieu qui n'en est jamais vraiment un, puisqu'il se forme et se déforme sans cesse. Répondre à la question de l'apparition d'une forme revient donc d'une certaine manière à parler de rythme.
Tout travail d'exposition devient donc aussi par la même occasion un travail d'articulation du souffle, un travail de respiration.
- Philippe Parreno
Description:
"Le Chat déambule"
Vingt statues du "chat" de Philippe Geluck exposées sur les Champs-Élysées
L'exposition "Le Chat déambule" commence vendredi 26 mars et va durer jusqu'au 9 juin sur les Champs-Élysées de Paris. Vingt statues en bronze représentant le fameux Chat de l'artiste Philippe Geluck.
Vingt "chat" vont traîner leurs pattes sur la plus belle avenue du monde pendant deux mois environ. Le dessinateur et sculpteur belge Philippe Geluck expose vingt sculptures, du 26 mars au 9 juin. Des matous en bronze, de deux mètres de hauteur et alignés tous les 20 mètres, en remontant l'avenue depuis la place de la Concorde.
Philippe Geluck dessinateur mais aussi sculpteur
Philippe Geluck avait déjà exposé une sculpture du Chat, en résine. C'était en 2003 à l'École nationale des beaux-arts. Cinq ans après, il s'essayait au bronze. Jusqu'à en accumuler plus d'une dizaine. "Je me suis dit que ça aurait de la gueule de faire 29 ans après Botero une exposition sur les Champs-Élysées avec des sculptures en bronze", explique l'artiste belge.
L'organisation de l'exposition était prête il y a un an. Elle n'était donc pas spécialement prévue pour contourner les règles sanitaires. Mais ça tombe pile poil pour Philippe Geluck et son Chat : "Aujourd'hui elle prend un autre sens. Dans une période où les musées sont fermés, où les salles de spectacles n'ouvrent plus leurs portes où les cinémas sont fermés, il n'y avait qu'une solution : que l'art descende dans la rue et soit à la disposition de tous. C'est gratuit, c'est aéré."
Sylvie et Bernard trainent devant les Chats. Ils sont venus spécialement d'Argenteuil pour ça : "Plus de musée, plus d'expo plus rien. Alors là, c'est l'idéal. Cette avenue est presque faite pour ça."
"On a largement la place, on peut se balader, confirme Houyem, qui a voulu faire découvrir le plus connu des matous belges à sa fille de 4 ans."Là, je suis à moins de 10 kilomètres de chez moi, on est bien quoi!"
Après Paris, les chats iront à Bordeaux et Caen
Après Paris, les 20 sculptures seront exposées à Bordeaux, Caen, puis dans une dizaine de villes françaises et européennes. Ensuite les chats rentreront chez eux à Bruxelles, au moment de l'inauguration du Musée du Chat et du dessin d'humour.
Le juste retour des choses de Geluck sur les Champs-Elysées à Paris : son coup de gueule contre les chauffards
Time:
12:00-17:00
Description:
Du 27 mars au 25 avril
Vernissage le samedi 27 mars de 12h00 à 17h00
Après une dizaine d'oeuvres originales posées sur les murs de Paris, Ninin présente en exclusivité sa toute première exposition solo à la Galerie Wawi, réunissant une vingtaine d'oeuvres originales entre peintures, sculptures et sérigraphies.
Revisitant les plus grandes icônes de la culture européenne, l'artiste nous invite à une réflexion sur l'impact de la colonisation dans l'identité des peuples latino-américains, et de la résistance qu'elle a engendrée.
Pour le confort de chacun et afin de respecter au mieux les dispositions sanitaires en vigueur, le vernissage sera accessible sur réservation, par créneaux de 30 minutes.
Ceux qui n'auront pas réservé pourront quand même y assister, en laissant la priorité aux réservations.
Le 12 octobre 1492, Christophe Colomb posait pied en Amérique Centrale en s'imaginant être arrivé en Asie. Loin de découvrir des territoires vierges, il s'est trouvé face à de nombreuses civilisations qui vivaient sur ces terres depuis plus de mille ans. Le reste de l'histoire est bien connu de tous.
500 ans plus tard, des ouvriers du bâtiment découvrent par hasard les vestiges du Templo Mayor de Tenochtitlan, en contrebas de l'imposante Cathédrale de la Ville de Mexico, une découverte qui va bien au-delà de celle de simples ruines.
Dans cet événement crucial pour bien saisir la construction identitaire de l'Amérique Latine, l'intention volontaire d'effacer le passé apparaît clairement.
Ce processus colonial a généré un phénomène complexe que l'on appelle métissage dans lequel se cristallise une présence européenne invasive qui se manifeste, entre autres, dans la langue, l'architecture et les croyances.
Cependant, les peuples autochtones ont continué de résister à travers la conservation de leur culture ancestrale, et une grande partie de la communauté sud-américaine lutte toujours pour faire réapparaître au grand jour ce que les envahisseurs avaient enterré sous les églises.
Contracolonia représente cette résistance sud-américaine face à la colonisation culturelle européenne.
Contracolonia est une invitation à réfléchir sur la reconquête culturelle des peuples qui ont vu leur identité menacée.
Après une dizaine d'oeuvres originales posées sur les murs de Paris, Ninin présente une exposition à la Galerie Wawi réunissant une vingtaine d'oeuvres originales entre peintures, sculptures et sérigraphies. Revisitant les plus grandes icônes de la culture européenne, l'artiste nous invite à une réflexion sur l'impact de la colonisation dans l'identité des peuples latino-américains, et de la résistance qu'elle a engendrée.
Time:
15:00-18:00
Description:
Featuring Petite Poissone
Un format inhabituel pour cette 43ème édition de notre expo collective Murs Ouverts !
Des dizaines d'artistes comme à chaque fois, mais un focus particulier mis sur le travail de Petite Poissone ! Elle nous déclinera ses formules choc sous tout plein de formats et supports différents, avec son humour décalé qui mine de rien questionne directement notre société.
L'expo durera exceptionnellement 3 semaines pour nous mener jusqu'aux vacances de Pâques, du samedi 27 mars au samedi 17 avril.
Description:
"Le Chat déambule"
Vingt statues du "chat" de Philippe Geluck exposées sur les Champs-Élysées
L'exposition "Le Chat déambule" commence vendredi 26 mars et va durer jusqu'au 9 juin sur les Champs-Élysées de Paris. Vingt statues en bronze représentant le fameux Chat de l'artiste Philippe Geluck.
Vingt "chat" vont traîner leurs pattes sur la plus belle avenue du monde pendant deux mois environ. Le dessinateur et sculpteur belge Philippe Geluck expose vingt sculptures, du 26 mars au 9 juin. Des matous en bronze, de deux mètres de hauteur et alignés tous les 20 mètres, en remontant l'avenue depuis la place de la Concorde.
Philippe Geluck dessinateur mais aussi sculpteur
Philippe Geluck avait déjà exposé une sculpture du Chat, en résine. C'était en 2003 à l'École nationale des beaux-arts. Cinq ans après, il s'essayait au bronze. Jusqu'à en accumuler plus d'une dizaine. "Je me suis dit que ça aurait de la gueule de faire 29 ans après Botero une exposition sur les Champs-Élysées avec des sculptures en bronze", explique l'artiste belge.
L'organisation de l'exposition était prête il y a un an. Elle n'était donc pas spécialement prévue pour contourner les règles sanitaires. Mais ça tombe pile poil pour Philippe Geluck et son Chat : "Aujourd'hui elle prend un autre sens. Dans une période où les musées sont fermés, où les salles de spectacles n'ouvrent plus leurs portes où les cinémas sont fermés, il n'y avait qu'une solution : que l'art descende dans la rue et soit à la disposition de tous. C'est gratuit, c'est aéré."
Sylvie et Bernard trainent devant les Chats. Ils sont venus spécialement d'Argenteuil pour ça : "Plus de musée, plus d'expo plus rien. Alors là, c'est l'idéal. Cette avenue est presque faite pour ça."
"On a largement la place, on peut se balader, confirme Houyem, qui a voulu faire découvrir le plus connu des matous belges à sa fille de 4 ans."Là, je suis à moins de 10 kilomètres de chez moi, on est bien quoi!"
Après Paris, les chats iront à Bordeaux et Caen
Après Paris, les 20 sculptures seront exposées à Bordeaux, Caen, puis dans une dizaine de villes françaises et européennes. Ensuite les chats rentreront chez eux à Bruxelles, au moment de l'inauguration du Musée du Chat et du dessin d'humour.
Le juste retour des choses de Geluck sur les Champs-Elysées à Paris : son coup de gueule contre les chauffards
Description:
Dans la nuit du dimanche du dernier weekend de mars, nous passerons à l'heure d'été. A 2 heures du matin, il faudra avancer vos montres d'une heure.
Le changement d'heure a été instauré en France en 1975 après le choc pétrolier de 1974. Depuis 1998, les dates de changement d'heure ont été harmonisées au sein de l'Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l'heure d'hiver s'effectue le dernier dimanche d'octobre et le passage à l'heure d'été, le dernier dimanche de mars.